L’intelligence artificielle est en train de bousculer l’industrie du divertissement. Création, distribution, monétisation : tout est repensé sous l’angle de l’algorithme. Mais est-ce une opportunité ou une arnaque ? Entre contenus hyper-personnalisés, deepfakes, influenceurs virtuels et scénarios générés par IA, les artistes ont-ils encore un rôle à  jouer ? Qui contrôlera la valeur créée ? Et surtout, que devient notre plaisir en tant que spectateurs ? On en parle en mode Connected Mate dans un échange 100% interactif.

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Les voix humaines sont-elles en danger ? Les avancées spectaculaires des IA vocales, représentées notamment par ChatGPT et Gemini, nous fascinent autant qu’elles inquiètent les professionnels de la radio, du podcast et de l'audio. Derrière l’amusement de voir une machine simuler des émotions se cache une réalité plus inquiétante : la possible obsolescence des voix humaines dans certains secteurs.

À l’occasion du Paris Radio Show 2025, PPC et Alex ont enregistré en public et avec des invités un épisode sur la rencontre entre les Voix Humaines et IA. Durant cet enregistrement, les modèles vocaux de ChatGPT et Gemini ont été soumis à une série de tests : peuvent-elles exprimer des émotions authentiques ? Peuvent-elles raconter une histoire comme un comédien de doublage ou un animateur radio ?

“On assiste à un vol massif de voix”, dénonce Patrick Kuban, coprésident de United Voice Artists. Ces modèles s’entraînent sur des bases de données gigantesques, souvent sans contrôle, et permettent aujourd’hui de cloner une voix en quelques minutes. Le risque ? Voir des acteurs de doublage ou des animateurs radio remplacés par des clones numériques sans rémunération ni contrôle sur leur utilisation.

Face à ces inquiétudes, l’Union Européenne prépare une régulation stricte à travers l’AI Act, qui imposera transparence et consentement obligatoire pour l’utilisation des voix humaines. Mais cette réglementation ne sera appliquée qu’en 2026. En attendant, les professionnels de la voix doivent se mobiliser pour protéger leur métier.

Vers une hybridation homme-machine ? Loin d’être condamnées à disparaître, les voix humaines pourraient toutefois cohabiter intelligemment avec l’IA. Certains usages, comme la synthèse vocale pour les personnes atteintes de maladies neurodégénératives ou la traduction en temps réel avec conservation de la voix originale, montrent un potentiel positif.

Mais la vigilance reste de mise. Accepter la technologie ne signifie pas abandonner l’authenticité. Comme l’a résumé Jean-Éric Valli, président des radios indépendantes : “Le public aime la voix humaine. C’est notre force, et c’est elle qu’il faut défendre.”

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Slogans en 3 secondes, spot de pub généré par l’IA, campagne publicitaire 100 % IA ?  Dans cet épisode, on s’attaque à l’arrivée des IA génératives dans la pub : menace pour les créatifs ou nouveau levier pour les marques ?

L’intelligence artificielle générative, autrefois outil de science-fiction, bouleverse aujourd’hui l’univers des marques et de la publicité. Capable de générer des slogans, des visuels et même des campagnes entières en un clic, elle redéfinit le rôle des créatifs. Mais jusqu’où peut-elle aller sans dénaturer l’essence même des marques ? Faut-il craindre un appauvrissement créatif ? Ou y voir un tremplin stratégique pour aller plus loin ? La pub post-IA sera-t-elle plus intelligente ? Plus émotionnelle ? Plus audacieuse ? 

Aux côtés de PPC, Charles Nastorg, Jean-Emmanuel Séré, Alice Desjardins et Christian Belala analysent comment l’intelligence artificielle redéfinit le monde publicitaire et font le tour des enjeux que posent ces technologies en matière de personnalisation massive, de gestion des données et bien sûr de création pour faire émerger les marques.

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Dans cet épisode, PPC et Alexandre reçoivent Stéphane Galienni, auteur de Luxe et Intelligence Artificielle et expert en digital. Surprise supplémentaire : l’apparition impromptue d’Incognito Influenceur, dont les interventions piquantes ajoutent une touche d’humour et de réflexion au débat. Ensemble, ils explorent un sujet captivant : le rôle de l’intelligence artificielle dans un secteur où règnent artisanat et exclusivité.

