Les versets 2-3 de ce psaume sont les paroles du cantique évangélique « Je louerai l’Éternel », parmi les plus connus de l’hymnologie francophone ! David, l’auteur de ce psaume (1), loue le Seigneur pour « toutes ses merveilles », il les raconte (2, 12, 15), il en fait le sujet de sa joie, son allégresse même (3). Parmi elles, il mentionne la délivrance de ses ennemis dont il a été l’objet (4), le jugement sur les nations impies (6-9, 13, 16, 18, 20, 21). Oui, « l’Éternel règne pour toujours, il a dressé son trône pour le jugement » (8), en « juste juge » (5b). Dieu est l’auteur et le garant de la justice (5b, 9a, 17), de l’équité et de la droiture (9b). Oui, Dieu fait grâce (14) ; il est « une forteresse pour l’opprimé, dans les moments de détresse » (10) ; « il n’oublie pas le cri des malheureux » (13b), « le pauvre n’est pas oublié définitivement, l’espérance des malheureux n’est pas perdue pour toujours » (19), il n’abandonne pas ceux qui se confient en lui et le cherchent (11) : quel réconfort, quelles promesses ! • Le nom du Seigneur est connu (11a), exalté (3b), alors que le nom des méchants est effacé (6). • Après avoir été mené par ses ennemis jusqu’aux « portes de la mort » (14b), David veut publier la délivrance de Dieu, son Sauveur, aux « portes de Jérusalem » (15), parmi ses pairs. . (...)