Share Sensible & décomplexée ☽
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By Julia Bouchinet
The podcast currently has 41 episodes available.
L’angoisse de séparation apparaît pour la première fois lors de la toute petite enfance et peut amener être synonyme de déprime. Voire de dépression à l’âge adulte. Nous la décryptons ensemble !
Un bébé, pour grandir et traverser les différents stades de développement qui se présentent à lui, a besoin de s’émanciper en étant amené à une forme de séparation progressive rassurante, sécurisante et saine pour lui. Baignant dans un amour inconditionnel, il aura aussi besoin, dés ses 6 mois, de goûter à des premiers interdits, de l’ordre de la frustration. Cela lui permettra de comprendre qu’il y’a un cadre et qu’il fait partie d’un environnement générale dans lequel il n’est pas le centre unique d’attention.
Ces frustrations, bien posées sont tout à fait rassurantes pour lui et l’amène à comprendre qu’il fait partie d’u système dans lequel il est un membre à part entière.
Cette prise de conscience pour lui, est très violente car depuis sa naissance, tout est confus entre ce qui est de lui, de l’autre, de l’extérieur ou de l’intérieur.
Dés la naissance, l’enfant est en forte demande d’un lien relationnel, avec sa mère ou la personne qui se trouve dans son environnement, qui incarne son premier objet d’amour. C’est d’ailleurs son besoin primaire.En effet, ce besoin est psychique car il souhaite être reconnu.
Contrairement à ce que l’on imagine, le premier besoin de l’enfant n’est pas alimentaire mais relationnel. Il met en oeuvre ce qu’il faut pour entrer en relation avec la mère même avant la naissance:il est préparé à sourire. S’il y’a une relation forte établie entre sa mère et lui, tout le reste va de soi.
Il est vital pour lui que la relation à sa mère soit fusionnelle dans un premier temps (jusqu’à ses 6 mois). Sa première angoisse est une angoisse de séparation. Elle-même, est liée à son appréhension d’avoir la capacité ou non de gérer ses pulsions.
En effet, il a plusieurs choix: gérer ses pulsions (notamment agressives) et préserver la relation à sa mère. Ou bien, les laisser les exprimer, et porter préjudice à cette relation. D’ailleurs, un enfant au stade des 6 mois, se rend compte qu’il n’est pas sa mère et qu’il sont deux être différenciés. Il va alors pouvoir se griffer lui même en ayant pour intention de griffer sa mère.
Pour l’enfant sécurisé, les angoisses s’atténuent automatiquement avec le temps. Il ressent et vit très bien la relation à sa mère même s’il est défusionné d’elle. Sa perception de cette relation est alors positive et les « retours sur investissements » de cette relation lui sont satisfaisants. Il passera la phase dépressive qui s’ensuit de manière plutôt stable et équilibrée.
Pour l’enfant insécurisé (ce qui dépend du comportement de la mère mais aussi de la perception propre de l’enfant), il y’aura une phase dépressive très importante lors de ce premier stade de sa vie. Il vit cette angoisse prédominante de séparation comme un choc traumatique. Il pourrait ne pas réussir à préserver la relation à sa mère… Deux solution s’offrent à lui:
Tout cela est pulsionnel et instinctif. Il n’y a pas de raisonnement stratégique chez un enfant si jeune. Il peut notamment être en demande d’attention et d’affection. En quelque sorte, en alternance de révolte et de demande quant à ce que lui apporte sa mère.
Ce qui se passe dans le psychisme de sa mère est plus parlant que son comportement. Alors, s’ il ressent une peur (par exemple de l’abandon) chez a mère, elle ne pourra pas le berner. Il aura accès à ses ressentis internes. Même si son comportement montre le contraire!
Un enfant est hyper connecté à sa mère à tel point qu’il ressent ses émotions propres. Surtout quand celles-ci ne sont pas exprimées. En ce sens, l’angoisse de séparation sera exacerbée si cela est un problème pour la mère et que la charge émotionnelle associée est très forte.
Nous pouvons penser que le traumatisme d’un enfant qui se sent séparé de sa mère de manière violente (affectivement, relationnellement, alimentairement) peut amener l’adulte à avoir des phases dépressives plus marquées. Voire même à avoir passé des périodes de dépressions. Il est toujours important de prendre du recul car la vérité dépend de chacun. Cela sera surement la conséquence majeure. De plus, cela peut intensifier par la suite un bagage pulsionnel: l’agressivité envers l’autre.
L’éducation est un mélange entre amour et frustrations pour un enfant qui a besoin d’être accompagné dans ses différentes phases de développement. Il est connecté à sa mère de manière instinctive et ressent tout: surtout les non-dits. L’angoisse de séparation est alors un processus normal pour un enfant à traverser. La communication entre ces deux êtres passent notamment par les émotions. Il semble qu’un élément fondamental à garder en tête est le fait qu’une mère qui fait son maximum sera forcément soumise à la perception que l’enfant a de la relation à elle. En ce sens, cet élément sera toujours indépendant (ou non) de ce qu’elle offre à son bébé.
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L’hypersensibilité est un fonctionnement du système nerveux qui est plus rapide que la moyenne. Alors que ce type d’intelligence touche 20% de la population, elle est aussi synonyme de détresse émotionnelle, physique et psychique. En effet, être intelligent et pour autant, avoir des difficultés d’adaptation et de socialisation importantes ne concorde pas. Et pourtant… la réalité démontre des souffrances importantes de la part des hypersensibles qui pensent ne pas pouvoir rentrer dans les normes. Ils le peuvent, à leur façon, mais devront d’abord apprendre à se connaître et à maîtrisiez leurs ressources énergétiques afin de s’épargner plutôt que de se sacrifier.
« Étranges rapports. Est-ce que l’extrême pensée et l’extrême souffrance ouvriraient le même horizon? Est-ce que souffrir serait, finalement, penser ? » Maurice Blanchot
Nous pouvons aujourd’hui le dire, il existe un lien très fort entre une extrême intelligence et une vulnérabilité psychologique. Nous pouvons l’expliquer par le fait que l’intelligence est souvent synonyme de performance dans la pensée collective. Et pourtant, une intelligence, quelle qu’elle soit, peut être associée à des souffrances et une sensations d’échecs. Car l’intelligence peut être, même si elle est, autrement…
« Étranges rapports. Est-ce que l’extrême pensée et l’extrême souffrance ouvriraient le même horizon? Est-ce que souffrir serait, finalement, penser ? » Maurice Blanchot
Il y’aura des phases de fluctuations et des transitions car être hypersensible c’est ressentir TOUT d’une telle puissance que c’est à se demander demander si cela est réellement possible. Mais, in fine, c’est un très beau cadeau lorsque cette particularité sait être apprivoisée.
