À cause de la puissance de l’habitude, la plupart des règles qui régissent la pratique du culte (personnel ou communautaire) que nous cherchons à rendre à Dieu risquent très facilement de se transformer en rites. Si, par exemple, le baptême et la cène deviennent des rites, ils perdent une grande partie de leur sens et se limitent à des actes magiques, auxquels on peut finir par ajouter des significations qui « nous arrangent », mais qui sont purement imaginaires. Allons-nous nous livrer à un culte, faussement humble, des anges (18) ou d’autres intermédiaires, parce que nous n’aurions ni le courage ni la confiance de nous adresser exclusivement à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ ? C’est en Christ, et en Christ seul, que toutes les manifestations de notre foi prennent tout leur sens. N’a-t-il pas remporté la victoire sur le péché, sur la mort même ? Nos cérémonies les plus belles ne sauraient ni ajouter à ce fait (18), ni nous rendre plus acceptables aux yeux de Dieu. (...)