Cette semaine, Variations se conjugue au temps du confinement, avec pour mot d’ordre bienveillance et rêverie : comme beaucoup d’entre vous, nous sommes assignés à résidence, mais nous nous sommes donné pour ligne directrice de combattre l’anxiété !
Alors comme beaucoup d’entre vous, on apprend à travailler à distance, chacun de son côté, à occuper des journées qui pourraient vite tourner à l’oisiveté.
Cette semaine, dans ce numéro de Variations, nous donnons la parole comme à l’habitude à certains de ceux qui font la culture qu’ils soient artistes ou acteurs culturels : plus précisément à ceux qui ont bien voulu nous livrer leurs interrogations et leurs états d'âmes en ce moment particulier de l’histoire de l’humanité. Certains nous parlent de lectures, d’autres de leurs appréhensions, de cinéma et de bien d’autres choses … Arrivent-ils à créer ? Se découvrent-ils de nouvelles passions ? Que font-ils pour occuper leurs journées?
La culture est souvent présentée comme le parent pauvre de l’économie. C’est souvent la dernière roue du carrosse et les acteurs culturels se battent pour voir leur projets pérenniser et dans bien des cas devenir totalement indépendant des bailleurs de fonds et autres mécènes.Alors,on s'intéresse également à l’impact du confinement annoncé par l’Etat sur les entreprises et autres associations culturelles, sur le secteur de l'événementiel et du cinéma ainsi que la production audiovisuelle.
Pendant 90 minutes, nous vous offrons ce qui deviendra une petite archive du confinement des années 20 au Maroc.
Hicham Daoudi de la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objet d'art (CMOOA) à Casablanca et de la galerie d’art, Le comptoir des Mines à Marrakech, refuse de se laisser abattre et travaille à ses projets futurs.
Les cinémas ont été les premiers touchés par les fermetures administratives imposées par l’Etat pour pallier à la propagation du Covid 19, nous avons discuté avec Sido Lansari de la cinémathèque de Tanger de l’impact d’une telle fermeture sur une structure particulière puisqu’avant tout associative.
Dans le secteur de l'événementiel, on parle d’un arrêt total de l’activité de tous les intervenants directs et indirects, alors que la saison venait à peine de démarrer. On dresse un bilan préliminaire avec Aziz Bouslamti, président Groupement Professionnel des Prestataires de l’Evénementiel au Maroc.
Se cultiver en confinement, rien de plus simple! Depuis le début de cette période, les initiatives se multiplient sur internet, retrouvez dans ce numéro une petite sélection plutôt sympa.
Dans ce numéro également, les témoignages de différents acteurs culturels marocains:
Mouna Belgrini, notre ex-collègue qui travaille à longueur d'année sur des projets culturels (danse, street art, mobilité artistique...)
Maria Daïf, actrice culturelle au mille projets, elle aussi nous raconte la réalité de son confinement.
Fouzi Chayab, directeur technique et entrepreneur en événementiel
Rita Ibn Khaldi, chargée de projets en événementiel
Hind Khourcha, chargée de projets en événementiel
Younes Lazrak, directeur adjoint d'un incubateur de talents web
Bendar Atifi, 1er assistant réalisateur
Youssef Barrada, directeur d'une entreprise de production audiovisuelle
Rime El Khalidy, chef d'entreprise culturelle
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