Afin de vous aider sur ce chemin d’introspection, que ce soit pour vous même ou pour vous intéresser à un proche, voici quelques pistes de compréhension de certaines des souffrances, communes à tous les hypersensibles.
1. La Différence. « L’hyperréceptivité émotionnelle est centrale « chez l’hypersensible (cf. livre « Trop intelligent pour être heureux? »). Il ressent, vit, réceptionne, lit les émotions des autres, des lieux, des situations. c’est comme s’il vivait en même temps que l’autre tout ce qu’il ressent en terme émotionnel. Le challenge sera alors de s’impliquer tout en gardant une pourcentage d’énergie en priorité pour lui-même. Alors, c’est une forme de maîtrise émotionnelle et énergétique qui se doit d’être acquise. Cette hyperesthésie amène l’hypersensible à développer des capacités supérieures à la moyenne qui peuvent le rendre « étrange » aux yeux des autres
2. La saturation. Trop de monde, du bruit, de lumière et un évènement peut devenir une source d’informations infinie pour un hypersensible qui doit les traiter de manière approfondie. Il pourrait alors avoir besoin de plusieurs jours de ressourcement, de recharge énergétique pour se remettre d’aplomb. Cela s’explique par le fait qu’un contexte chargé d’informations, en particulier émotionnelles, peut l’empêcher de canaliser son attention. Il va alors se mettre en pause afin de pouvoir se concentrer sur le minimum nécessaire: ce n’est pas qu’il est absent, mais qu’il tente de s’adapter. Pensez dans ce cas: économie d’énergie!
3. La Honte: Cela rejoint le sentiment d’infériorité par rapport aux autres: ceux qui savent prendre du recul, gérer leurs émotions, être à l’aise en groupe, en public sont vraiment idéalisés par les hypersensibles pour qui c’est un combat permanent.. La honte peut notamment être ressentie lorsque la communication vient à bloquer. Un hypersensible peut facilement bafouiller, chercher ses mots, ne pas réussir à poser des idées sur ce qu’il ressent… C’est assez fréquent car il peut se perdre dans sa pensée qui est en arborescence et qui l’empêche d’être clair et défini.
4. La Vulnérabilité : Lorsque qu’un hypersensible ressent des émotions qu’il ne peut pas cacher, il peut avoir réellement peur que l’on puisse lire en lui. Etant donné qu’il pense avant tout avec son coeur, il peut donner une impression qu’il ne comprend pas le monde tel qu’il est. Il n’est pas « perché, ou « perdu », il fonctionne juste différemment. Cela peut renforcer son sentiment d’infériorité, de déclare avec les normes sociétales.
5. La solitude: Les mécanismes que nous avons évoqué précédemment peuvent conduire à un isolement, un repli sur soi et un sentiment de solitude très important de la part d’un hypersensible. Surtout, s’il s’ignore et se rejette. Il peut être amenée à se dire de manière inconsciente: « Puisque les autres fonctionnent de telle manière, cela est forcément de ma faute si je ne m’adapte pas ». Or, il ne peut faire autrement. Il a besoin de bien plus de calme, de ressourcement, de silence, d’introspection que la moyenne. Et cela passe par le fait d’être seul.
Pour conclure, seuls les hypersensibles peuvent se comprendre entre eux, par le simple fait qu’ils parlent le même langage. C’est simple, fluide, naturel. Enthousiaste, enjoué, et parfois naïf, l’hypersensible à de très grandes capacité de ressenti, de compréhension et d’accompagnement de l’autre. Lorsqu’il est à sa place, qu’il trouve son équilibre entre donner et recevoir, il peut réellement booster ses facultés humanistes tellement généreuses. Ses challenges seront de comprendre son fonctionnement, accepter le sens de sa vie, appréhender la vie qui lui convient, maîtriser son énergie, s’épargner et créer un quotidien sur-mesure.
Je m’appelle Julia et je suis thérapeute. Passionnée par le fonctionnement humain, je suis spécialisée dans l’accompagnement holistique (lien corps/esprit). Je suis actuellement une formation de pratique à la psychothérapie.
Photos: Shutterstock
Bibliographie:
– « Trop intelligent pour être heureux ? » Jeanne Siaud-Facchin
– « Je pense trop: Comment canaliser ce mental envahissant? » Christel Petitcollin
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Le deuil se produit dans notre vie lorsque nous nous confrontons à une perte. Nous voulons souvent passer à autre chose, avancer, oublier…Comme si rien n’avait exister, nous pouvons fantasmer que nous avons cette capacité de tourner la page en une décision. Néanmoins, la bienveillance envers nous-mêmes dans ces situations de fragilité psychique, physique et émotionnelle est primordiale. C’est à ce moment-même que nous pouvons parler d’auto-respect, d’auto-valeur, d’auto-compassion.
Il est tout à fait fréquent de souffrir tellement fort que nous voulons juste que cela s’arrête. Alors, via une jolie convention mentale, nous déplaçons cette douleur dans le champ du refoulé afin que cela soit stocké à un autre endroit. Celui qui gère la « casse », les oublis, les traumatismes non digérées. En ce sens, nous clivons certaines situations de notre vie afin que tout le reste de notre quotidien se passe de la meilleure manière possible. Nous pouvons détecter ce clivage lorsque, par exemple, il nous est vraiment difficilement gérable voire impossible d’évoquer la (les) situation(s) en question. Nous pouvons peut-être nous mettre à pleurer instinctivement, ressentir un mal-être profond, être complètement handicapé ou bloqué. Tous ces signes de contraction émotionnelle sont à aller libérer afin d’effectuer un travail accompli de nos difficultés.
Cette fameuse case « refoulé » n’est qu’un leurre temporaire pour nous permettre de survivre, en quelque-sorte, dans une situation de crise. C’est un moyen de se protéger, d’ignorer, de « contrôler » ce qui se passe en nous. Néanmoins, tout ce qui n’est pas réglé, digéré, vécu réellement, est agissant à l’intérieur de nous sans que nous nous en rendions compte. C’est pourquoi, tous les comportements que nous adoptons sont en réponse à notre vie, notre éducation, nos blessures profondes… Nous nous adaptons très fréquemment pour ne plus jamais ressentir ce qui nous a réellement affligé. Lorsque nous avons dû couper des liens, que des disputes ont eu lieu de manière non « rattrapables » ou bien que nous avons eu affaire face à la maladie, à la mort, à la perte… Offrons-nous ce cadeau de ressentir pleinement ce qui se passe à l’intérieur de nous. Toutes les émotions qui passent ne se bloqueront pas en nous… Elles seront libérées! Ensuite, le temps et le respect de notre rythme seront essentiels.
Tout deuil débute par un déni. « Non, ce n’est pas possible, je n’y crois pas ». C’est une étape tout à fait normale du processus du deuil. Nous dénions la réalité car elle est trop violente et agressive pour nous à ce moment-là. Alors, nous nous rassurons avec des images qui nous font du bien et qui nous apaisent. C’est une phase durant laquelle nous ne sommes pas capables d’intégrer la réalité.
