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Or
Les relations commerciales entre Washington et Pékin sont déjà assez tendues… et quand il s’agit de high-tech, la partie se corse encore. Ces dernières années, les États-Unis ont multiplié les restrictions sur l’exportation de matériel vers la Chine, au point d’interdire presque totalement à NVIDIA de vendre ses puces H20 à son grand rival asiatique.
Eh bien, surprise : cette interdiction va tomber… grâce à un accord pour le moins inédit. Selon le Financial Times, NVIDIA et AMD viennent d’obtenir des licences d’exportation vers la Chine. Mais attention : rien n’est gratuit. En échange, les deux géants américains de la tech verseront à Washington 15 % des revenus générés par la vente de leurs puces – les H20 pour NVIDIA, les MI308 pour AMD – sur le marché chinois.
Pour l’instant, personne ne sait exactement comment cette manne financière sera utilisée. Ce qui est sûr, c’est que c’est une première dans l’histoire économique américaine : jamais une licence d’export n’avait été conditionnée au reversement direct d’une partie des recettes d’une entreprise au gouvernement. Un deal qui rappelle l’approche transactionnelle popularisée sous l’ère Trump : les règles du commerce peuvent s’assouplir… si un accord avantageux est trouvé.
Mais ce feu vert pourrait être de courte durée. À Washington, les opposants sont nombreux. Une vingtaine d’experts en sécurité viennent de signer une lettre au secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, pour exiger que ces puces ne soient pas vendues en Chine, estimant qu’elles pourraient booster dangereusement les capacités d’intelligence artificielle de Pékin. Autrement dit, cette ouverture pourrait bien être un simple sursis, dans un match États-Unis–Chine où technologie et géopolitique s’emmêlent toujours plus.
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Les relations commerciales entre Washington et Pékin sont déjà assez tendues… et quand il s’agit de high-tech, la partie se corse encore. Ces dernières années, les États-Unis ont multiplié les restrictions sur l’exportation de matériel vers la Chine, au point d’interdire presque totalement à NVIDIA de vendre ses puces H20 à son grand rival asiatique.
Eh bien, surprise : cette interdiction va tomber… grâce à un accord pour le moins inédit. Selon le Financial Times, NVIDIA et AMD viennent d’obtenir des licences d’exportation vers la Chine. Mais attention : rien n’est gratuit. En échange, les deux géants américains de la tech verseront à Washington 15 % des revenus générés par la vente de leurs puces – les H20 pour NVIDIA, les MI308 pour AMD – sur le marché chinois.
Pour l’instant, personne ne sait exactement comment cette manne financière sera utilisée. Ce qui est sûr, c’est que c’est une première dans l’histoire économique américaine : jamais une licence d’export n’avait été conditionnée au reversement direct d’une partie des recettes d’une entreprise au gouvernement. Un deal qui rappelle l’approche transactionnelle popularisée sous l’ère Trump : les règles du commerce peuvent s’assouplir… si un accord avantageux est trouvé.
Mais ce feu vert pourrait être de courte durée. À Washington, les opposants sont nombreux. Une vingtaine d’experts en sécurité viennent de signer une lettre au secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, pour exiger que ces puces ne soient pas vendues en Chine, estimant qu’elles pourraient booster dangereusement les capacités d’intelligence artificielle de Pékin. Autrement dit, cette ouverture pourrait bien être un simple sursis, dans un match États-Unis–Chine où technologie et géopolitique s’emmêlent toujours plus.
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