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Or
C’est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d’analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.
Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l’industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l’environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l’eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d’eau du robinet.
La mise en ligne de cette carte s’inscrit dans un plan d’action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n’est qu’un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l’interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d’ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l’entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l’environnement.
L’association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu’elle tienne ses promesses… et ses délais.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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C’est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d’analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.
Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l’industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l’environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l’eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d’eau du robinet.
La mise en ligne de cette carte s’inscrit dans un plan d’action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n’est qu’un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l’interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d’ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l’entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l’environnement.
L’association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu’elle tienne ses promesses… et ses délais.
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