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » Lamartine
Par la suite, nous pouvons rechercher toutes les solutions possibles et inimaginables pour ne pas que cela soit réel. Alors, nous pouvons par exemple regarder sur les forums quelles les possibilités qui s’offrent à nous nous ou à la personne concernée pour transformer la situations. Nous sommes dans une phase de collecte d’informations pour tenter de maintenir sous contrôle ce qui nous effraie le plus. Dans ces phases-là, nous mobilisons toute notre énergie. Nous avons espoir et croyons que la situation peut évoluer, changer. Nous sommes dans l’action.
« La mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable. » Paul Valéry
Alors, quand nous réalisons que ce que nous mettons en place ou pensons pouvoir « sauver » ce qui se passe, la colère peut nous envahir. Dans le cas d’une maladie nous pourrons penser que cela est la faute du médecin ou d’autres intervenants dans le processus de guérison, ou bien que nous aurions dû faire plus, différemment….Entre culpabilité et colère, cette phase de révolte nous permet réellement d’exprimer ce qui se passe en nous. C’est une première phase de réalisation de cette réalité qui nous afflige profondément.
« Ne mettez pas d’obstacle au mouvement de la douleur. Laissez-le mûrir. »Krishnamurti
À ce moment-là, la personne réalise que l’annonce faite va être réalisée. C’est un moment d’abattement total, nous n’avons plus d’énergie, nous pouvons pleurer énormément. Nous n’avons plus goût à rien, nous avons besoin de dormir, de nous reposer, de suivre le rythme de notre corps…
« Parler de ses peines, c’est déjà se consoler. »Albert Camus
Cette dernière phase est la sortie du deuil. Nous acceptons alors de continuer à vivre avec l’annonce qui a été faite. Nous choisissons délibérément d’avancer avec cette nouvelle et nous faisons preuve de beaucoup de courage pour aller de l’avant. Cela n’enlève pas l’amour, la sincérité, l’attachement à cette personne qui ne fait plus partie de notre vie (de manière physique ou distancielle). Néanmoins, nous acceptons le réalité d’un souvenir passé.
« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. »Khalil Gibran
Nous pouvons rester bloqué à une des étapes du deuil, c’est en ce sens que le travail thérapeutique peut nous accompagner à vivre pleinement nos émotions afin que le travail de cette perte soit complet.
Alors, ce challenge de retrouver joie, énergie, volonté, envies après un deuil nous est présenté. Nous serons alignés, en conscience et en accord avec ce que nous vivons.
Une perte, quelle quelle soit, est un traumatisme, qui est nécessaire d’affronter afin de reprendre le pouvoir sur notre vie et nos décisions. La douleur d’un manque de lien, de proximité, de contact physique avec cette personne s’estompera mais le lien n’est jamais totalement coupé pour cette vie et celles d’après…
« La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant. »Christian Bobin
Sources:
– Aimer, perdre et grandir: Jean Monbourquette
– Wabi Sabi: Tomas Navarro
Je m’appelle Julia et je suis thérapeute. Passionnée par le fonctionnement humain, je suis spécialisée dans l’accompagnement holistique (lien corps/esprit). Je suis actuellement une formation de pratique à la psychothérapie.
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Arrêter de culpabiliser, c’est déjà prendre conscience de notre valeur. Pour créer notre réalité, vivre ce que nous désirons, il est primordial de faire le point sur qui nous sommes et ce qui est important pour nous. En effet, culpabiliser est un moyen de nous continuer à croire que nous sommes « inférieurs », « nul », « moins que », « trop ci, ou trop ça…. ». Et pourtant, c’est souvent une perception biaisée qui nous fait miroiter cela. Mais pas la part de nous qui est confiante, sereine, prête à vivre des expériences constructive.
« La culpabilité et le péché ne sont que des peurs du passé » Charles P.Curtis
1. Culpabiliser, c’est déjà penser que l’on n’a pas le droit de culpabiliser! C’est ce cercle vicieux dans lequel nous sommes pris, sans fin. En effet, c’est ce sentiment selon lequel nous ne « méritons pas mieux » ou nous « méritons » ce qui nous arrive, car nous avons mal fait. En effet, si vous avez tendance à régulièrement douter de vous-même, de vos capacités, de vos compétences et de votre image, il est fort possible que vous souffriez de culpabilité. Repensez à la dernière fois où vous vous êtes senti coupable de quelque-chose, comment cela se manifestait-il dans votre corps ?
2. Nous nous sentons régulièrement angoissés! C’est un des éléments indissociables de la culpabilité. Elles peuvent être chroniques, régulières ou plus rares… Elles sont vivent ou plutôt latentes. Elles nous prennent de court, par surprise. Elles peuvent survenir dans un environnement dans lequel nous « devrions » nous sentir pourtant bien, en sécurité. Elles sont incompréhensibles et nous prennent énormément d’énergie. Repensez à la dernière fois où vous vous êtes senti angoissé, comment cela se manifestait-il dans votre corps ?
3.Vous utilisez cette phrase « Oui, mais si j’avais fait comme ça… les choses se seraient passées comme ça ». Comme si vous aviez le pouvoir de tout, tout le temps, avec tout le monde. Il est important de remettre dans le contexte que la culpabilité ne survient que si traumatisme il y’a, dans lequel justement nous pensons porter l’entière responsabilité. Cela explique notamment pourquoi dans la même situation, deux personnes ne réagissent pas forcément de la même manière. L’une va se sentir coupable, et l’autre non.
« Les traumatismes infantiles nous suivent à l’âge adulte, c’est une charge que nous porterons toute la vie »
1. La première question a vous poser dans ce cas là est la suivante: Avez-vous fait du mieux que vous pouviez ?
Si la réponse est oui, alors sachez que vous n’auriez pas pu faire plus. Lorsque nous souffrons de culpabilité, nous pensons souvent être le responsable de tout. Néanmoins, dans les interactions sociales par exemple, la responsabilité est toujours partagée. Hormis le fait que certaines personnes communiquent mieux que d’autres, parce qu’il n’est pas si aisé de s’exprimer avec clarté et droiture, dés lors que l’intention de départ est bienveillante, il n’y a pas de raison de culpabiliser. Nous pouvons alors constater que la culpabilité repose sur des mécanismes bien plus profonds.
Néanmoins, si l’on en vient à culpabiliser, c’est que cela touche notre réservoir d’estime de nous-même. C’est à dire, que nous avons souvent attiré à nous la déception, la désillusion, l’humiliation, la trahison… Qui nous ont conditionné à penser que nous avons provoqué parfois provoqué des tempêtes autour de nous.
