Un nouveau chiffre de financement climatique plus ambitieux au bénéfice des pays en développement, la conclusion de l’établissement des marchés du carbone et l’opérationnalisation du Fond pour les pertes et préjudices, figurent parmi les grandes priorités de la COP29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, selon l'ancienne Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies et membre du Comité international des conseillers de la COP29, María Fernanda Espinosa.« Ce nouveau chiffre doit être ambitieux et répondre aux besoins et passer de milliers à des milliers de milliards avec une provision et une mobilisation réaliste de ressources, surtout pour les pays en développement, y compris les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés », a précisé la Conseillère lors d’un entretien avec ONU Info portant sur les attentes de la COP29.A cinq ans de l’arrivée à échéance de l’Accord de Paris, Mme Espinosa signale l’urgence d’analyser l’état de la mise en œuvre de l’Accord, afin d’établir les prochaines pas à suivre pour que les pays puissent réaliser leurs engagements.« Et pour moi, comme femme équatorienne, il est aussi indispensable qu'on puisse adopter une décision sur le programme de travail de Lima, qui est le plan d'action pour le genre et le climat portant sur les contributions des femmes à la transformation climatique ». (Interview : María Fernanda Espinosa, ancienne Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies et membre du Comité international des conseillers de la COP29 ; propos recueillis par Monica Grayley, cheffe de l’unité lusophone d’ONU Info)