Le fournil du loup se cache entre de grands arbres, au bout d’une petite route de campagne. Depuis quinze ans, Laurent Noslier et Babeth Groult y fabriquent leur farine, transformée ensuite en pains et brioches. Le couple de paysans boulangers cultive ses céréales sur une surface de vingt hectares, en agriculture biologique. Pour Courts Circuits, Laurent Noslier raconte pourquoi ils ont choisi de quitter leur emploi salarié pour se reconvertir dans l’agriculture. Entre deux fournées, il explique l’importance de la transformation, pour assurer la rentabilité de la ferme. Le paysan boulanger se confie aussi sur les défis de la commercialisation : il rêverait de vendre toute sa production à la ferme, mais aujourd’hui il doit continuer à faire les marchés et livrer des magasins bios. En fin d’épisode, nous parlons de l’avenir de cette profession, encore peu connue. Laurent Noslier décrit aussi son pain préféré, et nous donne une idée de recette le déguster.

Bonne écoute !

Musique

Higher par Rojj via icones8 -

Rojj

Once the clouds lift par Weary Eyes via icons8

Weary Eyes

Il y a près de 8000 km entre les Côtes d'Armor et les Tropiques. Pourtant, le gingembre ne semble pas dépaysé dans les champs de Valentin Moricet, à Vildé-Guingalan. Le maraîcher, également paysagiste, s’est installé voilà cinq ans sur un terrain familial. Passionné de jardinage depuis son plus jeune âge, il cultive aujourd’hui plus de 300 espèces de plantes, en majorité des fleurs comestibles. Pour Courts Circuits, il revient sur son parcours : du collège au BTS production horticole jusqu’à la création de son entreprise, la ferme de Saint Daniel. Le maraîcher engagé explique aussi comment il travaille pour réduire au maximum son impact environnemental. Malgré ces efforts, il sait qu’il devra adapter ses outils de production dans les années à venir, face aux conditions météorologiques déréglées par le réchauffement climatique. À la fin de cette épisode, Valentin Moricet nous donne ses astuces pour utiliser le gingembre en cuisine.

Bonne écoute !

Crédits musique

Higher - Rojj via icones8

Rojj

Bluesy Mood par UncleBoris (Anton Kazantsev) via icones8

UncleBoris (Anton Kazantsev)

Qui dit moule dit pleine mer ? Leslie Romagné nous prouve le contraire. Elle élève des moules à l’embouchure de la Laïta, fleuve qui sépare le Finistère du Morbihan, là où son eau douce croise l’eau salée. Jusqu’à la fin des années 1970, plusieurs mytiliculteurs travaillaient dans ce secteur, avant que que la qualité de l’eau ne se dégrade à cause de différentes pollutions. Aujourd’hui, la Laïta a retrouvé sa pureté et depuis quatre ans, Leslie redonne vie à cette activité traditionnelle. Il a fallu d’abord convaincre les consommateurs, refroidis par le passé de la rivière, tout en comptant sur le soutien des anciens mytiliculteurs, heureux de voir la Laïta reprendre vie.

Leslie nous raconte comment elle travaille, dans le respect de la nature et de ce fleuve. Mais elle confie aussi ces angoisses quant aux années à venir : quelles seront les conséquences du réchauffement climatique sur son activité ?

Bonne écoute !

Crédits musique :

Higher - Rojj via icons8

Comment les fraises sont cultivées ? Qu’est-ce que « hors sol » veut dire ? Pourquoi certaines serres sont chauffées ? Courts Circuits répond à vos questions sur la production des fraises, avec Manon Savary. Avec son conjoint, Quentin Le Jan, ils sont installés sur la commune de Ploulec’h à quelques kilomètres de Lannion, dans les Côtes d’Armor. L’an dernier, ils ont récolté près de six tonnes de fraises : toutes poussent dans la terre, dans des serres en plastique, non-chauffées, et sont labellisées bio. Manon nous parle de son engagement pour des fraises de qualité, du choix de la vente en directe, à la ferme et sur les marchés, mais aussi de sa reconversion, de la gestion de l’environnement au maraîchage. Elle évoque aussi ses craintes pour l’avenir, face à une météo de plus en plus imprévisible. Avis aux gourmands, elle donne ses astuces pour une confiture réussie à la fin de cet épisode ! Bonne écoute !

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Higher - Rojj (via icones8)

Rojj

Fasting - Gabriel (via icones8)

Gabriel

Courts Circuits vous emmène à Ouessant. Ondine Morin pêche autour de cette île finistérienne depuis dix ans avec une méthode bien particulière : la ligne. Elle permet de remonter les poissons vivants, de remettre à l’eau ceux qui n’ont pas la taille réglementaire tout en n’ayant aucun impact sur le fond. Avec son mari, ils s’imposent tous les ans un repos biologique, à la période où les poissons se reproduisent. La marin-pêcheur rêve que davantage d’équipages respectent ce temps nécessaire à la survie des espèces et au maintien des stocks. Si elle l’exerce avec passion aujourd’hui, ce métier n’a pas toujours été une évidence pour cette guide-conférencière de formation. Née à Ouessant, elle connaît les dangers de la mer d’Iroise. Aujourd’hui, son temps est partagé entre la pêche, la préparation des expéditions ainsi que des visites touristiques sur son bateau et autour de l’île en saison. En fin d’épisode, Ondine Morin nous parle précisément d’un poisson : le lieu jaune, et nous explique comment le cuisinier parfaitement.

Bonne écoute !

