Cette semaine dans Belle Trace, Florence Masnada reçoit un immense champion du sport français en la personne de Laurent Jalabert, ex-numéro un mondial de cyclisme, vainqueur du Tour d'Espagne 1995 et champion du monde du contre-la-montre (1997).
L'ex-coureur entame sa discussion avec Flo Masnada par son enfance à Mazamet, dans le Tarn, où il a commencé le vélo, sport pour lequel il a "accroché de suite" (4:40) : "J'étais le seul du club à ne jamais avoir manqué d'entraînement". Passé professionnel à 20 ans, Laurent Jalabert explique que la pratique de sa discipline l'a fait sortir de sa timidité naturelle :
"Le vélo c'est un moyen de m'exprimer sans avoir à ouvrir la bouche".
Ayant comme idole Bernard Hinault à ses débuts (8:45), il s'en inspirera pour devenir l'un des meilleurs coureurs tricolores de sa génération.
Pourtant, tout a failli s'arrêter très vite pour Laurent Jalabert. Lors du Tour de France 1994, le Français, chute lourdement à Armentières et remet en question la suite de sa carrière (17:12) : "Je me suis posé la question de si j'avais encore envie de faire ce métier. (...) Je me suis rendu compte que j'avais un peu peur. (...) Mais en me rendant compte que j'étais capable, je me suis mis des ambitions plus élevées".
Jalabert revient également sur sa sortie de scène, lorsqu'il a annoncé, à la surprise de son directeur d'équipe de l'époque, sa retraite sportive (27:30). Après cela, il deviendra consultant, notamment pour France Télévisions, et adore désormais son nouveau rôle.
Il convient néanmoins que le cyclisme a grandement changé depuis son époque : "Je pense que je suis un peu largué entre le vélo que j'ai connu et le vélo d'aujourd'hui. (...) J'ai l'impression que le vélo est devenu moins humain".
Enfin, Laurent Jalabert décrypte la relation des cyclistes avec les Jeux Olympiques, moins importante que dans d'autres sports. (37:54) Jusqu'en 1996, les coureurs n'avaient pas accès aux JO. Ainsi : "Nos repères c'est pas forcément la médaille olympique, ça ne marque pas pareil qu'un titre de champion du monde ou qu'un maillot jaune".
"Jaja" conclut par l'explication de son surnom ainsi que son amour inconditionnel du sport, lui qui est désormais triathlète "pour le plaisir". (43:00)
Bonne écoute !
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Animation : Flo Masnada
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