Une IA au service de la tradition

D’entrée de jeu, Stéphane souligne l’ironie de la situation : l’IA, technologie à la pointe, se met au service d’un secteur ancré dans l’histoire. Les grandes maisons comme LVMH ou Kering intègrent depuis des années l’intelligence artificielle pour analyser des données, détecter des défauts microscopiques ou préserver leurs archives historiques. Mais loin d’être une simple technicienne, l’IA devient une muse : elle inspire des créations, alimente les brainstorming et redonne vie à l’âme des créateurs disparus.
Cependant, une limite s’impose : si l’IA excelle dans l’analyse et la production rapide, elle n’atteint pas encore ce niveau de « rêve » nécessaire pour le luxe. Galienni le rappelle : les maisons préfèrent encore investir dans un grand réalisateur ou une égérie glamour plutôt que dans une publicité 100 % IA.

Punk ou poésie ?

Le débat prend une tournure plus audacieuse lorsque Stéphane Galienni évoque son film publicitaire fictif, Fracture, réalisé avec l’appui d’un collectif créatif. Ce court-métrage, entre élégance et provocations (les mots « bastardo » et « stronzo » chantés en italien font sourire), illustre un point clé : l’IA n’est pas là pour remplacer l’humain, mais pour enrichir sa créativité.
C’est dans cette dynamique que Incognito Influenceur intervient avec sa signature impertinente, qualifiant l’IA de « fragments d’inspiration » capables de fissurer nos certitudes. Son humour acide détonne, notamment lorsqu’il questionne la pertinence des tendances couleurs – la fameuse « caca mocha mousse ». Une provocation qui, selon l’IA, pourrait symboliser un retour aux valeurs naturelles et à l’authenticité dans un monde digitalisé.

Une révolution en marche ?

Sur un plan stratégique, Stéphane Galienni expose avec clarté comment l’IA a discrètement révolutionné le luxe depuis plusieurs années. Les géants du secteur ont su investir dans des technologies capables d’optimiser chaque maillon de la chaîne, de la production à la satisfaction client. Ces avancées restent souvent invisibles pour le grand public, mais elles assurent une résilience et une modernité indispensables aux maisons centenaires. La tension demeure : l’IA, tout en enrichissant l’identité des marques, pourrait diluer la magie si elle s’impose trop fortement. Stéphane Galienni le résume ainsi : « Les maisons de luxe se réinventent en permanence, mais l’IA doit rester un outil, pas un créateur. »

Une touche d’humour et d’irrévérence

L’intervention d’Incognito Influenceur clôt cette conversation sur une note décalée et philosophique. Avec ses formules piquantes, il rappelle que le luxe, bien qu’intemporel, doit aussi savoir rire de lui-même et accueillir des perspectives disruptives. Il souligne notamment que l’IA, en remettant en question les traditions, pousse les marques à réaffirmer leur identité – une danse subtile entre passé et futur.

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En 2025, l’univers technologique entre dans une nouvelle ère : celle de l’agentique. Derrière ce terme, une promesse révolutionnaire : des assistants numériques capables de gérer notre quotidien en toute autonomie. Courses, réservations, agenda, décisions… ces agents repoussent les limites de l’efficacité. Mais cette automatisation massive soulève des enjeux sociétaux majeurs.

Une automatisation totale

Les nouveaux assistants numériques, comme Siri (Apple), Gemini (Google) ou les outils d’OpenAI, ne se contentent plus de répondre à des commandes simples. Ils anticipent. Ces agents peuvent réserver un restaurant en fonction de l’agenda, gérer des retards, ou commander automatiquement des produits selon les préférences et les habitudes de l’utilisateur.

L’ouverture d’applications devient superflue. L’interaction avec les écrans est remplacée par des commandes vocales ou des notifications automatiques. Cette fluidité d’usage redéfinit le rapport entre l’humain et la technologie, mais interpelle sur le contrôle qu’on abandonne à ces outils.

Des décisions sans consentement explicite

Pour fonctionner, ces agents s’appuient sur des données très personnelles : localisation, historique d’achat, préférences alimentaires, données de santé, et bien plus. Leur autonomie croissante pose problème. Ils peuvent, par exemple, valider des conditions générales d’utilisation (CGU) ou effectuer des paiements en ligne sans intervention humaine.

Ces assistants introduisent une nouvelle question : où s’arrête le contrôle de l’utilisateur ? Si un agent agit au nom d’un individu, qui est responsable des décisions prises ? Ces problématiques sont encore floues et mettent en lumière des enjeux juridiques complexes.

