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Or
"L'habit ne fait pas le moine", dit-on...
Mais pour les ouragans, il semblerait bien que leur prénom indique leur dangerosité !
Femmes fatales
C'est un fait étonnant : les ouragans portant un prénom féminin... sont en fait les plus meurtriers !
Pour être plus précis : ceux-ci sont "trois fois plus létaux" que leurs homologues masculins.
Toujours selon les statistiques : "un ouragan avec un nom à consonance masculine cause en moyenne 15,15 morts tandis qu'un ouragan avec un nom féminin tue environ 41,84 personnes".
Comment expliquer un différentiel aussi impressionnant ?
Tout commence dans les années 1970 lorsque, dans une logique paritaire, les centres de météorologie décident de baptiser les ouragans avec – de manière alternative – un prénom féminin et un prénom masculin (selon un système fixé à l'avance).
Avant cela, l'on attribuait justement aux cyclones des noms exclusivement féminins... la croyance populaire voulant que "humeurs des femmes soient aussi imprévisibles que les tempêtes" ! (sic)
Induits en erreur
Vous l'aurez compris : il semblerait bien que - même lorsqu'il s'agit de météo - c'est bien le sexisme qui fait des ravages.
Pire : malgré les changements adoptés par les centres de météorologie, les préjugés ont continué à faire des victimes.
En effet, selon une étude publiée dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences", même "quand il s'agit d'évaluer l'intensité d'une tempête", de (trop) nombreuses personnes ont tendance à juger en fonction de leur a priori.
Ainsi, lorsqu'une tempête porte un nom jugé très doux et féminin comme "Belle" ou "Cindy", elle paraît fatalement "moins violente" que d'ordinaire.
À l'inverse, un ouragan prénommé "Christopher" a bien plus de chances d'être pris au sérieux.
Funestes conséquences à la bêtise : des personnes (pourtant averties par les médias) sous-estiment donc la dangerosité de ces cataclysmes et ne prennent pas les mesures de sécurité nécessaires pour se protéger.
Un écart de conduite qui explique ainsi pourquoi les ouragans aux prénoms féminins font beaucoup plus de victimes que leurs homologues masculins...
Comme un cyclone, l'ignorance arrache tout sur son passage.
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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"L'habit ne fait pas le moine", dit-on...
Mais pour les ouragans, il semblerait bien que leur prénom indique leur dangerosité !
Femmes fatales
C'est un fait étonnant : les ouragans portant un prénom féminin... sont en fait les plus meurtriers !
Pour être plus précis : ceux-ci sont "trois fois plus létaux" que leurs homologues masculins.
Toujours selon les statistiques : "un ouragan avec un nom à consonance masculine cause en moyenne 15,15 morts tandis qu'un ouragan avec un nom féminin tue environ 41,84 personnes".
Comment expliquer un différentiel aussi impressionnant ?
Tout commence dans les années 1970 lorsque, dans une logique paritaire, les centres de météorologie décident de baptiser les ouragans avec – de manière alternative – un prénom féminin et un prénom masculin (selon un système fixé à l'avance).
Avant cela, l'on attribuait justement aux cyclones des noms exclusivement féminins... la croyance populaire voulant que "humeurs des femmes soient aussi imprévisibles que les tempêtes" ! (sic)
Induits en erreur
Vous l'aurez compris : il semblerait bien que - même lorsqu'il s'agit de météo - c'est bien le sexisme qui fait des ravages.
Pire : malgré les changements adoptés par les centres de météorologie, les préjugés ont continué à faire des victimes.
En effet, selon une étude publiée dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences", même "quand il s'agit d'évaluer l'intensité d'une tempête", de (trop) nombreuses personnes ont tendance à juger en fonction de leur a priori.
Ainsi, lorsqu'une tempête porte un nom jugé très doux et féminin comme "Belle" ou "Cindy", elle paraît fatalement "moins violente" que d'ordinaire.
À l'inverse, un ouragan prénommé "Christopher" a bien plus de chances d'être pris au sérieux.
Funestes conséquences à la bêtise : des personnes (pourtant averties par les médias) sous-estiment donc la dangerosité de ces cataclysmes et ne prennent pas les mesures de sécurité nécessaires pour se protéger.
Un écart de conduite qui explique ainsi pourquoi les ouragans aux prénoms féminins font beaucoup plus de victimes que leurs homologues masculins...
Comme un cyclone, l'ignorance arrache tout sur son passage.
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