Il pourrait nous raconter que tous les chemins nous conduisent là où nous devons être, surtout si on prend la route à vélo. C’est que jusqu’à la vingtaine, il poursuivait des rêves de cycliste professionnel, avalait les kilomètres, enfilait les courses avec un but ultime, faire le Tour de France. Il descendra de son vélo avant d’y arriver et montera sur une scène de théâtre en ayant compris que les cyclistes sont des bluffeurs et que ce qui l’intéressait, ce n’était pas la compétition mais bien l’histoire qu’il pouvait raconter en enfilant son short et en se rasant les mollets. Il quitte donc sa région natale d’Agen, passe par Toulouse, monte sur les planches, et entre dans une école de théâtre, l’Insas à Bruxelles, après avoir été recalé des écoles françaises. Quelques années plus tard, il a raconté tout ça dans « Porteur d’eau » où il revenait sur sa vie de jeune cycliste. Aujourd’hui, il est artiste associé au Théâtre de Poche à Bruxelles. Comédien et metteur en scène, il aime signer des adaptations et mettre en lumière des récits de vie. Mars de Fritz zorn, Eloge du mauvais geste d’olivier pourriol, Champ de bataille de Jérôme Colin, Pas Pleurer de Lydie Salvaire, Je ne haïrai pas d’Izzeldine Abuelaisch, Samouraî de Fab carro et Fritland qu’il a coécrit avec Zenel Laci.
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