80 ans avant #Me Too, Patricia Douglas est la première actrice à dénoncer le système en portant plainte contre l’un des plus célèbres studios hollywoodiens. 

C’était en 1937. 

Une histoire vraie que raconte l’auteur-illustrateur Halim dans une bande dessinée qu’il a baptisée « Seule Contre Hollywood » mais qu’il aurait tout aussi bien pu appeler « La femme la plus dangereuse du monde ». 

C’est ainsi que l’a surnommée le juge du procès.  

Pourtant, Patricia Douglas est une jeune femme d’à peine 20 ans, vierge au moment des faits, catholique pratiquante, qui rêvait, comme tant d’autres, de devenir une grande actrice hollywoodienne. 

Son rêve s’évanouit brutalement lorsqu’elle subit un viol lors d’une soirée privée, organisée par la Metro-Goldwyn-Mayer, qui lui avait fait croire à un Casting. 

Avec 120 autres danseuses piégées comme elle, elle sera « offerte » en cadeau de remerciements à 282 représentants commerciaux qui n’ont plus qu’à se servir. 

A l’époque, ce genre d’affaire se règle en privé, à coups d’intimidation et de chèques. 

Mais Patricia Douglas se distingue en ne se laissant pas impressionner et décide, avec l’appui de sa mère et d’un avocat, de porter plainte. 

Elle ne gagnera pas et au passage, sera humiliée et insultée dans le monde entier. 

Mais elle a ouvert la voie. Elle a osé parler. 

Une pionnière féministe et une figure d’intégrité qui a profondément marqué l’auteur-illustrateur de la bande dessinée Halim, que nous avons interviewé.  

Seule Contre Hollywood, L’histoire vraie de la première actrice à avoir dénoncé le système, c’est une bande dessinée d’Halim publiée aux éditions Steinkis. 

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