Aucune discussion dans laquelle nous livrons nos émotions ne devraient provoquer des conflits ou des disputes. Tout simplement car dans un monde idéal, chacun a travaillé sur lui, et donc, prend du recul par rapport à ce que les uns et les autres partagent.
2. Ensuite, l’idée est que vous puissiez comprendre que ne rien prendre personnelle sera l’une des clé de votre libération intérieure. Pensez-vous réellement que vous affliger cette souffrance d’être dans l’illusion que vous auriez pu faire mieux vous fera changer les personnes et les situations autour de vous ? Vous avez un pouvoir intérieur: être vous-même, authentique et en accord avec votre réalité. Mais vous ne pouvez pas toujours vous sur-adapter pour satisfaire les uns et les autres. Epargner les autres ne fera que retarder votre épanouissement personnel. Alors, ne prenez rien personnellement et observez le comportement des personnes avec qui vous êtes en interaction. Vous pourriez être surpris
3. Pour terminer, notez très régulièrement, dés que vous le pouvez, les situations dans lesquelles vous culpabilisez. L’idée est de comprendre que (ceci est tout sauf un hasard) nous ne culpabilisons pas au contact de certaines personnes, et pourtant avec certaines autres c’est quotidien. Il y’a alors un facteur à franchement observer: la capacité des autres à nous culpabiliser malgré nous. Cela peut être franc, tacite, expressif ou silencieux. Et pourtant.. les conséquences sont les mêmes. Surtout pour une personne qui souhaite bien faire, faire plaisir, s’adapter. Votre générosité n’est pas à offrir à tout le monde et s’il vous arrive que votre sensibilité vous joue des tours, sachez que vous pouvez travailler dessus.
La culpabilité concerne souvent les personnes sensibles, qui ont beaucoup à offrir de par leur empathie, intelligence émotionnelle et générosité naturelle. Cependant, tout le travail pour eux sera de libérer la culpabilité pour ne pas porter sur leurs épaules le poids de ce qui passe autour d’eux. Chacun est responsable !
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Références bibliographiques:
– La maîtrise de l’amour: Don Miguel Ruiz
– les 4 accords toltèques: Don Miguel Ruiz
– Un livre bien ordinaire: Charles P.Curtis
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Il est normal d’être débordé, surmené, dépassé parfois. Les émotions sont des énergies qui nous traversent et qui nous guident intensément. Découvrez 5 clés pour les gérer.
« Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le coeur des hommes » Albert Einstein
L’idée de gérer l’émotion pour s’en débarrasser peut nous traverser l’esprit. Et pour autant, il est illusoire de penser que nous pouvons nous défaire d’elles seulement au pouvoir de notre intention. D’une part, parce que le soulagement ne serait que temporaire. Et d’autre part, parce qu’elles sont un indicateur puissant de ce que souhaite nous communiquer notre inconscient. Le tout, est de pouvoir les décrypter.
L’angoisse, par exemple, décrit un état de mal-être intérieur qui nous est inconnu. Alors, dans ce cas-là, nous transformerons ce mal être en stress afin d’avoir une explication à celui-ci. Par exemple, si nous sommes angoissé et un mal de ventre se déclenche, nous allons inconsciemment tenter de nous raccrocher à une justification pour nous soulager. Cela ne sera que passager, car l’angoisse de fond n’ayant pas été conscientisée, elle se représentera sous une autre forme. C’est le cas, notamment, des problèmes de peau qui se déplacent de zone corporelle ou bien qui se transforme. Nous pouvons souffrir d’acné, puis ensuite, d’eczéma. Le conflit psychique originel est le même.
« S’inquiéter, c’est du temps perdu. Utilisez la même énergie pour faire quelque chose qui vous inquiète. » Oprah Winfred
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Alors, c’est parti pour la présentation de ces 5 clés:
1.Observez-vous: Avant de rejeter nos émotions, il est primordial d’adopter une posture de recul. Si nous voyons nos émotions comme des enfants qui nous appellent, nous ne pourrons plus jamais les renier. Elles sont là, et elles nous délivrent un message qui peut nous permettre d’avancer. Essayas, à chaque fois qu’une émotion se présente, de noter laquelle elle est.
2. Analysez-vous: Après l’observation, peut-être très intéressant de décrire les zones de notre corps concernées et les sensations qui nous parcourent. Nous pouvons nous poser les questions suivantes: Est-ce que je somatise ? Quelles problématiques mon corps exprime t-il? Où est-ce que je ressens une émotion ? Est-ce qu’elle est récurrente ? Quel évènement a provoqué cela en moi ? Est-ce que c’est lié à une situation? A une personne ? A une impression que j’ai ? A une peur ?
3.Comprenez-vous: En fonction des zones localisées et des émotions décelées, nous pouvons alors nous comprendre d’avantage. Mais, ce travaille d’introspection est déjà primordial pour avancer et libérer notre corps du poids qu’il porte. Vous pouvez alors trouver en faisant des recherches, ce que veut vous communiquer votre inconscient au travers de votre corps. C’est un outil vraiment précieux, qui traduit se qui se passe dans votre vie psychique. En plus, il est à disposition! Si cela vous est trop fastidieux, la thérapie est faite pour cela. C’est un moyen de connecter votre esprit et votre corps afin que l‘inconscient devienne conscient. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt, mais plutôt en prenant le temps de partir à la découverte de nous-même.
4. Autorisez-vous: Il est très fréquent que nous souhaitions chasser ce qui est en nous, parce-que cela nous encombre. L’exemple concret du poids que l’on veut perdre, est très parlant. Nous avons a tout prix envie de nous débarrasser de ce qui nous pèse, et pourtant, est-ce que nous pouvons réellement chasser ce qui nous dérange aussi facilement ? L’idée est de comprendre que si nous n’allons pas à la source originelle du traumatisme, de la souffrance, du blocage, cela se transfèrera sous une forme différente. Alors, autorisons-nous à ressentir nos émotions en les vivant vraiment et honnêtement. Lorsque nous sommes en période de « down », vivons-le. Lorsque nous sommes en période « up », vivons-le. Lorsque nous sommes paisible, tranquille, vivons-le. Tout est bon à vivre dans notre expérimentation ! C’est un chemin… et non une simple destination.
5. Engagez-vous: Il est tant de vous engager envers nous-même. Nous pensons être nos ennemis, et pourtant, personne d’autre que nous-même ne vivra notre vie à notre place. Nous sommes mains dans la main, dans cette vie pour créer une réalité qui nous fait vibrer. Alors, nous sommes nous au même titre que nos émotions existent. Elles font partie de nous mais en les libérant, nous pouvons aussi les maîtriser plus facilement par la suite. Engagez-nous ! Faisons un pacte écrit, oral ou imaginaire afin de poser nos intentions envers nous-même. Les émotions seront au rendez-vous… Car prendre ce temps pour se considérer, est un acte d’amour-propre très fort. Marquez le coup… l’idée est que cela soit symbolique
Pour conclure, la guérison passe par l’accueil de nos émotions et la libération de celle-ci par l’observation, l’autorisation, l’engagement. L’écoute de vous-même vous permettra réellement de signer une nouvelle relation envers vous-même.
