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Or
Une pratique culinaire plutôt répandue consiste à ébouillanter un homard, alors qu'il est encore en vie. Un peu de compassion devra désormais être de mise : en effet, il est maintenant prouvé que ces crustacés ressentent de la douleur.
Sous leur carapace, des êtres sensibles
Voilà une découverte qui risque de chambouler les us et coutumes du monde de la gastronomie.
En effet, une étude commandée par le gouvernement britannique est formelle : les poulpes, les crabes et – donc – les homards ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés dans des liquides bouillants.
Avec ce rapport, les experts de la "London School of Economics" ont en fait contribué à poser les premiers jalons d'un projet de loi visant à préserver le bien-être animal.
Au total, ce sont même 300 études scientifiques qui certifient que les céphalopodes (des mollusques munis de tentacules), les octopodes (regroupant les poulpes et pieuvres) et les décapodes (des crustacés à cinq paires de pattes) doivent être classés dans la catégories des "êtres sensibles à la douleur".
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont – à vrai dire - utilisé des méthodes d'analyse bien précises.
Homard à tuer
Pour cerner les réactions des homards (et autres animaux marins), les scientifiques ont mesuré leur sensibilité de huit façons différentes.
Par exemple, les analystes ont cherché à identifier la présence (ou l'absence) de récepteurs à la douleur chez les êtres observés.
De même, il ont scruté les comportements adoptés par ces animaux lorsqu'ils étaient impliqués dans des situations menaçantes ou bénéfiques (quand ils étaient blessés ou, au contraire, aidés par des soins ; par exemple).
Verdict : de manière plutôt contre-intuitive, les crabes et autres crustacés ont la capacité de ressentir la douleur... contrairement aux poissons qui seraient complètement dépourvus d'un système neurologique suffisant, pour avoir ce genre de sensations !
Du coup, les conséquences ne se sont pas fait attendre : depuis mars 2018, les Suisses interdisent catégoriquement la pose d'un décapode marcheur en vie (homard, tourteau ou araignée de mer) dans de l'eau bouillante.
Pour être cuisinés, ces animaux doivent donc être - au préalable – assommés (si possible par choc électrique).
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Une pratique culinaire plutôt répandue consiste à ébouillanter un homard, alors qu'il est encore en vie. Un peu de compassion devra désormais être de mise : en effet, il est maintenant prouvé que ces crustacés ressentent de la douleur.
Sous leur carapace, des êtres sensibles
Voilà une découverte qui risque de chambouler les us et coutumes du monde de la gastronomie.
En effet, une étude commandée par le gouvernement britannique est formelle : les poulpes, les crabes et – donc – les homards ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés dans des liquides bouillants.
Avec ce rapport, les experts de la "London School of Economics" ont en fait contribué à poser les premiers jalons d'un projet de loi visant à préserver le bien-être animal.
Au total, ce sont même 300 études scientifiques qui certifient que les céphalopodes (des mollusques munis de tentacules), les octopodes (regroupant les poulpes et pieuvres) et les décapodes (des crustacés à cinq paires de pattes) doivent être classés dans la catégories des "êtres sensibles à la douleur".
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont – à vrai dire - utilisé des méthodes d'analyse bien précises.
Homard à tuer
Pour cerner les réactions des homards (et autres animaux marins), les scientifiques ont mesuré leur sensibilité de huit façons différentes.
Par exemple, les analystes ont cherché à identifier la présence (ou l'absence) de récepteurs à la douleur chez les êtres observés.
De même, il ont scruté les comportements adoptés par ces animaux lorsqu'ils étaient impliqués dans des situations menaçantes ou bénéfiques (quand ils étaient blessés ou, au contraire, aidés par des soins ; par exemple).
Verdict : de manière plutôt contre-intuitive, les crabes et autres crustacés ont la capacité de ressentir la douleur... contrairement aux poissons qui seraient complètement dépourvus d'un système neurologique suffisant, pour avoir ce genre de sensations !
Du coup, les conséquences ne se sont pas fait attendre : depuis mars 2018, les Suisses interdisent catégoriquement la pose d'un décapode marcheur en vie (homard, tourteau ou araignée de mer) dans de l'eau bouillante.
Pour être cuisinés, ces animaux doivent donc être - au préalable – assommés (si possible par choc électrique).
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