Crédit musique :

Higher - Rojj (via icones8)

Rojj

Think of you - Iliya Marfin (via icones8)

Ilya Marfin

Ce mois-ci, nous partons à la rencontre d’une productrice un peu particulière : Valérie Pédron, et son conjoint Jean-Marie, sont des cueilleurs d’algues professionnels. Au gré des marées et selon les conditions météo, ils récoltent de la laitue de mer, de la dulse, de la nori ou encore des cheveux de mer. Ces végétaux marins sont ensuite ramenés dans leur ferme marine, une ancienne saline. Le terrain est alimenté en eau grâce aux marées hautes, elle est ensuite redirigée dans des bassins, où les algues sont stockées entre deux marées.

Une fois nettoyées, et parfois séchées, elles sont vendues fraîches ou préparées à des chefs (Éric Guérin, Pierre Gagnaire, Hélène Darroze et Anne-Sophie Pic font partie de leurs clients) et à des particuliers. Valérie est une productrice engagée, et le revendique sans crainte, car si les algues sont emblématique de nos côtes, elles sont fragiles et menacées par le changement climatique. La productrice nous parle aussi de la diversité des goûts des algues, et nous propose sa recette de caviar d'algues.

Bonne écoute !

Pour les crédits musique : Jingle : Higher par Rojj via icones8

Rojj

Musique : Bubbles par Dural via Icons8

Dural

Dans ce nouvel épisode de Courts Circuits, nous prenons la direction du Morbihan. Ce mois-ci, nous rencontrons Camille Guillo, éleveur de brebis en agriculture biologique, à la tête de la ferme de La Bêle Listoir. Le trentenaire s’est installé il y a trois ans dans la commune, après avoir travaillé dans le secteur de l’environnement. Son projet repose sur une notion fondamentale : l’autonomie. Les brebis passent la majeure partie de l’année dans les prairies, et sont nourries avec des céréales produites sur place le reste du temps. Avec Zoé Tourquetil, sa compagne et associée, ils transforment le lait sur la ferme en fromage et en yaourts, qu’ils revendent ensuite en direct aux consommateurs. Ici, rien ne se perd : le petit-lait restant après la production est donné à des cochons, vendus eux aussi en circuits courts. Camille Guillo nous parle de sa reconversion, de ses choix, de sa vision de l’agriculture de demain et de ses yaourts ! Bonne écoute !

Crédits Musiques:

Higher par Rojj via icons8 :

Rojj

Tre Grazie par Ilya Truhanov via icons8 :

Ilya Truhanov

Courts Circuits part à la rencontre de René Bellour, éleveur de vaches à viande à Lannéanou, dans le Finistère. Installé depuis 1990, il a démarré sa conversion à l’agriculture bio en 1994 : à l’époque, son choix interroge, aujourd’hui, il constate que les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à suivre la même voie. Engagé pour une agriculture respectueuse de l’environnement, et des paysans, il a participé à de nombreux collectifs et groupements de producteurs. Celui qui se définit comme un paysan militant souhaite aujourd’hui s’engager plus localement.

Parmi ses autres projets, il y a l’augmentation de la vente en circuits courts. Aujourd’hui, ce mode de commercialisation concerne un tiers de sa production, à l’avenir, il aimerait que la totalité de sa viande soit vendue de cette manière. Pour lui, c’est une solution face à la problématique des prix dans la filière bio. En bonus, sa femme, Anne, nous transmet sa recette de bœuf bourguignon en fin d’épisode.

Bonne écoute !

Crédit musique : Higher par Rojj via icons8 :

Rojj

The Roads par Ilya Truhanov via icons8

Ilya Truhanov

Courts Circuits vous présente Gaël Le Levier. Le quadragénaire pêche la coquille saint-Jacques en plongée dans la baie de Saint-Brieuc. Très encadrée et très surveillée, cette pêche est ouverte du mois d’octobre jusqu’en avril : les plongeurs ne peuvent descendre que deux jours par semaine et pour une durée maximale de deux heures. Ils sont autorisés à pêcher 400 kilos de coquilles Saint-Jacques par sortie.

La plongée sous-marine est une méthode de capture plus douce et plus respectueuse de l’environnement que la drague, un genre de râteau qui racle le fond pour récupérer les coquillages. Le père de Gaël a été à l’initiative de l’autorisation de ce mode de pêche alternatif dans le secteur, obtenue en 2015. Aujourd’hui, Gaël milite avec son frère, Yoann, pour que la taille minimale de capture des coquilles augmente, afin de préserver la ressource.

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Glowing palace de House on the Island via icons8

Glowing Palace

Higher par Rojj via icons8

Rojj

Ce mois-ci, Courts Circuits s’intéresse à l’élevage porcin. Pour en parler, nous avons rencontré Gwenaël Courtet, éleveur depuis 2015, installé à Guidel.

Au départ, il souhaitait faire du maraîchage biologique, et utiliser des porcs pour préparer la terre : l’ancien ingénieur informatique est tombé amoureux de la race porcs blancs de l’Ouest, aujourd’hui menacée, et a décidé d’en élever.

Chaque année, il produit une cinquantaine de cochons, labellisés bio, qu’il transforme puis vend ensuite en direct. Gwenaël Courtet aimerait que l'abattage à la ferme soit autorisé, pour éviter à ses animaux le trajet stressant jusqu’à l’abattoir et ainsi, leur permettre de passer la totalité de leur vie à la ferme.

L’éleveur constate l’engouement des consommateurs pour les produits de qualité et des éleveurs pour les races locales, ce qui le rend optimiste pour l’avenir des porcs blancs de l’Ouest.

Crédits musique :

Higher par Rojj via icons8 :

Rojj

Jakkuzy par Alexei de Brohne via icons8 :

Alexei De Bronhe