Big Tech et guerre des agents

Les grandes entreprises technologiques se livrent une bataille pour le contrôle de cette nouvelle interface utilisateur. L’enjeu n’est pas seulement économique : il s’agit d’intégrer chaque individu dans un écosystème fermé, où l’assistant devient indispensable pour naviguer dans le quotidien.

Apple, Google, OpenAI ou Microsoft cherchent à imposer leur agent comme une couche intermédiaire entre les utilisateurs et les applications. Cette intermédiation réduit l’interaction directe avec les marques ou les services, centralisant encore davantage les flux de données entre les mains de quelques géants.

Vers une société sans libre arbitre ?

Si l’agentique promet de libérer du temps et d’augmenter l’efficacité, elle soulève des questions profondes. Que devient la capacité de décision individuelle dans un monde où une machine peut anticiper et agir à la place d’un humain ? Comment éviter les dérives, alors que ces outils sont programmés pour maximiser leur contrôle sur les habitudes des utilisateurs ?

Plus qu’une innovation technologique, l’agentique représente une rupture éthique et culturelle. Alors que la ligne entre assistance et surveillance s’estompe, l’équilibre entre confort et liberté devient un enjeu clé.

En 2025, la question n’est plus de savoir si ces agents s’imposeront, mais à quel point ils redéfiniront nos vies. Un avenir connecté, oui, mais sous quelles conditions ?

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Que serions-nous sans nos assistants vocaux, nos GPS et nos playlists parfaitement calibrées ? Imaginez un instant une vie sans IA. Plus de Waze, de Netflix, de filtres sur vos selfies... Retournerions-nous à la carte papier et aux conversations en tête-à-tête ? Moins de notifications, moins de vitesse... mais à quel prix ? Serions-nous plus libres ou plus perdus sans IA ?

Dans cet épisode, PPC, Charles Nastorg, Jean-Emmanuel Séré, Alice Desjardins et Christian Belala décryptent ce que l'absence de l'intelligence artificielle changerait dans nos vies. Entre nostalgie et futurisme, une réflexion essentielle sur notre dépendance et notre autonomie.

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Dans cet épisode PPC et Alex s’aventurent sur un terrain inédit : le face-à-face entre Gemini, l’intelligence artificielle vocale de Google, et ChatGPT, le modèle phare d’OpenAI.

Au programme :

• Performances vocales bluffantes ou décevantes ? Découvrez laquelle des deux IA offre une expérience utilisateur plus fluide, naturelle et convaincante.

• Latence, réactivité, compréhension du contexte : qui prend l’avantage ? PPC et Alexandre testent les limites techniques et les choix stratégiques de chaque IA.

• Enjeux éthiques et technologiques : ces voix si humaines sont-elles un progrès ou une menace ? Les deux animateurs explorent ce que cette guerre des IA vocales signifie pour notre avenir digital.

Au fil de l’épisode, les surprises s’enchaînent : Gemini montre une maîtrise vocale impressionnante mais souffre d’une latence frustrante. De son côté, ChatGPT joue la carte de l’instantanéité, mais ses réponses semblent parfois mécaniques. Alors, qui sort vainqueur ?

Avec ce duel, vous comprendrez pourquoi la bataille pour les IA vocales ne fait que commencer et pourquoi Google et OpenAI rivalisent pour devenir la voix qui transformera notre quotidien.

N’oubliez pas de noter cet épisode, de le partager et de laisser vos commentaires sur vos expériences avec les IA vocales. 

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Un grand merci.

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Cela ne vous a probablement pas échappé, les industriels du secteur de la santé ont été mis à rude épreuve récemment, en particulier pendant la crise du Covid démontrant qu’il n'y a pas de système de santé efficace sans une industrie de la santé forte en Europe. 

- Etienne Tichit, Directeur général, Corporate Vice Président, Board Member de Novo Nordisk

- Olivier Lluansi, Partner chez PwC et qui est aussi auteur de l'ouvrage “Les néo industriels. L'avènement de notre renaissance industrielle” paru aux éditions Les Déviations. https://amzn.to/43Xeghv

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Cela ne t’a peut-être pas échappé quand on parle de blockchain, on ne pense pas immédiatement à des acteurs français voire européens. Et pourtant, nous avons bien quelques champions en France comme par exemple Ledger, Mangrove, Arianee ou encore Morpho. 

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