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Or
Vous l'avez sans doute déjà compris : le Japon abonde de pratiques excentriques.
En voici une nouvelle : chez les Nippons, il arrive que des convives dégustent des sushis... sur le corps d'une femme nue !
L'art de faire la planche
"Nyotaimori" ("présentation sur le corps d'une femme") : voilà comment se nomme cette drôle de pratique dans la langue japonaise.
Selon les règles fixées par la tradition, une femme nue fait office de plat de service, en restant immobile durant des heures.
Sur son corps, sont disposés des sushis que dégustent des hommes attablés – comme si de rien n'était.
De son côté, la "participante" doit avoir un corps parfaitement épilé (notamment au niveau de son pubis ; les poils situés à cet emplacement renvoyant à une imagerie particulièrement érotique).
En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser : dans l'esprit des Japonais, la pratique du nyotaimori n'est pas pensée pour évoquer explicitement l'univers de l'érotisme.
Ne toucher qu'avec les yeux
Certes, il est difficile de nier que, dans une telle posture, une femme ne fait pas l'objet d'une certaine réification.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains pays (comme la Chine) interdisent catégoriquement cette pratique "culinaire", à l'intérieur de leurs frontières.
Cependant, chez les Japonais, le nyotaimori ne choque pas outre mesure.
Il faut dire que son origine remonte à l'époque du Japon féodal.
Une ère durant laquelle, les samouraïs (ces guerriers typiquement nippons) se regroupaient dans une maison de geishas, après chacun de leurs triomphes.
En ces lieux, ils pouvaient alors profiter du "repos du guerrier", en dégustant notamment des mets de manière extrêmement raffinée.
Car oui, c'est bien à l'idée de raffinement que la pratique du nyotaimori renvoie en priorité.
En fait, pour les samouraïs, l'association d'un repas plutôt sophistiqué (en l'occurrence, les sushis) aux corps de jeunes femmes ravissantes évoquait surtout l'idéal de beauté (qui prévalait également dans d'autres activité ; comme la calligraphie, la cérémonie du thé ou encore les danses traditionnelles).
Invitant à la contemplation, le nyotaimori excluait donc catégoriquement tout attouchement ou rapport sexuel.
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Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Vous l'avez sans doute déjà compris : le Japon abonde de pratiques excentriques.
En voici une nouvelle : chez les Nippons, il arrive que des convives dégustent des sushis... sur le corps d'une femme nue !
L'art de faire la planche
"Nyotaimori" ("présentation sur le corps d'une femme") : voilà comment se nomme cette drôle de pratique dans la langue japonaise.
Selon les règles fixées par la tradition, une femme nue fait office de plat de service, en restant immobile durant des heures.
Sur son corps, sont disposés des sushis que dégustent des hommes attablés – comme si de rien n'était.
De son côté, la "participante" doit avoir un corps parfaitement épilé (notamment au niveau de son pubis ; les poils situés à cet emplacement renvoyant à une imagerie particulièrement érotique).
En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser : dans l'esprit des Japonais, la pratique du nyotaimori n'est pas pensée pour évoquer explicitement l'univers de l'érotisme.
Ne toucher qu'avec les yeux
Certes, il est difficile de nier que, dans une telle posture, une femme ne fait pas l'objet d'une certaine réification.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains pays (comme la Chine) interdisent catégoriquement cette pratique "culinaire", à l'intérieur de leurs frontières.
Cependant, chez les Japonais, le nyotaimori ne choque pas outre mesure.
Il faut dire que son origine remonte à l'époque du Japon féodal.
Une ère durant laquelle, les samouraïs (ces guerriers typiquement nippons) se regroupaient dans une maison de geishas, après chacun de leurs triomphes.
En ces lieux, ils pouvaient alors profiter du "repos du guerrier", en dégustant notamment des mets de manière extrêmement raffinée.
Car oui, c'est bien à l'idée de raffinement que la pratique du nyotaimori renvoie en priorité.
En fait, pour les samouraïs, l'association d'un repas plutôt sophistiqué (en l'occurrence, les sushis) aux corps de jeunes femmes ravissantes évoquait surtout l'idéal de beauté (qui prévalait également dans d'autres activité ; comme la calligraphie, la cérémonie du thé ou encore les danses traditionnelles).
Invitant à la contemplation, le nyotaimori excluait donc catégoriquement tout attouchement ou rapport sexuel.
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