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L’Italie n’a jamais caché ses ambitions spatiales. Déjà principal contributeur de la mission européenne ExoMars, qui doit envoyer en 2028 le rover Rosalind Franklin à la recherche de traces de vie passée, Rome franchit aujourd’hui une étape supplémentaire. Plutôt que d’attendre les aléas des grands programmes internationaux, le pays choisit de s’associer directement à un acteur privé : SpaceX.
« L’Italie va aller vers Mars ! », s’est enthousiasmé Teodoro Valente, président de l’agence spatiale italienne, sur X.com. L’accord, officialisé le 7 août, prévoit que plusieurs charges utiles soient transportées par la fusée Starship d’Elon Musk jusqu’à la planète rouge. Parmi elles : une expérience sur la croissance des plantes, un capteur de rayonnement et une station de surveillance météorologique. Des instruments qui permettront de recueillir des données non seulement à la surface de Mars, mais aussi durant les six mois de voyage interplanétaire. Pour Valente, il s’agit d’un « partenariat inédit », symbole de la volonté italienne de « jouer un rôle de premier plan dans l’exploration spatiale ». Et il faut le rappeler : seuls deux pays ont, jusqu’ici, réussi à se poser sur Mars — les États-Unis avec trois rovers, et la Chine avec un.
Côté SpaceX, la satisfaction est tout aussi palpable. « Nous allons sur Mars ! », a lancé Gwynne Shotwell, présidente de l’entreprise américaine, en mettant en avant une nouvelle offre : un service de transport vers Mars. Mais entre l’annonce et la réalisation, le chemin reste long. Car si le Starship est annoncé comme l’outil clé de cette conquête, il n’a pour l’instant jamais atteint l’orbite. Ses essais récents se sont soldés par de spectaculaires explosions, obligeant Elon Musk à repousser ses ambitions.
Dans un message publié le 6 août, le milliardaire a fixé un nouveau cap : 2028 pour un vol non habité, et sans doute au-delà de 2030 pour un premier trajet avec équipage. Bien loin de ses promesses initiales d’une colonie martienne dès… 2024. Reste que pour l’Italie, cette alliance est un signal fort : celui d’une nation européenne décidée à ne pas rester spectatrice de la course vers Mars.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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L’Italie n’a jamais caché ses ambitions spatiales. Déjà principal contributeur de la mission européenne ExoMars, qui doit envoyer en 2028 le rover Rosalind Franklin à la recherche de traces de vie passée, Rome franchit aujourd’hui une étape supplémentaire. Plutôt que d’attendre les aléas des grands programmes internationaux, le pays choisit de s’associer directement à un acteur privé : SpaceX.
« L’Italie va aller vers Mars ! », s’est enthousiasmé Teodoro Valente, président de l’agence spatiale italienne, sur X.com. L’accord, officialisé le 7 août, prévoit que plusieurs charges utiles soient transportées par la fusée Starship d’Elon Musk jusqu’à la planète rouge. Parmi elles : une expérience sur la croissance des plantes, un capteur de rayonnement et une station de surveillance météorologique. Des instruments qui permettront de recueillir des données non seulement à la surface de Mars, mais aussi durant les six mois de voyage interplanétaire. Pour Valente, il s’agit d’un « partenariat inédit », symbole de la volonté italienne de « jouer un rôle de premier plan dans l’exploration spatiale ». Et il faut le rappeler : seuls deux pays ont, jusqu’ici, réussi à se poser sur Mars — les États-Unis avec trois rovers, et la Chine avec un.
Côté SpaceX, la satisfaction est tout aussi palpable. « Nous allons sur Mars ! », a lancé Gwynne Shotwell, présidente de l’entreprise américaine, en mettant en avant une nouvelle offre : un service de transport vers Mars. Mais entre l’annonce et la réalisation, le chemin reste long. Car si le Starship est annoncé comme l’outil clé de cette conquête, il n’a pour l’instant jamais atteint l’orbite. Ses essais récents se sont soldés par de spectaculaires explosions, obligeant Elon Musk à repousser ses ambitions.
Dans un message publié le 6 août, le milliardaire a fixé un nouveau cap : 2028 pour un vol non habité, et sans doute au-delà de 2030 pour un premier trajet avec équipage. Bien loin de ses promesses initiales d’une colonie martienne dès… 2024. Reste que pour l’Italie, cette alliance est un signal fort : celui d’une nation européenne décidée à ne pas rester spectatrice de la course vers Mars.
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