Les écoles s’affrontent sur les aspects à privilégier (thérapeutique, martial, méditatif, compétitif), la question des styles, les degrés de filiation, les reconnaissances institutionnelles (états, fédérations).
Tout cela occulte les motivations inavouées et les enjeux réels. En effet, le pouvoir de décréter ce qui est légal et légitime permet d’augmenter ses parts de marché. Alors qu’est-ce qui fait finalement la valeur du tai chi chuan? Lorsque l’on prend conscience qu’il n’existe pas une essence du tai chi chuan, on peut alors se concentrer sur ses aspects constitutifs. On se libère de la peur de trahir cette essence ou de l’obligation de la retrouver.