Médecin généraliste à Chavornay, la doctoresse Anne Daouk s'est formée à l'homéopathie et à l'acupuncture. Aujourd'hui, elle commence la plupart de ses consultations par un soin énergétique. Après les radios, IRM et autres analyses d'usage, elle affine son diagnostic grâce à sa perception des champs électromagnétiques qui entourent l’être humain et que certains nomment « l'aura ».

Médecin de village à Bullet, Fabrice Jordan intègre dans sa pratique de la médecine scientifique, la médecine traditionnelle chinoise et l’élaboration de talismans taoïstes. Directeur et fondateur du centre taoïoste Ming Shan, il a aussi pratiqué la médecine d’urgence. Pour lui, la rationalité impose de prendre aussi en compte les dimensions invisibles pour soigner l'autre.

Psychiatre et psychotérapeute à Mies, le Dr. Omar Osman pratique le chamanisme. S’il ne l’enseigne jamais à ses patients, la pratique personnelle du chamanisme du Dr. Omar Osman, qui s’est formé à l’antenne suisse de la Foundation for Shamanic Studies, le soutient et le nourrit dans son activité professionnelle.

Après avoir été cheffe de clinique aux HUG et aux CHUV, directrice médicale de la radio-oncologie à la Clinique de la Source, à Lausanne, l’oncologue Clare Munday pratique aujourd’hui la guérison énergétique en cabinet, à Genève. Cette « pure produit du système » (comme elle se définit elle-même) s’est intéressée aux expériences de mort imminente. Elle est accompagnée par l’invisible depuis son enfance.

Interne à l'Hôpital de Sion, Florence Müller complète les pratiques de la médecine proposées à l’hôpital avec la magie du secret. Pour barrer le feu, libérer d’une migraine ou couper d’une douleur, cette ancienne coureuse de BMX a parfois recours aux prières du secret, des formules de guérison qui lui ont été transmises par une membre de sa belle-famille. Le secret est une tradition ancrée en Suisse romande, à tel point que les Cantons du Jura et de Fribourg ont demandé à ce que l’Unesco l’inscrive au patrimoine mondial de l’humanité.

Médecin conseil de la ville de Pully (VD), Philip Siegenthaler, qui a une longue carrière de généraliste et d'homéopathe derrière lui, est un peu médium. Sa médiumnité, il l'exerce discrètement lors de ses consultations et l'utilise pour compléter sa palette d'outils de diagnostic classiques et son expérience clinique.

Né d'une mère française infirmière et d'un père camerounais médecin, Olivier Abossolo grandit dans une famille très cartésienne. Il pratique d'abord aux urgences. Quand il découvre l'hypnose thérapeutique dans les années 90 à l'hôpital de Liège, en Belgique, il est un matérialiste sceptique. Ses patients lui montrent le chemin de l'invisible et aujourdʹhui, sa pratique au CHU de Montpellier intègre aromathérapie, soins spirituels et méditation. Un entretien de Samuel Socquet.

Brigitte Favre grandit à Genève. Passionnée de plongée sous-marine, elle reprend des études à 33 ans pour devenir psychologue et psychothérapeute FSP, aux HUG puis en cabinet à Vernier. Un jour, cette cartésienne reçoit un message signé Johnny, son petit ami mort à l'âge de 19 ans. Des années plus tard, elle se forme à la médiumnité en Angleterre. Auteure de "Soigner les vivants et parler aux morts" (Ed. Favre), elle constate que le contact médiumnique aide les vivants à traverser un deuil. Un entretien de Samuel Socquet.

Originaire de Corée du Sud, Catherine Duffour arrive en Suisse à lʹâge de 6 ans. Adoptée par une famille romande, pendant longtemps elle garde secrètes ses perceptions extra-sensorielles. À 24 ans, elle entame des études de médecine et devient ensuite psychiatre. En 2017, elle crée et préside la fondation CXIO pour la médecine intégrative. À 50 ans, elle ose raconter comment des approches tels que le chamanisme ou la médiumnité viennent lʹaider à accompagner ses patient-e-s. Un entretien de Pauline Vrolixs.

Médecin généraliste et homéopathe à Oron-la-Ville, Axelle David se forme à la médecine en Belgique, son pays dʹorigine. Arrivée en Suisse par amour, elle sʹinstalle à Pully dans un cabinet de groupe avant de rejoindre Oron où elle ouvre le sien en 2020. Depuis quelques années, cette mère de cinq enfants explore une dimension de guérison par le toucher, des gestes naturels quʹelle laisse de plus en plus sʹexprimer au contact de sa patientèle. Un entretien de Pauline Vrolixs.