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Or
On le sait : la ligne Maginot n'a pas vraiment eu le succès escompté, pour contenir les avancées allemandes.
Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est qu'un ensemble de fortifications était également prévu pour assurer la défense de Paris et de sa région : la ligne Chauvineau.
Double rideau
Le traumatisme de la "Der des Der" n'a pas engendré que du pacifisme.
À partir de 1928, la France décide en effet de se doter d'une ligne de fortifications pour contrer une éventuelle percée allemande.
À l'origine de ce projet, se trouve le ministre de la Guerre André Maginot.
La ligne - ainsi tracée le long de la frontière qui sépare l'Hexagone de la Belgique, du Luxembourg, de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie - est achevée dix ans plus tard (soit en 1938).
Cependant, l’État-major français (qui pressent peut-être les limites de cette méthode) ne compte pas en rester à ce simple rideau défensif.
Ainsi, en septembre 1939, alors que la guerre éclate, celui-ci décide de construire des ouvrages de défenses complémentaires.
Pour protéger la capitale et sa région, une position de défense est mise en chantier : celle-ci sera baptisée du nom de "Ligne Chauvineau" (en l'honneur de l'officier qui en assurera la réalisation).
Un passage éclair
L'objectif initial de cet édifice était de servir de ligne de défense antichar (les blindés allemands étant évidemment identifiés comme des armes offensives redoutables).
Étalée sur une longueur de 130 kilomètres, formant un demi-cercle placé au nord de Paris, la ligne se composait notamment de nombreux petits blockhaus (réalisés par la main d’œuvre militaire).
Plutôt légère, cette fortification avait également pour avantage de servir de places de tir pour l'artillerie française.
Mais, peu après le début de la bataille de France (mai 1940), la ligne Chauvineau connaît déjà son épreuve du feu.
N'étant défendu que par des troupes désorganisées et peu pourvues en matériel, l'édifice ne peut malheureusement contenir les incursions nazies que l'espace de quelques jours.
Aussi, après de premiers combats initiés le 9 juin 1940, la ligne de défense est abandonnée par les soldats français (alors que les Allemands menacent de les encercler).
Comme son homologue Maginot, Chauvineau aura donc fait long feu.
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On le sait : la ligne Maginot n'a pas vraiment eu le succès escompté, pour contenir les avancées allemandes.
Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est qu'un ensemble de fortifications était également prévu pour assurer la défense de Paris et de sa région : la ligne Chauvineau.
Double rideau
Le traumatisme de la "Der des Der" n'a pas engendré que du pacifisme.
À partir de 1928, la France décide en effet de se doter d'une ligne de fortifications pour contrer une éventuelle percée allemande.
À l'origine de ce projet, se trouve le ministre de la Guerre André Maginot.
La ligne - ainsi tracée le long de la frontière qui sépare l'Hexagone de la Belgique, du Luxembourg, de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie - est achevée dix ans plus tard (soit en 1938).
Cependant, l’État-major français (qui pressent peut-être les limites de cette méthode) ne compte pas en rester à ce simple rideau défensif.
Ainsi, en septembre 1939, alors que la guerre éclate, celui-ci décide de construire des ouvrages de défenses complémentaires.
Pour protéger la capitale et sa région, une position de défense est mise en chantier : celle-ci sera baptisée du nom de "Ligne Chauvineau" (en l'honneur de l'officier qui en assurera la réalisation).
Un passage éclair
L'objectif initial de cet édifice était de servir de ligne de défense antichar (les blindés allemands étant évidemment identifiés comme des armes offensives redoutables).
Étalée sur une longueur de 130 kilomètres, formant un demi-cercle placé au nord de Paris, la ligne se composait notamment de nombreux petits blockhaus (réalisés par la main d’œuvre militaire).
Plutôt légère, cette fortification avait également pour avantage de servir de places de tir pour l'artillerie française.
Mais, peu après le début de la bataille de France (mai 1940), la ligne Chauvineau connaît déjà son épreuve du feu.
N'étant défendu que par des troupes désorganisées et peu pourvues en matériel, l'édifice ne peut malheureusement contenir les incursions nazies que l'espace de quelques jours.
Aussi, après de premiers combats initiés le 9 juin 1940, la ligne de défense est abandonnée par les soldats français (alors que les Allemands menacent de les encercler).
Comme son homologue Maginot, Chauvineau aura donc fait long feu.
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