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Elon Musk l’assure : fini les distractions, l’heure est venue de se recentrer pleinement sur ses entreprises, et surtout sur SpaceX. Officiellement en retrait des questions gouvernementales, le milliardaire américain veut accélérer la cadence et faire entrer sa société — déjà valorisée à près de 350 milliards de dollars — dans une nouvelle ère.
Première priorité : Starlink, la constellation de satellites internet. Musk promet une montée en puissance spectaculaire avec la fabrication de 5 000 satellites V3 par an, puis 10 000 à terme. Leurs performances seront démultipliées : des vitesses de téléchargement jusqu’à 1 térabit par seconde, soit dix fois plus que les modèles actuels. Mais qui dit puissance dit taille : chaque satellite aura la taille… d’un Boeing 737. Impossible à lancer avec une Falcon 9 : seul Starship, la méga-fusée maison, pourra les mettre en orbite. Et c’est justement sur Starship que se concentrent les efforts. Malgré plusieurs essais infructueux, Musk garde le cap. Il promet une avancée majeure dans les prochains mois : la récupération du second étage du vaisseau, après le succès partiel du booster Super Heavy. Une capacité cruciale pour rendre Starship entièrement réutilisable. Objectif final ? Réutiliser une fusée en seulement une heure, avec un retour d’orbite en 5 à 6 minutes, un ravitaillement express de 30 minutes… et un nouveau décollage dans la foulée.
Autre défi technique : le transfert d’ergols en orbite, prévu pour 2026, indispensable pour viser la Lune ou Mars. Car la mission lunaire Artemis, dans laquelle Starship joue le rôle d’alunisseur, est toujours fixée à 2027… pour l’instant. Mais Elon Musk regarde plus loin. Mars reste son obsession. Il prévoit d’y envoyer des milliers de Starship, chargés de matériel, d’infrastructures, et bientôt… d’humains. Le grand plan ? Une production de masse, avec 1 000 Starship par an, et un premier envoi de cinq fusées dès 2026, contenant des robots humanoïdes Optimus, développés par Tesla. Un rêve fou ? Peut-être. Mais si l’on se fie à l’obsession et aux moyens déployés, l’ère spatiale façon Musk est bel et bien lancée.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Elon Musk l’assure : fini les distractions, l’heure est venue de se recentrer pleinement sur ses entreprises, et surtout sur SpaceX. Officiellement en retrait des questions gouvernementales, le milliardaire américain veut accélérer la cadence et faire entrer sa société — déjà valorisée à près de 350 milliards de dollars — dans une nouvelle ère.
Première priorité : Starlink, la constellation de satellites internet. Musk promet une montée en puissance spectaculaire avec la fabrication de 5 000 satellites V3 par an, puis 10 000 à terme. Leurs performances seront démultipliées : des vitesses de téléchargement jusqu’à 1 térabit par seconde, soit dix fois plus que les modèles actuels. Mais qui dit puissance dit taille : chaque satellite aura la taille… d’un Boeing 737. Impossible à lancer avec une Falcon 9 : seul Starship, la méga-fusée maison, pourra les mettre en orbite. Et c’est justement sur Starship que se concentrent les efforts. Malgré plusieurs essais infructueux, Musk garde le cap. Il promet une avancée majeure dans les prochains mois : la récupération du second étage du vaisseau, après le succès partiel du booster Super Heavy. Une capacité cruciale pour rendre Starship entièrement réutilisable. Objectif final ? Réutiliser une fusée en seulement une heure, avec un retour d’orbite en 5 à 6 minutes, un ravitaillement express de 30 minutes… et un nouveau décollage dans la foulée.
Autre défi technique : le transfert d’ergols en orbite, prévu pour 2026, indispensable pour viser la Lune ou Mars. Car la mission lunaire Artemis, dans laquelle Starship joue le rôle d’alunisseur, est toujours fixée à 2027… pour l’instant. Mais Elon Musk regarde plus loin. Mars reste son obsession. Il prévoit d’y envoyer des milliers de Starship, chargés de matériel, d’infrastructures, et bientôt… d’humains. Le grand plan ? Une production de masse, avec 1 000 Starship par an, et un premier envoi de cinq fusées dès 2026, contenant des robots humanoïdes Optimus, développés par Tesla. Un rêve fou ? Peut-être. Mais si l’on se fie à l’obsession et aux moyens déployés, l’ère spatiale façon Musk est bel et bien lancée.
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