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Crédit Photos: Ubbersuggest
Sources:
– Wabi Sabi: Tomas Navarro
– Espoir: Aurore Roegiers
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Qui es tu? Nous pensons souvent que c’est notre posture sociale ou professionnelle qui nous caractérisent. D’ailleurs, quand nous devons nous présenter, ce sont ces informations que nous offrons sur un plateau directement.
Aujourd’hui, je vous partage un extrait d’accompagnement avec une jeune femme qui est sous pression. Changer de travail, trouver un travail à la hauteur de ses exigences, évoluer… telles sont ses préoccupations. Notamment, pour répondre aux attentes de la société, de sa famille, de son entourage proche.
Lorsque nous avons baigné dans une structure familiale dans laquelle la posture sociale est un pré-requis pour être accepté, nous pouvons très vite avoir peur de ne pas être à la hauteur. Alors, entre comparaison, manque d’estime de soi et confiance en soi défaillante…nous pouvons perdre pied.
« On est ce qu’où est ; vous ne me referez pas. » Victore Cherbuliez
Nous avons parfois l’impression qu’être fort, c’est avoir un statut social » haut classé ». Quand on nous pose la question: « Qui es-tu », nous pouvons alors, volontairement ou non, omettre certaines informations pour éviter la comparaison.
Cela peut être une grande souffrance car la peur d’être rejette peur pointer le bout de son nez à tout instant. Alors, dans une configuration amicale ou familiale dans laquelle le poste que nous occupons est primordial, nous pouvons réellement ne pas être à notre place et complexer.
Pression, mensualisation, surmenage…Cela peuvent être des difficultés qui rajoutent une souffrance à notre quotidien.
« Il y a des moments où l’on croit être en plein brouillard, et ce n’est que de la buée sur le pare-brise. » Grégoire Lacroix
Nous sommes notre identité. J’en parlais dans cet article, précédemment. Nous pouvons avoir tendance à penser que nous sommes notre personnalité, mais la réalité est que nous sommes nous. C’est à dire, tout ce qu’il reste sans ce derrière quoi nous nous cachons: travail, couple, famille, amis…
Si demain vous êtes handicapés, comment vous vous définirez vous ?
Prendrez-vous votre posture sociale pour parler de vous ?
Penserez-vous que vous n’avez que des qualités au travers ce que vous faites ?
J’aime prendre cet exemple car il nous montre à quel point, si nous sommes coupés de ce qui nous permet de faire, nous pourrons, d’avantage, être. Et, vibrer qui nous sommes. Cela permet de réfléchir et de se poser des questions importantes, au quotidien.
« Les vocations se manifestent d’une façon négative, c’est-à-dire qu’on sait très bien tout ce qu’on ne veut pas être, mais qu’on ne sait pas ce qu’on veut être. » Jean Dutourd
Nous sommes ce que nous étions avant même de savoir parler.
Il nous est souvent difficile de nous décrire, et pourtant, c’est un exercice très intéressant.
Il nous arrive de nous perdre en nous identifiant à ce que nous faisons, mais ce qui restera après notre mort sera ce que nous étions avant notre naissance.
« Paraître, voilà qui est, pour beaucoup, une raison d’être. » Samuel Ferdinand Lot
Crédit photos: Nihal Demirci, Jez-Timms, scott-broome, Miguel bruna, Karsten Würth.
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C’est ma personnalité ! J’entends souvent cette phrase, et pourtant… Pas forcément. Nous faisons souvent une confusion entre ce qui nous caractérise vraiment et ce qui constitue notre personnalité. Ce sont deux notions bien distinctes qu’il est intéressant de comprendre pour les utiliser à bon escient.
Souvent, nous pouvons nous coller des étiquettes depuis notre plus tendre enfance, que nous pensons être notre identité. Il s’avère que si nous les utilisons pour nous cacher derrière, cela est dommage car nous avons une marge de manœuvre bien plus importante que ce que nous croyons.
Je suis sûre que vous vous êtes déjà posé les les questions suivantes:
« Le moi de l’homme n’est pas réductible à son identité vécue »Jacques Lacan
Notre identité est notre essence. C’est notre package! Nous naissons avec un bagage plus ou moins riche, c’est de celui-ci dont nous parlons. Si nous voulons emprunter le terme de « moi »ou « soi », nous pouvons tout à fait.
Notre identité est pure, propre, lisse. Elle est, par le fait que nous sommes. En ce sens, nous pouvons intégrer à notre identité:
L’aspect légale:
L’aspect historique:
Nous pouvons peut-être rajouter de nombreux éléments à cette description. Certains porteront fièrement ces facettes de leur origine, et d’autres les renieront car le bagage sera trop lourd à porter. Il est vrai que nous nous éloignons parfois de notre identité, pour y revenir des années après…
« Quand on demandait à Blaise Pascal sa carte d’identité, il sortait un billet de 500 francs » Steven Wright
La personnalité est la part de nous qui enregistre toutes nos expériences, vécues positivement ou négativement. C’est comme une bibliothèque qui classe les expérimentations. Nous pouvons d’ailleurs l’appeler « ego », si cela résonne mieux. Cette bibliothèque permet à notre inconscient d’aller y chercher les éléments qu’il a en sa possession pour s’adapter à une situation.
Nous nous construisons une personnalité en rapport avec notre contexte familial, social, économique, relationnel…Une image, apparence, qui nous permettrait de nous adapter à notre environnement.
Alors, quand vous entendez de vous « Petite, tu était comme si », ou « Tu as toujours été comme ça ». De quelles périodes parlent les personnes qui vous décrivent ? Quel âge aviez-vous selon eux ?
Grâce à elle, nos réactions sont orientées. Elle est comme une armure de protection, qui n’en est pas vraiment une. En effet, c’est comme si notre personnalité recouvrait notre identité profonde.
Ce voile peut parfois nous desservir car il recouvre notre pureté, vulnérabilité, sensibilité. Le travail thérapeutique, par exemple, nous permet d’estomper ce voile afin que notre essence ressorte et brille, réellement.
« Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité » Proverbe africain
La différence entre notre identité et notre personnalité est que l’une nous compose entièrement alors que l’autre se construit en fonction de notre vécu.
Nous pouvons travailler sur notre personnalité, afin de démêler ce qui nous convient ou non. Néanmoins, nous ne pouvons modifier notre essence pure car elle est ce qui nous est vital.
Par exemple, si nous refusons d’écouter un besoin, il s’imposera à nous. Cela en est de même pour notre identité. Nous ne pouvons la renier car elle est, nous.
