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Or
C’est peut-être une première mondiale : un accord de migration pour cause climatique. Plus de 80 % des habitants de Tuvalu, un petit archipel du Pacifique en sursis, ont exprimé leur volonté d’obtenir un visa pour l’Australie. Ce chiffre impressionnant a été révélé le 23 juillet par l’Agence France-Presse. En 2024, Canberra a lancé un dispositif inédit permettant aux citoyens de Tuvalu de s’installer légalement sur son sol, face à la menace croissante de la montée des eaux. Un geste que l’Australie qualifie de « premier accord de ce type au monde ».
Dans les faits, sur les quelque 10 600 habitants que compte l’archipel, 8 750 se sont inscrits — soit 82 % de la population. Mais seuls 280 visas seront délivrés cette année. Un chiffre bien en deçà des attentes, comme l’a reconnu le Haut-Commissariat australien. La situation est critique. En 2024, un phénomène océanographique accentué par de violentes intempéries a submergé de vastes zones de l’archipel. Vagues de plus de trois mètres, routes endommagées, cultures anéanties par l’eau salée... La population est en première ligne. Et le pire pourrait venir : si la température mondiale dépasse les 1,5 °C, 95 % de Tuvalu serait régulièrement inondé avant la fin du siècle, rendant le pays invivable.
En parallèle de l’exode, les autorités locales tentent l’impossible : gagner 7,5 hectares sur la mer en draguant le lagon, ériger des digues, et — avec l’aide de l’ONU — surélever la capitale. Mais tout cela dépendra des financements. Tuvalu est peut-être le premier, mais certainement pas le dernier. Le changement climatique redéfinit déjà les frontières… et les droits d’asile.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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C’est peut-être une première mondiale : un accord de migration pour cause climatique. Plus de 80 % des habitants de Tuvalu, un petit archipel du Pacifique en sursis, ont exprimé leur volonté d’obtenir un visa pour l’Australie. Ce chiffre impressionnant a été révélé le 23 juillet par l’Agence France-Presse. En 2024, Canberra a lancé un dispositif inédit permettant aux citoyens de Tuvalu de s’installer légalement sur son sol, face à la menace croissante de la montée des eaux. Un geste que l’Australie qualifie de « premier accord de ce type au monde ».
Dans les faits, sur les quelque 10 600 habitants que compte l’archipel, 8 750 se sont inscrits — soit 82 % de la population. Mais seuls 280 visas seront délivrés cette année. Un chiffre bien en deçà des attentes, comme l’a reconnu le Haut-Commissariat australien. La situation est critique. En 2024, un phénomène océanographique accentué par de violentes intempéries a submergé de vastes zones de l’archipel. Vagues de plus de trois mètres, routes endommagées, cultures anéanties par l’eau salée... La population est en première ligne. Et le pire pourrait venir : si la température mondiale dépasse les 1,5 °C, 95 % de Tuvalu serait régulièrement inondé avant la fin du siècle, rendant le pays invivable.
En parallèle de l’exode, les autorités locales tentent l’impossible : gagner 7,5 hectares sur la mer en draguant le lagon, ériger des digues, et — avec l’aide de l’ONU — surélever la capitale. Mais tout cela dépendra des financements. Tuvalu est peut-être le premier, mais certainement pas le dernier. Le changement climatique redéfinit déjà les frontières… et les droits d’asile.
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