Après l'attaque lancée vendredi par Israël pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, les experts s'inquiètent des niveaux de radiation sur les différents sites visés par les frappes. Israël a bombardé plusieurs sites nucléaires iraniens, mais en surface seulement. Pour l'instant, il n'y a pas de fuite radioactive. En revanche, les frappes sur des sites pétroliers génèrent une importante pollution atmosphérique avec des conséquences sanitaires et environnementales.

Pour la première fois, des néonicotinoïdes ont été détectés dans l'eau de pluie du Japon. C'est ce que révèle une étude récente menée dans l'archipel. Parmi eux, l'acétamipride, la fameuse molécule interdite en France en 2018, que des sénateurs et députés français veulent réintroduire, avec la loi Duplomb. Une substance délétère pour les insectes dont les abeilles, avec de potentiels effets sur la santé humaine.

En France, les députés ont voté la suppression des zones à faibles émissions, ces espaces qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Une mesure jugée socialement injuste, pourtant efficace sur la qualité de l'air et sur la santé, alors que la pollution atmosphérique est responsable de 40 000 décès prématurés chaque année.

La planète vient de vivre ses deux années les plus chaudes et ça n'est pas prêt de s'arrêter. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les températures mondiales devraient rester à des niveaux record ces cinq prochaines années. Elles devraient dépasser de plus de 1,5°C les niveaux préindustriels sur la période 2025-2029. Et ce réchauffement se manifeste déjà de manière concrète : des records de chaleur ont été enregistrés ces derniers mois en Europe, en Chine et au Moyen-Orient.

C'est le printemps le plus sec depuis parfois plus de cent ans : les pays du Nord de l'Europe, de la Suède au nord de la France, sont frappés par une intense sécheresse depuis plusieurs mois. La pénurie d'eau menace les cultures, en pleine période de semis. Les producteurs de légumes qui n'ont pas les moyens d'irriguer sont inquiets : si la situation perdure, les rendements pourraient baisser.

En France, les députés entament l'examen de la proposition de loi Duplomb ce lundi. Un texte visant à "lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur", mais très décrié par les associations écologistes et par la Confédération paysanne. Il prévoit notamment la réintroduction d'un pesticide interdit en France depuis 2018 : l'acétamipride. De la famille des néonicotinoïdes, surnommés "tueurs d'abeilles", cette substance a des effets néfastes sur l'environnement et sur la santé.

A moins de trois semaines de la Conférence de l'ONU sur l'Océan (UNOC3), à Nice, Greenpeace a mené une opération spectaculaire en Méditerranée, pour empêcher le chalutage de fond dans une aire marine protégée. Une pratique destructrice pour les écosystèmes marins, pourtant tolérée au sein de ces aires marines. Les ONG veulent la faire interdire, alors que la France plaide pour un régime de protection des AMP françaises "au cas par cas". 

C'est un triste record : la destruction des forêts tropicales a atteint un niveau jamais vu en 2024. 6 millions 700 000 hectares de forêts primaires ont disparu l'an dernier, en raison des incendies favorisés par le réchauffement climatique, souvent allumés par l'homme, afin de défricher des terres pour l'agriculture. Une alerte rouge mondiale, qui appelle à mettre en place des mesures pour atteindre l’objectif de stopper et d’inverser la perte de forêts d’ici 2030.

Pollinisatrices de premier plan, elles jouent un rôle primordial sur notre planète : clé de voûte de notre sécurité alimentaire, les abeilles sont en danger, menacées par le changement climatique et les activités humaines. Chaque année, le 20 mai, l'ONU célèbre la journée mondiale des abeilles pour rappeler le rôle clé que jouent les pollinisateurs et encourager les mesures de protection en leur faveur. 

Le Sénat a présenté les conclusions de sa commission d’enquête sur "les pratiques des industriels de l'eau en bouteille". Les révélations sont fracassantes : l'enquête met en lumière les pratiques du groupe Nestlé Waters, qui a eu recours à des traitements illégaux pour ses eaux censées être naturelles et minérales, avec la complicité de l'Etat français, accusé de dissimulation.