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Or
Le massacre d'Oradour-sur-Glane est l'un des crimes de guerre les plus marquants commis en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'est déroulé le 10 juin 1944, soit quatre jours après le Débarquement allié en Normandie, lorsqu'une unité de la division SS Das Reich a massacré 643 habitants de ce paisible village de Haute-Vienne.
Le contexte du massacre
La division SS Das Reich, stationnée dans le Sud-Ouest de la France, avait reçu l'ordre de rejoindre la Normandie pour contrer l'avancée alliée. En chemin, elle menait une politique de terreur pour dissuader toute résistance. Le matin du 10 juin 1944, un détachement de la division encercla Oradour-sur-Glane, prétendant vouloir y mener un contrôle d’identité.
Le déroulement des faits
Les soldats rassemblèrent la population sur la place du village. Les hommes furent séparés des femmes et des enfants. Ceux-ci furent conduits dans l’église tandis que les hommes étaient répartis dans plusieurs granges.
Les SS massacrèrent d'abord les hommes en ouvrant le feu à hauteur des jambes afin de les immobiliser avant de les achever et d'incendier les bâtiments. Pendant ce temps, les femmes et les enfants enfermés dans l’église furent asphyxiés par des fumées toxiques issues d’un engin explosif, puis abattus ou brûlés vifs lorsque l’église fut incendiée.
Au total, 643 personnes périrent : 190 hommes, 247 femmes et 206 enfants. Seuls cinq hommes et une femme survécurent par miracle en s'échappant discrètement.
Les conséquences et la mémoire
Après le massacre, les Allemands pillèrent et incendièrent entièrement le village. Ce crime de guerre ne répondait à aucune logique militaire directe mais s'inscrivait dans une stratégie de terreur visant à réprimer la Résistance.
Après la guerre, Charles de Gaulle décida de conserver Oradour en l’état, en faisant un village martyr, lieu de mémoire préservé. Un nouveau village fut reconstruit à proximité.
En 1953, un procès eut lieu à Bordeaux, mais les sanctions furent limitées et controversées, car plusieurs accusés étaient des Alsaciens enrôlés de force dans la Waffen-SS.
Aujourd’hui, Oradour-sur-Glane demeure un symbole des atrocités nazies en France. Son site est un lieu de mémoire majeur, où le silence des ruines rappelle l’horreur de cette tragédie.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le massacre d'Oradour-sur-Glane est l'un des crimes de guerre les plus marquants commis en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'est déroulé le 10 juin 1944, soit quatre jours après le Débarquement allié en Normandie, lorsqu'une unité de la division SS Das Reich a massacré 643 habitants de ce paisible village de Haute-Vienne.
Le contexte du massacre
La division SS Das Reich, stationnée dans le Sud-Ouest de la France, avait reçu l'ordre de rejoindre la Normandie pour contrer l'avancée alliée. En chemin, elle menait une politique de terreur pour dissuader toute résistance. Le matin du 10 juin 1944, un détachement de la division encercla Oradour-sur-Glane, prétendant vouloir y mener un contrôle d’identité.
Le déroulement des faits
Les soldats rassemblèrent la population sur la place du village. Les hommes furent séparés des femmes et des enfants. Ceux-ci furent conduits dans l’église tandis que les hommes étaient répartis dans plusieurs granges.
Les SS massacrèrent d'abord les hommes en ouvrant le feu à hauteur des jambes afin de les immobiliser avant de les achever et d'incendier les bâtiments. Pendant ce temps, les femmes et les enfants enfermés dans l’église furent asphyxiés par des fumées toxiques issues d’un engin explosif, puis abattus ou brûlés vifs lorsque l’église fut incendiée.
Au total, 643 personnes périrent : 190 hommes, 247 femmes et 206 enfants. Seuls cinq hommes et une femme survécurent par miracle en s'échappant discrètement.
Les conséquences et la mémoire
Après le massacre, les Allemands pillèrent et incendièrent entièrement le village. Ce crime de guerre ne répondait à aucune logique militaire directe mais s'inscrivait dans une stratégie de terreur visant à réprimer la Résistance.
Après la guerre, Charles de Gaulle décida de conserver Oradour en l’état, en faisant un village martyr, lieu de mémoire préservé. Un nouveau village fut reconstruit à proximité.
En 1953, un procès eut lieu à Bordeaux, mais les sanctions furent limitées et controversées, car plusieurs accusés étaient des Alsaciens enrôlés de force dans la Waffen-SS.
Aujourd’hui, Oradour-sur-Glane demeure un symbole des atrocités nazies en France. Son site est un lieu de mémoire majeur, où le silence des ruines rappelle l’horreur de cette tragédie.
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