« L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme au long de l’existence » Amin Maalouf
Il arrive souvent que nous nous éloignons, au cours de notre vie, de notre plus grand désir d’enfant. Cela peut être jouer d’un instrument de musique, faire du théatre, chanter, dessiner…
La société, notre entourage, des priorités… Beaucoup de paramètres peuvent nous avoir éloigné de notre trajectoire. Et pourtant, ce qui compose notre enfance pourra ressurgir au moment où nous y attendons le moins.
Quelles informations de toi, enfant, as-tu? Sais-tu qui tu étais ?
Sache que rien a changé, tout est resté intact en toi.
« La véritable identité n’est pas celle qui est inscrite sur le passeport. Si je dois être citoyenne, je serai citoyenne du monde » Hiam Abbass
Crédit photos: Héctor J.Rivas, Nadine-shaabana, Jamie Street, Hannah Xu, Ben sweet.
Je m’appelle Julia et je suis thérapeute. Passionnée par le fonctionnement humain, je suis spécialisée dans l’accompagnement holistique (lien corps/esprit). Je suis actuellement une formation de pratique à la psychothérapie.
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Estime de soi ou confiance en soi? Nous avons souvent une hésitation entre ces deux termes qui composent l’image de soi. Nous avons vu, les semaines précédentes, les 5 principales injonctions que nous avons reçues dans notre enfance. Ces drivers vont influencer toute notre vie car notre développement d’enfant nous attachera à ce que l’on nous renvoie de nous-même. Cela peut nous amener à de bien nombreux sacrifices par méconnaissance de nous-même. Alors, si nous souhaitons gagner du temps, il est nécessaire d’apprendre à se considérer soi, avant d’attendre cela de la part de notre entourage: (conjoint(e), amis, famille…)
Aujourd’hui, nous allons évoquer le sentiment de nullité que nous pouvons tous plus ou moins rencontrer tout au long de notre vie.
“Il est sans comparaison plus facile de faire ce qu’on est, que d’imiter ce qu’on n’est pas.”
Lorsque l’on parle de sentiment d’infériorité, nous parlons inévitablement de rapport de force et d’estime de soi à booster. Dans cette vidéo, je vous exposais les situations que j’ai pu rencontrer qui m’ont particulièrement interpellées. En effet, dans trop nombreux discours nous pouvons identifier des conflits remarquablement destructeurs. Non pas en terme de contenu, mais plutôt de contenant.
Le rapport implique une personne ayant l’ascendant (physique, émotionnel, psychique) sur quelqu’un d’autre. Si l’on suit ce principe, les rôles peuvent tout à fait s’inverser. L’idée est d’en sortir sereinement pour ne plus cultiver ce « jeu d’égo ». En effet, ce ne sont pas forcément les mots qui peuvent marquer un esprit (bien qu’il ne faille surtout pas négliger l’impact des mots). C’est plutôt l’attitude que nous adoptons en réponse à ces mots qui est réellement dommageable pour notre construction.
Exemple: une personne qui se force à suivre un proche à un évènement auquel elle n’a pas envie de se rendre.
Cela peut sembler tout à fait anodin, car cela peut l’être sur une courte durée. Néanmoins, quand cela fait des années que le schéma s’est ancré de manière répétitive dans les habitudes d’une personne, c’est plus compliqué. Nous ne parlons pas du fait de suivre une autre personne, mais de négliger ses besoins et ses envies propres sur du long terme.
Voila un élément important de l’estime de soi: la connaissance et le respect de nos besoins.
Alors, si tu te sens ou as pu te sentir inférieur aux autres en général, qu’est-ce qui t’a amené à penser cela ? Respecte-tu tes besoins en général ou as-tu l’habitude de répondre à ceux des autres pour leur apporter ce qu’il te manque dans ta vie ?
« Regretter ce que l’on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce que l’on hait » Jean de la Bruyère
Nous nous sentons souvent nulles lorsque nous nous comparons. C’est un sujet qui est très intéressant car il ne concerne justement, pas tout le monde. J’aimerais faire un parallèle. Plus nous sommes présents sur les réseaux sociaux, plus nous pouvons avoir tendance à nous comparer. Le constat est assez unanime: nous sommes souvent bien moins motivés après avoir fait un tour sur instagram, qu’après.
Nous comparer parce que c’est ce que nous avons constaté dans notre système familial. Par exemple, entre frères et soeurs, nous avons pu être comparé. Ou bien, avec d’autres enfants, à l’école (ce qui arrive très régulièrement). Nous avons pu retirer de diverses expériences la leçon suivante: « La vie est un rapport de force, je dois être le meilleur pour survivre ». En général, survivre c’est manger ou avoir suffisamment d’amour pour se sentir digne d’être aimé.
La comparaison tient ses sources à deux moments d’identification différents de note développement. Il est intéressant de remarquer à quel moment nous nous sentons « nulles »:
Cela ne signifie pas la même chose. Le premier révèlera un manque d’estime de soi. Le deuxième, un manque de confiance en soi. Bien souvent, cela dépend des modèles parentaux que nous avons reçu ainsi que les « efforts » que nous avions à faire pour recevoir de l’amour et des limites. Cela devrait être reçu de manière naturelle, mais la réalité en est toute autre.
« Celui qui aime n’a pas besoin de comparer: quand la comparaison entre par la porte, l’amour sort par la fenêtre »Yahya Haqqï
Nous pouvons avoir peur d’être rejette simplement parce que nous-même, nous avons pu nous sentir rejeté. Notre estime de nous-même nous joue des tours. En ce sens, cela est bon de creuser d’où nous tenons la source de ce conflit interne. Par le simple fait que nous allons entretenir tout naturellement une forme de culpabilité à nous émanciper, vivre pour nous, prendre soin de nous.
Le rejet est l’une des 7 blessures de l’enfance qui conditionne notre vie entière. En effet, je pense par exemple aux petites filles dont l’angoisse d’une vie est de perdre l’objet d’amour, notamment le premier, leur mère. Alors, dans les situations où elles tiennent particulièrement à une femme, elles peuvent se sentir totalement soumises à ces angoisses (inconscientes, bien-sûr). Ce qui les poussera à agir pourra souvent être l’angoisse de perdre plutôt que la volonté de respecter ses besoins propres. Je parle bien entendu ici d’une petite fille qui aurait bien grandi, en âge de raisonner et de prendre du recul sur elle-même.
Nous sommes bien souvent conditionnés à répondre aux besoins des autres avant les nôtres. Se connaître et se comprendre sont le chemin d’une vie car nous sommes en évolution permanente. Si nous avons peur d’être rejetté, cela prend sa trace dans le rejet que nous avons ressenti étant bien plus petits. Une menace de perdre l’amour d’un être qui nous est très cher, et cela pourra nous suivre, imprégné dans nos cellules.
