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Or
"Quand on aime on ne compte pas"...
Des Italiens ont justement fait les frais de l'amour immodéré qu'un curé italien portait à sa religion.
Ce dernier allait même jusqu'à faire sonner les cloches de son église... près de 200 fois par jour !
Un peu, beaucoup, à la folie...
Notre-Dame de Paris avait son sonneur de cloches Quasimodo, Sainte-Marie de Coverciano (située dans les environs de Florence) a Don Leonardo Guerri.
Le moins qu'on puisse dire... c'est que le curé italien est beaucoup moins discret que le personnage de Victor Hugo !
Pendant plusieurs années, cet homme d'Église a effectivement joué avec les nerfs des habitants de son village.
En réaction, ces derniers ont logiquement manifesté leur mécontentement auprès des autorités locales.
Pour lutter contre ce tintamarre, les Toscans excédés ont ainsi fait circuler plusieurs pétitions ; en plus de faire réaliser des relevés audiométriques.
... pas du tout
Après l'échec d'une longue période de conciliation, l'Agence régionale pour la protection environnementale de la Toscane (Arpat) a finalement décidé d'arrêter de tendre la joue gauche.
Verdict pour le curé : une amende de 2000 € et un strict encadrement de son activité.
Ainsi, alors qu'il sonnait les cloches près de 200 fois (entre 8h00 et 21h00) chaque jour, l'homme d'Église doit désormais réaliser cette tâche "seulement pour l'appel des fidèles à la messe et à la prière".
De son côté, le cardinal Giuseppe Betori (archevêque de Florence) a profité de l'occasion pour envoyer à ses paroisses une directive spécialement pensée pour "limiter les nuisances sonores".
Ainsi demande-t-il aux prêtres "d'éviter de mettre à rude épreuve le sentiment de dévotion chrétienne", en voulant justement trop bien faire.
En effet : subissant une véritable crise, l’Église italienne doit également faire face à la baisse de vocations sacerdotales et à la "désaffection des jeunes générations", vis-à-vis du culte catholique.
Pour regagner des fidèles, il est dorénavant conseillé de ne pas faire trop de zèle.
C'est bien connu : "l'enfer est pavé de bonnes intentions".
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"Quand on aime on ne compte pas"...
Des Italiens ont justement fait les frais de l'amour immodéré qu'un curé italien portait à sa religion.
Ce dernier allait même jusqu'à faire sonner les cloches de son église... près de 200 fois par jour !
Un peu, beaucoup, à la folie...
Notre-Dame de Paris avait son sonneur de cloches Quasimodo, Sainte-Marie de Coverciano (située dans les environs de Florence) a Don Leonardo Guerri.
Le moins qu'on puisse dire... c'est que le curé italien est beaucoup moins discret que le personnage de Victor Hugo !
Pendant plusieurs années, cet homme d'Église a effectivement joué avec les nerfs des habitants de son village.
En réaction, ces derniers ont logiquement manifesté leur mécontentement auprès des autorités locales.
Pour lutter contre ce tintamarre, les Toscans excédés ont ainsi fait circuler plusieurs pétitions ; en plus de faire réaliser des relevés audiométriques.
... pas du tout
Après l'échec d'une longue période de conciliation, l'Agence régionale pour la protection environnementale de la Toscane (Arpat) a finalement décidé d'arrêter de tendre la joue gauche.
Verdict pour le curé : une amende de 2000 € et un strict encadrement de son activité.
Ainsi, alors qu'il sonnait les cloches près de 200 fois (entre 8h00 et 21h00) chaque jour, l'homme d'Église doit désormais réaliser cette tâche "seulement pour l'appel des fidèles à la messe et à la prière".
De son côté, le cardinal Giuseppe Betori (archevêque de Florence) a profité de l'occasion pour envoyer à ses paroisses une directive spécialement pensée pour "limiter les nuisances sonores".
Ainsi demande-t-il aux prêtres "d'éviter de mettre à rude épreuve le sentiment de dévotion chrétienne", en voulant justement trop bien faire.
En effet : subissant une véritable crise, l’Église italienne doit également faire face à la baisse de vocations sacerdotales et à la "désaffection des jeunes générations", vis-à-vis du culte catholique.
Pour regagner des fidèles, il est dorénavant conseillé de ne pas faire trop de zèle.
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