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By Choses à Savoir
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La récupération de notre cerveau après une distraction peut prendre environ 23 minutes, selon des recherches menées par Gloria Mark de l'Université de Californie. Ce délai résulte des perturbations causées par les interruptions, qui fragmentent notre flux de pensée et notre concentration. Lorsqu'une tâche est interrompue, le cerveau doit non seulement se recentrer sur la tâche principale mais aussi réactiver les processus cognitifs et émotionnels associés à cette activité.
Le processus de récupération dépend de plusieurs facteurs, tels que la complexité de la tâche, la nature de la distraction et l'état émotionnel de l'individu. Par exemple, une distraction émotionnellement chargée, comme un conflit personnel ou une notification de mauvaise nouvelle, peut prolonger le temps nécessaire pour se reconcentrer, tandis qu'une interruption brève et neutre, comme un son inattendu, pourrait avoir un impact moindre mais toujours significatif.
Les distractions ne perturbent pas seulement le flux cognitif mais peuvent aussi générer une charge cognitive supplémentaire, car le cerveau doit constamment passer d'un contexte à un autre. Ce multitâche forcé accroît le stress mental et diminue l'efficacité, ce qui peut compromettre la qualité du travail et augmenter le risque d'erreurs. Les recherches montrent également que des interruptions fréquentes et courtes peuvent cumuler un temps de perte de concentration considérable sur une journée de travail, affectant la productivité globale.
Pour minimiser l'impact des distractions, des stratégies telles que la gestion proactive des notifications, la planification de blocs de travail sans interruption et la création d'un environnement de travail calme peuvent être efficaces. Ces approches aident le cerveau à maintenir un niveau optimal de concentration, réduisant ainsi le temps de récupération après une interruption et améliorant la performance cognitive sur le long terme.
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Ici, je veux vous parler des travaux du chercheur américain Jimo Borjigin en 2014 qui ont révélé une activité cérébrale inattendue après la mort clinique. Une "tempête d'ondes gamma" a en effet été observée, avec une intensité 11 à 12 fois supérieure à la normale. Or ces ondes sont généralement associées à des états de conscience élevés. De plus, les régions du cerveau liées à la conscience et à la mémoire restent actives, et on constate une synchronisation accrue entre différentes parties du cerveau. Autant de découvertes qui remettent en question l'idée que la mort cérébrale est un événement soudain et instantané.
2. Nouvelle perspective sur les expériences de mort imminente (EMI) :
Les EMI, longtemps considérées comme mystérieuses ou inexplicables, pourraient trouver une explication neurologique dans ces nouvelles découvertes. L'activité cérébrale intense observée après la mort clinique pourrait être à l'origine des sensations de détachement, des visions de tunnel lumineux, ou de la vie qui défile. Ces expériences pourraient être le résultat de l'interaction complexe entre différentes zones du cerveau dans un état de privation d'oxygène, produisant des hallucinations intenses similaires à des rêves éveillés.
3. Redéfinition des frontières de la mort :
Mais cela va plus loin. Ces découvertes remettent en question la définition actuelle de la mort clinique. Si le cerveau continue de fonctionner après l'arrêt cardiaque, à quel moment exact peut-on déclarer une personne morte ? Cela a des implications importantes pour les procédures médicales, notamment en ce qui concerne les techniques de réanimation et les décisions d'arrêt des soins. De plus, des recherches menées à l'Université de Yale ont montré qu'il était possible de réactiver partiellement des cellules cérébrales de porcs plusieurs heures après leur mort, ouvrant de nouvelles perspectives pour repousser les limites de la réanimation.
A noter que la thanatologie, l'étude scientifique de la mort, connaît un essor important. Les chercheurs s'intéressent aux mécanismes exacts de la mort cérébrale, cherchant à comprendre pourquoi certaines régions du cerveau restent actives plus longtemps que d'autres. Ces recherches pourraient non seulement améliorer notre compréhension de la mort, mais aussi avoir des implications majeures pour la médecine et notre conception de la conscience.
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Que cela soit dû à la tension liée à un événement prochain particulièrement stressant, au ballottement causé par les vagues sur le bateau dans lequel nous nous trouvons, ou encore à cette sorte d’inconfort gastrique allant avec cette maladie assez bénigne que nous avons en ce moment, il arrive assez fréquemment au cours de notre vie que nous ressentions des nausées. Ces nausées qui plus que de provoquer une sensation pas vraiment très agréable et souvent associés au fait de nous couper l'appétit. Même si cela peut sembler assez logique que lorsque nous ressentons des nausées, notre envie de nous nourrir soit diminuée, que se passe-t-il dans le cerveau pour nous pousser à ne pas manger lorsque nous nous sentons nauséeux ?
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Pour conduire, se déplacer ou dans tous les gestes du quotidien, c'est une réalité qui semble s'intensifier avec le nombre des années : plus nous vieillissons, plus nos mouvements semblent devenir de plus en plus lents. Mais qu'est-ce qui est à l’origine de ce ralentissement ?
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Si la luminosité ambiante peut jouer sur notre niveau de vigilance, et que notre vigilance semble pouvoir jouer sur nos performances, notamment cognitives ; alors, existe-t-il un lien entre l'intensité lumineuse à laquelle nous sommes exposés et nos performances cognitives ? Et si oui, que se passe-t-il au sein de notre cerveau ?
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La sclérose en plaques est une maladie au cours de laquelle le système immunitaire des individus atteints prend pour cible des éléments du propre système nerveux central de la personne. S'il existe plusieurs formes de cette pathologie, tous les individus atteints de sclérose en plaques ont en commun de voir les symptômes liés à la maladie progressivement s'aggraver avec le temps. Si une prise en charge thérapeutique est possible, il ne semble pas encore exister de traitement permettant de totalement guérir de cette maladie. Néanmoins, il apparaît que plus la prise en charge se fait tôt dans l'évolution de la maladie, plus lente et moins grave semblent être l'évolution et les manifestations des symptômes de celle-ci. Il apparaît donc essentiel de pouvoir diagnostiquer au plus tôt la présence de la sclérose en plaques.
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