Lorsque l’on se sent rejetté, nous pouvons tout simplement repenser notre manière d’entretenir notre relation envers nous-même. Que faisons-nous par peur de perdre l’autre ? Qu’attendons-nous que l’autre fasse pour nous, si nous le menaçons de rejet ?
« Un bon maçon ne rejette aucune pierre » Proverbe néerlandais
« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. » Albert Einstein
Crédit photos: Benjamin Davies, Austin Mabe, Ryan Holloway, Dan Gribbin, Aaron Burden, Vladimir Fedotov.
Je m’appelle Julia et je suis thérapeute. Passionnée par le fonctionnement humain, je suis spécialisée dans l’accompagnement holistique (lien corps/esprit). Je suis actuellement une formation de pratique à la psychothérapie
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Être écouté(e), c’est être pleinement accueilli, dans tout ce que l’on est. Les nombreux conflits lors de ruptures, de divorces ou bien même de situations quotidiennes nous montrent la difficulté que peut engendrer la communication entre deux personnes. Nous sommes des êtres uniques, avec des modes de pensées, des attitudes et des comportements plus ou moins divergents. Pourquoi, alors, est-il si difficile d’écouter l’autre, pleinement, parfois ? Comment résoudre ce sentiment partagé de ne pas être écouté ? Quelles sont les solutions qui s’offrent à nous dans ce cas là ?
« Parler est un besoin, écouter est un art » Goethe
Tout ce que nous attirons à nous, part de nous-même, avant tout. La révélation de cet article est alors de garder en tête que si nous ne nous sentons pas écouté(s), la première chose est de revenir à nous. Nous pouvons commencer avec cette première question: « Est-ce que je suis à l’écoute de moi? ». En effet, nous visons ici le désir qui anime notre vie, notre coeur, notre âme. Pour ce qui est du mental qui se lamente bien souvent de tout et de rien, il est un peu laissé de côté dans cette thématique.
Cette introspection nous permet de reprendre notre responsabilité, à chaque instant de notre vie. Cela est plus ou moins évident, surtout lorsque nous avons « la tête dans le guidon ». Et pourtant, c’est inévitablement constructif de revenir constamment à soi pour réajuster notre état d’esprit. De lui, part tous les évènements de notre vie.
À partir de cette étape, nous pouvons déterminer si, dans notre vie, nous adoptons une posture d’écoute active ou bien s’il nous est difficile d’être ouvert aux échanges. En effet, nous recevons souvent ce que nous donnons. Néanmoins, cela n’est pas de la manière que nous le souhaitons, forcément. Cette règle universelle nous permet réellement de remettre à jour, constamment, notre attitude. Elle détermine notre vie entière.
Par exemple, une personne ayant pour driver « fais plaisir » et « sois parfait » sera bien souvent tellement tournée vers l’autre qu’elle sera déçu de ne pas recevoir ce qu’il donne, sous la même forme. Elle se demandera alors: « Pourquoi est ce que je ne suis pas écouté(e)? ». « Pourquoi on ne m’écoute pas? ».
« Bien écouter, c’est presque répondre » Pierre Carlet de Chamblain Marivaux
Lorsque l’on ne se sent pas écouté(e), profondément, il est intéressant de se demander pourquoi. Non pas pour focaliser sur la raison en particulier, mais pour trouver des solutions.
Lorsque l’on vit cela au sein du couple, ou bien même dans d’autres aspects de notre vie, nous pouvons nous demander si cela a toujours été ainsi. En effet, peut-être que nous ne nous sommes jamais réellement sentis écouté(e) depuis le début de la relation mais nos exigences ont évoluées. Il en va de soi que nous sommes de plus en plus proches lorsque nous apprenons à nous connaître, vraiment. De ce fait, nos besoins et nos attentes peuvent être décuplés.
Alors, il sera intéressant d‘exprimer nos ressentis, dans ce cas-là. Admettre que nos besoins vitaux ne sont pas comblés est un des premiers pas de la guérison lorsque nous avons le sentiment de ne pas être écouté(e). En effet, s’il nous est impossible de nous impliquer à nouveau dans une relation pour cette raison, c’est peut-être que c’est un fondement qui est important pour nous. Le renier ne fera probablement que prolonger ce sentiment d’impuissance face à l’autre.
Être à l’écoute de soi, c’est aussi cela: pouvoir s’observer consciemment et sans jugement. Alors, loin de la dépendance affective, nous pouvons lier des relations saines, qui nous comblent d’amour et de bienveillance. Il est important de différencier des relations d’addiction qui nourrissent nos blessures à des relations d’amour inconditionnel qui nourrissent notre coeur.
» Parlez à un homme de lui-même, il vous écoutera pendant des heures » Benjamin Disraeli
Il semble souvent que lorsque nous ne nous sentons pas écouté(e), certaines interférences puissent s’être greffées dans notre discussion. Avez-vous une idée desquelles? Avez-vous le sentiment que le cadre dans lequel vous échangez n’est pas tout à fait propice à l’écoute ? Pensez-vous que vous pouvez améliorer cela ?
Voici 5 conseils que nous pouvons appliquer au quotidien lors de nos différentes discussions. Cela nous permet de créer une atmosphère propice à l’échange, le partage et l’écoute réciproque.
« Il m’arrive de me parler à moi-même pour être certain que quelqu’un m’écoute » Philippe GELUCK
Il y’a toujours des conséquences lorsque nous sommes dans l’incapacité d’écouter nos besoins. L’avantage est que nous gagnons du temps lorsque le monde extérieur nous informe de cela. En effet, si nous ne nous sentons pas écouté(e), c’est en quelque sorte parce que nous ne nous écoutons pas. Nous renions involontairement notre besoin intérieur et notre corps en souffre. En ce sens, voici les conséquences que nous pouvons relever:
» Qui parle sème, qui écoute récolte » Pythagore
Lorsque l’on veut être écouté, il suffit d’adopter en premier lieu ce comportement.En effet, une personne qui incarne cet art, montrera l’exemple. Il arrive trop souvent que nous remettions la faute sur l’autre, par méconnaissance que nous sommes responsables de ce que nous attirons à nous. Commencer à poser des cadres propices à la communication et une posture vraiment positive, d’écoute active, nous aidera dans de nombreuses situations.
Cela demande une conscience des contextes que nous empruntons pour communiquer ainsi que des limites à poser au quotidien pour recadrer cela.
Alors, êtes-vous prêts à embarquer pour cette aventure ?
Crédit photos: Brett Jordan, Thought Catalog, Joesef Key, Free to Use Sounds, Kuo- Chiao Lin, Arnaud Mesureur.
