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Or
Vous connaissez probablement l'essence sans plomb... mais l'essence sans pétrole ?!
Nous avons tendance à l'oublier, mais "l'or noir" n'a pas toujours été l'unique source de production de carburant.
Effectivement : il a existé – et existe encore – de l'essence synthétique !
Essence de fortune
"Faire avec les moyens du bord" : c'est précisément ce qu'ont essayé de faire les premiers adeptes de ce carburant d'un genre bien particulier.
En pénurie d'essence, le IIIe Reich avait par exemple privilégié cet ersatz pour faire fonctionner ses véhicules.
La mixture synthétique était alors un mélange de houille, de lignite (voire de gaz naturel).
À vrai dire : avant la Seconde Guerre mondiale, le Français Eugène Houdry avait lui aussi essayé de fabriquer de l'essence à partir de lignite (une roche sédimentaire composée de fossiles de plantes).
Cependant, à cette époque, le procédé de fabrication était perçu comme étant bien trop coûteux pour être rentable.
Les impératifs militaires allemands se chargèrent cependant de précipiter l'optimisation de la production d'essence synthétique.
En 1943, le Reich produisit, par exemple, près de deux milliards de tonnes de ce carburant pour soutenir l'effort de guerre !
Retour à la mode
Après la défaite allemande, l'essence synthétique connut une véritable traversée du désert ; tandis que les champs pétrolifères d'Arabie Saoudite servaient de principales sources d'approvisionnement, pour les véhicules en circulation sur l'ensemble du globe.
Les années 1960 remirent toutefois l'essence sans pétrole au goût du jour.
En ce temps-là, l'Afrique du Sud devait effectivement développer une importante industrie de produits pétroliers synthétiques (pour échapper aux sanctions économiques internationales, visant à neutraliser sa politique d'apartheid).
Dans un monde où les ressources sont fatalement limitées, la question d'une alternative au pétrole est toutefois plus que jamais d'actualité.
Heureusement : même si le bilan environnemental de ces carburants reste peu intéressant, des innovations technologiques peuvent encore l'améliorer.
Des filières GTL ("Gas to Liquid") plus modernes pourraient donc garnir le bouquet énergétique du futur, pour ménager un peu plus notre planète bleue.
Un carburant moins polluant : ne serait-ce pas la quintessence d'un monde plus respirable ?
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Vous connaissez probablement l'essence sans plomb... mais l'essence sans pétrole ?!
Nous avons tendance à l'oublier, mais "l'or noir" n'a pas toujours été l'unique source de production de carburant.
Effectivement : il a existé – et existe encore – de l'essence synthétique !
Essence de fortune
"Faire avec les moyens du bord" : c'est précisément ce qu'ont essayé de faire les premiers adeptes de ce carburant d'un genre bien particulier.
En pénurie d'essence, le IIIe Reich avait par exemple privilégié cet ersatz pour faire fonctionner ses véhicules.
La mixture synthétique était alors un mélange de houille, de lignite (voire de gaz naturel).
À vrai dire : avant la Seconde Guerre mondiale, le Français Eugène Houdry avait lui aussi essayé de fabriquer de l'essence à partir de lignite (une roche sédimentaire composée de fossiles de plantes).
Cependant, à cette époque, le procédé de fabrication était perçu comme étant bien trop coûteux pour être rentable.
Les impératifs militaires allemands se chargèrent cependant de précipiter l'optimisation de la production d'essence synthétique.
En 1943, le Reich produisit, par exemple, près de deux milliards de tonnes de ce carburant pour soutenir l'effort de guerre !
Retour à la mode
Après la défaite allemande, l'essence synthétique connut une véritable traversée du désert ; tandis que les champs pétrolifères d'Arabie Saoudite servaient de principales sources d'approvisionnement, pour les véhicules en circulation sur l'ensemble du globe.
Les années 1960 remirent toutefois l'essence sans pétrole au goût du jour.
En ce temps-là, l'Afrique du Sud devait effectivement développer une importante industrie de produits pétroliers synthétiques (pour échapper aux sanctions économiques internationales, visant à neutraliser sa politique d'apartheid).
Dans un monde où les ressources sont fatalement limitées, la question d'une alternative au pétrole est toutefois plus que jamais d'actualité.
Heureusement : même si le bilan environnemental de ces carburants reste peu intéressant, des innovations technologiques peuvent encore l'améliorer.
Des filières GTL ("Gas to Liquid") plus modernes pourraient donc garnir le bouquet énergétique du futur, pour ménager un peu plus notre planète bleue.
Un carburant moins polluant : ne serait-ce pas la quintessence d'un monde plus respirable ?
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