En ce 22 mai nous marquons la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sous le thème « En harmonie avec la nature et développement durable ».L’ONU appelle à une action urgente pour préserver et restaurer la biodiversité. Il rappelle que, malgré les avancées technologiques, notre survie dépend toujours d’écosystèmes sains qui nous fournissent eau, nourriture, vêtements, carburant, énergie et médicaments.Toutefois, en raison de la pollution, de la crise climatique, et de l'exploitation non-durable des ressources naturelles, l’humanité est en train d’anéantir la biodiversité à une vitesse fulgurante.Les menaces pèsent également sur les peuples autochtones « gardiens de la biodiversité », affirme le Rapporteur spécial pour les droits des peuples autochtones, précisant que bien qu’ils ne constituent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité planétaire.Dans un entretien récent accordé au moment de la réunion annuelle de haut niveau de l'ONU sur les peuples autochtones, Dr Albert Barume, revient sur les principales préoccupations des peuples autochtones et pourquoi, à l’ère du développement durable et de la remise en question des droits acquis, « c'est vraiment le moment de financer la cause autochtone ».(Interview : Dr Albert Barume, Rapporteur spécial de l’ONU pour les droits des peuples autochtones ; propos recueillis par Hisae Kawamori ONU Vidéo)