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Or
"Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas...".
Et si les daltoniens illustraient à merveille ce principe cher à l'économiste Frédéric Bastiat ?
En effet, alors qu'ils sont incapables de voir certaines couleurs (accessibles à la vision de personnes dites "normales"), des individus souffrant de ce léger handicap peuvent se montrer utiles en décelant... du camouflage !
Une question de nuances
En voir de toutes les couleurs : voilà précisément ce que n'arrivent pas à faire les daltoniens.
Ces personnes sont, en effet, sujets à une particularité visuelle qui affecte leur perception des nuances colorées.
Le plus souvent héréditaire, ce particularisme peut également survenir en réaction à une lésion cérébrale, oculaire ou nerveuse.
Concrètement, chez les daltoniens, les cônes (des cellules de la rétine chargées de transmettre les informations liées au couleurs) ne fonctionnent pas de manière optimale et empêchent donc le cerveau de restituer les teintes ; comme chez les individus dits "normaux".
Sans surprise, un tel handicap leur ferme forcément des portes dans certains domaines (comme celui de l'aviation).
Toutefois, d'autres opportunités surprenantes peuvent tout de même se présenter à eux.
La qualité de leur défaut
Le principe du camouflage est de se dissimuler dans un décor ; en jouant sur la proximité de couleurs présentes sur plusieurs éléments différents.
Justement : cette ruse est peine perdue avec les daltoniens qui ont leurs propres visions des nuances.
Ce "talent caché", certaines armées en ont en fait pris conscience au cours de la Seconde Guerre mondiale.
C'est la raison pour laquelle des daltoniens furent engagés pour déjouer les leurres du camouflage de soldats ennemis.
Ne percevant pas nettement certaines couleurs (comme le rouge et le vert, par exemple), ces personnes étaient en fait plus sensibles à d'autres détails ; tels que les dégradés ou les différences de teintes présentes sur les treillis.
De ce fait, ces daltoniens voyaient littéralement ce que nulle autre personne ne pouvait voir.
Une qualité qui faisait d'eux des sortes de "radars sur pattes", à l'atout stratégique incontestable.
Comme quoi, dans la vie, tout est relatif.
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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"Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas...".
Et si les daltoniens illustraient à merveille ce principe cher à l'économiste Frédéric Bastiat ?
En effet, alors qu'ils sont incapables de voir certaines couleurs (accessibles à la vision de personnes dites "normales"), des individus souffrant de ce léger handicap peuvent se montrer utiles en décelant... du camouflage !
Une question de nuances
En voir de toutes les couleurs : voilà précisément ce que n'arrivent pas à faire les daltoniens.
Ces personnes sont, en effet, sujets à une particularité visuelle qui affecte leur perception des nuances colorées.
Le plus souvent héréditaire, ce particularisme peut également survenir en réaction à une lésion cérébrale, oculaire ou nerveuse.
Concrètement, chez les daltoniens, les cônes (des cellules de la rétine chargées de transmettre les informations liées au couleurs) ne fonctionnent pas de manière optimale et empêchent donc le cerveau de restituer les teintes ; comme chez les individus dits "normaux".
Sans surprise, un tel handicap leur ferme forcément des portes dans certains domaines (comme celui de l'aviation).
Toutefois, d'autres opportunités surprenantes peuvent tout de même se présenter à eux.
La qualité de leur défaut
Le principe du camouflage est de se dissimuler dans un décor ; en jouant sur la proximité de couleurs présentes sur plusieurs éléments différents.
Justement : cette ruse est peine perdue avec les daltoniens qui ont leurs propres visions des nuances.
Ce "talent caché", certaines armées en ont en fait pris conscience au cours de la Seconde Guerre mondiale.
C'est la raison pour laquelle des daltoniens furent engagés pour déjouer les leurres du camouflage de soldats ennemis.
Ne percevant pas nettement certaines couleurs (comme le rouge et le vert, par exemple), ces personnes étaient en fait plus sensibles à d'autres détails ; tels que les dégradés ou les différences de teintes présentes sur les treillis.
De ce fait, ces daltoniens voyaient littéralement ce que nulle autre personne ne pouvait voir.
Une qualité qui faisait d'eux des sortes de "radars sur pattes", à l'atout stratégique incontestable.
Comme quoi, dans la vie, tout est relatif.
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