Je m’appelle Julia et je suis thérapeute. Passionnée par le fonctionnement humain, je suis spécialisée dans l’accompagnement holistique (lien corps/esprit). Je suis actuellement une formation de pratique à la psychothérapie
L’article « Je ne me sens pas écouté(e) » est apparu en premier sur CRÉE TA RÉALITÉ ☽.
« Ma relation amoureuse est catastrophique! » « Pourquoi j’attire les hommes toxiques? » « Pourquoi j’attire les hommes à problèmes ? » « Pourquoi j’attire les menteurs ? » « Pourquoi j’attire les hommes immatures ? «
Ces questions, très fréquentes, dépeignent un tableau plutôt définitif des difficultés relationnelles en amour. Nous rencontrons un homme, il nous plait physiquement ou psychiquement et nous nous engageons avec lui. Les mois passent, la flamme s’éteint petit à petit et nous reprochons à l’autre de ne pas avoir su nous apporter ce dont nous avions besoin. Nous nous retrouvons seule, triste et désespérée que cela recommence à nouveau.
Alors…Pourquoi attirons-nous le même type de relations?
Ces derniers jours, plusieurs femmes m’ont confié avoir des problèmes de relation amoureuse. Elles me racontent leurs désillusions et leurs envies de rencontrer enfin un homme « bien », « sain », « loyal », « honnête ». En fait, elles sont confuses car elles ne savent pas réellement pourquoi elles ont cédé à ce type d’homme, qui ne les a pas réellement transporté, dés le début.
« La magie du premier amour, c’est d’ignorer qu’il puisse finir un jour » Benjamin Disraeli
Il en va de fait que les nombreux témoignages enregistrés, de femmes désespérées, laissent à penser que les hommes sont de terribles prédateurs. La gente masculine qui en témoigne peut d’ailleurs admettre que le machisme peut les pousser à agir de manière irrespectueuse, voire déloyale. Totalement ! Mais, leur réputation n’est pas forcément justifiée, elle est plutôt à équilibrer…
En effet, il n’y a pas de « mauvais hommes » et de « bonnes femmes ». Il n’y a que des être humains qui revivent leur blessures profondes aux côtés de ceux et celles qui leur permettent. Il n’y pas de sexe à prendre en compte dans ce principe. L’humain évolue malheureusement par la souffrance.
Néanmoins, nous avons plusieurs parts à l’intérieur de nous-même: la part masculine et la part féminine. Si nous devons résumer très largement notre raisonnement, le but de notre vie est d’équilibrer ces deux parts en nous. En ce sens, dans nos relations amoureuses, nous apprenons de l’autre et vice versa. D’ailleurs, il est plus enrichissant de pouvoir vivre avec notre opposé que notre similitude, même si les difficultés peuvent être au rendez-vous.
En effet, sans une communication adéquate, nous pouvons tomber dans le « tu qui tue ».
Lorsque nous rencontrons un homme, peut-être dans l’illusion du prince charmant romantique qui viendra illuminer notre existence, nous sommes sous influence. En effet, un homme, au même titre qu’une femme, ne pourra venir illuminer notre vie seulement si nous nous connaissons suffisamment pour exprimer nos besoins. C’est la base de toute relation, qui nous permet de revenir dans notre zone d’intimité plutôt que de pointer l’autre du doigt comme ne sachant pas lire en nous.
Nous avons tendance à l’oublier, au profit des ébats des premiers temps et des moments merveilleux qui nous tiennent en haleine. Mais, une fois la routine installée et les habitudes prises, qu’est-ce qui nous fait réellement tenir ?
Il me semble avoir une réponse très claire…Nous pouvons pointer du doigt le côté « fleur bleu » de cet aspect, et pourtant, il est fondamental. Ce qui nous fait tenir dans un couple, malgré les conflits, les déceptions et l’incompréhension, c’est l’amour authentique.
Entre deux personnes, c’est le seul pilier du couple qui soit fiable. En effet, dans les moments de tumultes, d’adversité, de mise à l’épreuve, de test, de combat, d’acharnement, de difficulté, c’est la seule chose qui soude deux êtres en souffrance.
Ressentir un blocage avec un homme nous rend forcément malheureuses. En effet, nous aimerions pouvoir nous ouvrir, nous livrer, nous confier comme lors de nos premières relations. Sans filtre, peurs, dissonances. Or, une accumulation d’émotions trop ancrée en générera forcément de la méfiance envers l’autre. Surtout, si, comme les femmes que j’ai rencontré, nous nous sommes engagés avec un ou une personne perverse narcissique.
« J’aimerais profondément rencontrer une belle âme et grandir à ses côtés ! »
L’objectif de notre existence est de pouvoir évoluer, grandir, s’élever. Il y’a beaucoup d’espoir mis sur une nouvelle relation amoureuse pour combler les failles laissées par la précédente. Mais, ne vaut-il pas mieux se reconstruire seule, avec des fondements solides, plutôt que de se lancer à nouveau dans un tourbillon plus ou moins encourageant ?
Nous le savons, et pourtant, la vie nous teste en permanence. Elle nous confronte à nos désirs les plus profonds mais aussi à nos choix. Si ceux-ci ne sont pas suffisamment solides pour résister aux examens de la vie, nous retombons forcément dans nos déceptions.
Gardons espoir. Malgré les doutes, les peurs et les preuves, la foi nous permet de tenir et de croire à l’humanité, dont la perception bouge à mesure que nous évoluons nous-même.
Psy, magnétiseur, médium, kinésiologue, ostéopathe, chiropracteur… Toutes les alternatives nous permettant de creuser en nous ont été envisagées, et pourtant, nous n’y arrivons pas ?
Sommes-nous allées creuser dans notre héritage transgénérationnel? Savons-nous ce que les femmes de notre lignée familiale ont vécu? Si oui, avons-nous déjà sérieusement envisagé de débloquer les liens qui se transmettent automatiquement à chaque naissance?
Étonnemment ou non, nous pouvons trouver dans ces liens un principe de répétition assez surprenant. En effet, si nous nous adressons toujours à des personnes dans une nouvelle relation amoureuse, qui nous fera ressentir de la violence, de l’humiliation, du rejet, de l’abandon… Nous pouvons nous poser la question: Y’a t-il une influence qui encourage mes actes d’engagement au sein de mes choix relationnels ?
Voici un titre de l’artiste Grand corps malade qui remercie les femmes des pus belles valeurs qu’elles apportent à l’humanité.
Nous avons beaucoup à offrir, d’ailleurs tout autant que les hommes qui savent, eux aussi se remettre en question et grandir.
La question du sexe est secondaire car nous sommes tous des êtres humains. Nous sommes égaux dans notre statut, de par notre existence.
Pour terminer, posons nous la question suivante : Y’a t-il de l’amour authentique dans la relation dans laquelle je suis actuellement?
Crédit photo: Tim Mossholder, freestocks, khamkeo-vilaysing, priscilla-du-preez
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