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GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 3 mai, Warren Buffett, le légendaire PDG de Berkshire Hathaway, a annoncé qu'il allait se retirer à la fin de l'année et que Greg Abel, l’actuel président du conseil d’administration et PDG de la division Berkshire Hathaway Energy, allait lui succéder.
Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, on peut anticiper des changements à la haute direction qui seront relativement mineurs une fois que Warren Buffett aura quitté son poste pour se concentrer sur celui de président du conseil d’administration.
« Je ne pense pas qu'il va y avoir de grands changements parce que la structure de l'entreprise, qui est la force principale de Berkshire Hathaway, est qu’il s’agit d’une compagnie d'assurance qui investit dans des actions. C'est ça qui demeure le pilier du succès de la société», croit-il.
En second lieu, il souligne que Greg Abel travaille à Berkshire Hathaway depuis l’an 2000 et que Ajit Jain, le cerveau derrière les activités d’assurance de l’entreprise, reste en poste.
S'inspirer d'Apple
«Prévoir ce qui va se passer, ce n’est pas évident, mais on pourrait essayer de faire un parallèle avec Apple quand Steve Jobs a pris sa retraite. La succession chez Apple s'est quand même bien déroulée», estime-t-il.
Il rappelle que Steve Jobs était un visionnaire qui a bâti une gamme de produits basés sur le design, alors que Tim Cook est un expert en efficience et en profitabilité. «Quand on regarde la valeur des actions d'Apple aujourd'hui, on peut juste constater que la transition a été un succès», dit-il.
Selon Vincent Fournier, on peut s’attendre à un scénario similaire avec Berkshire Hathaway. «Greg Abel a été formé par Warren Buffett. C'est un opérateur. Ça pourrait amener l’entreprise sur une deuxième lancée», croit-il.
La question à 348G$US
Difficile de passer sous silence le fait que Berkshire possédait, à la fin du premier trimestre, des liquidités totalisant 348 milliards de dollars américains.
Le gestionnaire de portefeuille soutient que l’on ne connaît pas vraiment les raisons derrière la création de cette montagne de liquidités. «Peut-être que c'est une décision tactique qui a un lien avec l'âge de Warren Buffett (94 ans). L’entreprise doit prévoir des fonds pour racheter les actions du milliardaire qui seront léguées à des œuvres de charité à la suite de son décès», explique-t-il.
Si les liquidités n’ont pas offert, historiquement, des rendements aussi élevés que les marchés boursiers, Vincent Fournier ne s’en formalise pas trop dans le cas de Berkshire Hathaway, qui a la capacité d’investir avec effet de levier.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 3 mai, Warren Buffett, le légendaire PDG de Berkshire Hathaway, a annoncé qu'il allait se retirer à la fin de l'année et que Greg Abel, l’actuel président du conseil d’administration et PDG de la division Berkshire Hathaway Energy, allait lui succéder.
Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, on peut anticiper des changements à la haute direction qui seront relativement mineurs une fois que Warren Buffett aura quitté son poste pour se concentrer sur celui de président du conseil d’administration.
« Je ne pense pas qu'il va y avoir de grands changements parce que la structure de l'entreprise, qui est la force principale de Berkshire Hathaway, est qu’il s’agit d’une compagnie d'assurance qui investit dans des actions. C'est ça qui demeure le pilier du succès de la société», croit-il.
En second lieu, il souligne que Greg Abel travaille à Berkshire Hathaway depuis l’an 2000 et que Ajit Jain, le cerveau derrière les activités d’assurance de l’entreprise, reste en poste.
S'inspirer d'Apple
«Prévoir ce qui va se passer, ce n’est pas évident, mais on pourrait essayer de faire un parallèle avec Apple quand Steve Jobs a pris sa retraite. La succession chez Apple s'est quand même bien déroulée», estime-t-il.
Il rappelle que Steve Jobs était un visionnaire qui a bâti une gamme de produits basés sur le design, alors que Tim Cook est un expert en efficience et en profitabilité. «Quand on regarde la valeur des actions d'Apple aujourd'hui, on peut juste constater que la transition a été un succès», dit-il.
Selon Vincent Fournier, on peut s’attendre à un scénario similaire avec Berkshire Hathaway. «Greg Abel a été formé par Warren Buffett. C'est un opérateur. Ça pourrait amener l’entreprise sur une deuxième lancée», croit-il.
La question à 348G$US
Difficile de passer sous silence le fait que Berkshire possédait, à la fin du premier trimestre, des liquidités totalisant 348 milliards de dollars américains.
Le gestionnaire de portefeuille soutient que l’on ne connaît pas vraiment les raisons derrière la création de cette montagne de liquidités. «Peut-être que c'est une décision tactique qui a un lien avec l'âge de Warren Buffett (94 ans). L’entreprise doit prévoir des fonds pour racheter les actions du milliardaire qui seront léguées à des œuvres de charité à la suite de son décès», explique-t-il.
Si les liquidités n’ont pas offert, historiquement, des rendements aussi élevés que les marchés boursiers, Vincent Fournier ne s’en formalise pas trop dans le cas de Berkshire Hathaway, qui a la capacité d’investir avec effet de levier.
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