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GESTIONNAIRES EN ACTION. Nvidia et Microsoft ont récemment été les deux premières entreprises à voir leur capitalisation boursière dépasser la barre symbolique des 4000 milliards de dollars américains (G$US).
Pour les investisseurs, ces entreprises peuvent agir comme des aimants, ce qui n’empêche pas de penser que pour obtenir un rendement de 100% si on devait acheter des actions de Nvidia (NVDA, 180,77$US) ou de Microsoft (MSFT, 520,84$US) en ce moment, il faudrait que les capitalisations boursières de ces deux mastodontes atteignent 8000G$US.
«C'est vrai que ça frappe l'imaginaire. Ce sont des très gros chiffres, mais ça fait partie de la réalité des marchés financiers, c'est-à-dire qu'avec l'inflation et les nouveaux capitaux qui affluent constamment, les plus grosses positions deviennent toujours plus grosses», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret.
Ce dernier ajoute toutefois que si on regarde le poids de Nvidia et de Microsoft dans le S&P 500, respectivement d’environ 7,7% et 6,8%, ça reste dans la mesure du tolérable. Au sommet de sa gloire, Nortel avait un poids de 35% dans l'indice principal de la Bourse de Toronto, rappelle-t-il.
Les investissements systématiques contribuent
De nombreuses personnes ont une stratégie d’investissement systématique et injectent des montants fixes aux deux semaines ou chaque mois dans leur portefeuille. Ceux et celles qui misent sur des fonds communs ou des fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels dont la mission est de reproduire le rendement du S&P 500 ou du Nasdaq 100 se retrouvent donc à investir dans les plus importantes entreprises des deux indices en premier.
«Effectivement. Quand on a une stratégie indicielle, ce qu'on recherche à faire, c'est d’avoir une exposition à une économie entière parce qu'on sait que l’on obtiendra un rendement satisfaisant», précise Vincent Fournier.
Il rappelle que l’idée de base derrière la création des FNB était de permettre aux investisseurs d’obtenir une exposition à une économie en général à peu de frais. Par exemple, si on veut investir dans le S&P 500, on va se trouver à détenir 500 entreprises dans notre portefeuille.
«Toutefois, La problématique avec les investissements indiciels est que ce sont les marchés financiers qui décident combien de dollars seront investis dans chaque composante de l’indice», explique-t-il.
Selon lui, pour avoir du succès avec les FNB, les investisseurs devraient garder leur stratégie très simple et éviter les produits sectoriels qui donnent une exposition à seulement une industrie d’une économie. «Pour un Canadien, il faut surpondérer le Canada, donc le pays devient une région, les États-Unis, c'est un incontournable, et puis on a ensuite l'international avec des FNB EAFE (Europe, Asie et Extrême-Orient)», dit-il.
Éviter une surpondération avec les produits équipondérés
Pour éviter une surpondération dans les très grandes capitalisations, il soutient qu’une stratégie d’investissement équipondérée est une option à considérer. «Ces dernières années aux États-Unis, avec la force des sept ou huit magnifiques, cette stratégie n’a pas été aussi efficace que si on avait simplement acheter l’indice», précise-t-il.
Ça reste toutefois selon lui une manière d’éviter d’être trop concentré dans les géants de la technologie.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Nvidia et Microsoft ont récemment été les deux premières entreprises à voir leur capitalisation boursière dépasser la barre symbolique des 4000 milliards de dollars américains (G$US).
Pour les investisseurs, ces entreprises peuvent agir comme des aimants, ce qui n’empêche pas de penser que pour obtenir un rendement de 100% si on devait acheter des actions de Nvidia (NVDA, 180,77$US) ou de Microsoft (MSFT, 520,84$US) en ce moment, il faudrait que les capitalisations boursières de ces deux mastodontes atteignent 8000G$US.
«C'est vrai que ça frappe l'imaginaire. Ce sont des très gros chiffres, mais ça fait partie de la réalité des marchés financiers, c'est-à-dire qu'avec l'inflation et les nouveaux capitaux qui affluent constamment, les plus grosses positions deviennent toujours plus grosses», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret.
Ce dernier ajoute toutefois que si on regarde le poids de Nvidia et de Microsoft dans le S&P 500, respectivement d’environ 7,7% et 6,8%, ça reste dans la mesure du tolérable. Au sommet de sa gloire, Nortel avait un poids de 35% dans l'indice principal de la Bourse de Toronto, rappelle-t-il.
Les investissements systématiques contribuent
De nombreuses personnes ont une stratégie d’investissement systématique et injectent des montants fixes aux deux semaines ou chaque mois dans leur portefeuille. Ceux et celles qui misent sur des fonds communs ou des fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels dont la mission est de reproduire le rendement du S&P 500 ou du Nasdaq 100 se retrouvent donc à investir dans les plus importantes entreprises des deux indices en premier.
«Effectivement. Quand on a une stratégie indicielle, ce qu'on recherche à faire, c'est d’avoir une exposition à une économie entière parce qu'on sait que l’on obtiendra un rendement satisfaisant», précise Vincent Fournier.
Il rappelle que l’idée de base derrière la création des FNB était de permettre aux investisseurs d’obtenir une exposition à une économie en général à peu de frais. Par exemple, si on veut investir dans le S&P 500, on va se trouver à détenir 500 entreprises dans notre portefeuille.
«Toutefois, La problématique avec les investissements indiciels est que ce sont les marchés financiers qui décident combien de dollars seront investis dans chaque composante de l’indice», explique-t-il.
Selon lui, pour avoir du succès avec les FNB, les investisseurs devraient garder leur stratégie très simple et éviter les produits sectoriels qui donnent une exposition à seulement une industrie d’une économie. «Pour un Canadien, il faut surpondérer le Canada, donc le pays devient une région, les États-Unis, c'est un incontournable, et puis on a ensuite l'international avec des FNB EAFE (Europe, Asie et Extrême-Orient)», dit-il.
Éviter une surpondération avec les produits équipondérés
Pour éviter une surpondération dans les très grandes capitalisations, il soutient qu’une stratégie d’investissement équipondérée est une option à considérer. «Ces dernières années aux États-Unis, avec la force des sept ou huit magnifiques, cette stratégie n’a pas été aussi efficace que si on avait simplement acheter l’indice», précise-t-il.
Ça reste toutefois selon lui une manière d’éviter d’être trop concentré dans les géants de la technologie.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
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