L’UNESCO a inscrit jeudi 74 nouvelles collections provenant de 72 pays et 4 organisations internationales au registre de la Mémoire du monde, qui a pour mission de préserver le patrimoine documentaire pour les générations présentes et futures.Ces nouvelles inscriptions couvrent un large éventail de l’expérience et des connaissances, allant du savoir autochtone à la révolution scientifique, en passant par les connaissances martiales, médicales, musicales, les dessins d'enfants en temps de guerre ou encore les grandes étapes du multilatéralisme.« Si vous voulez comprendre la composition chimique de notre planète, vous consultez les tableaux périodiques des éléments. Si vous souhaitez avoir une carte diversifiée de ce que les êtres humains ont créé dans les domaines variés de la littérature, de l'histoire, des relations internationales, des sciences, de la musique, de la religion, de la philosophie, des langues, des cinémas et bien d'autres encore, alors, vous vous tournez vers le registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO », explique le Directeur de la Division de l'inclusion numérique et des politiques et de la transformation numérique de l'UNESCO, Guilherme Canela. Dans cet entretien M. Canela revient sur les nouvelles inscriptions et souligne que ce programme « facilite la conservation et l'accessibilité de ces archives vitales, tout en sensibilisant le public à leur importance ».(Interview : Guilheme Canela, Directeur de la Division de l'inclusion numérique et des politiques et de la transformation numérique de l'UNESCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)