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Or


Être petit n’a pas toujours été perçu comme un avantage. Dans une société où la taille est souvent associée à la force, au charisme ou au succès, les personnes de petite stature ont parfois le sentiment d’être désavantagées. Et pourtant, la science apporte une revanche inattendue : les petits vivraient plus longtemps.
Cette découverte provient notamment d’une vaste étude menée à l’Université d’Hawaï, publiée dans la revue PLoS One. Les chercheurs ont suivi plus de 8 000 hommes d’origine japonaise pendant plusieurs décennies. Le résultat est sans appel : ceux qui mesuraient moins de 1,73 m vivaient en moyenne cinq ans de plus que ceux dépassant 1,83 m. Une différence significative, qui s’expliquerait en partie par un gène fascinant : FOXO3.
Ce gène, surnommé « le gène de la longévité », joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme, la réparation cellulaire et la résistance au stress oxydatif — trois mécanismes essentiels au ralentissement du vieillissement. Or, certaines variantes de ce gène sont plus fréquemment observées chez les personnes de petite taille. En d’autres termes, la nature semble avoir trouvé un équilibre : un corps plus petit, mais mieux armé pour durer.
Sur le plan biologique, cela s’explique assez bien. Un organisme plus petit consomme moins d’énergie et produit moins de radicaux libres, ces molécules instables responsables du vieillissement cellulaire. Le cœur, quant à lui, a moins d’efforts à fournir pour irriguer le corps : chaque battement couvre un territoire plus restreint. Moins de stress pour les organes, donc une usure plus lente. Les chercheurs ont aussi observé que les personnes plus petites avaient souvent une meilleure sensibilité à l’insuline, un facteur clé dans la prévention du diabète et des maladies cardiovasculaires.
Chez les femmes, les données sont encore incomplètes, mais les premières tendances semblent aller dans le même sens. Certaines études européennes laissent penser que le gène FOXO3, présent aussi bien chez l’homme que chez la femme, pourrait offrir un avantage similaire.
Ainsi, si la petite taille peut parfois être perçue comme un handicap social, elle s’avère, biologiquement, un atout pour la longévité. Moins de centimètres, mais plus d’années : voilà une équation qui redonne du sens à l’expression « tout ce qui est petit est précieux ».
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
By Choses à Savoir4.5
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Être petit n’a pas toujours été perçu comme un avantage. Dans une société où la taille est souvent associée à la force, au charisme ou au succès, les personnes de petite stature ont parfois le sentiment d’être désavantagées. Et pourtant, la science apporte une revanche inattendue : les petits vivraient plus longtemps.
Cette découverte provient notamment d’une vaste étude menée à l’Université d’Hawaï, publiée dans la revue PLoS One. Les chercheurs ont suivi plus de 8 000 hommes d’origine japonaise pendant plusieurs décennies. Le résultat est sans appel : ceux qui mesuraient moins de 1,73 m vivaient en moyenne cinq ans de plus que ceux dépassant 1,83 m. Une différence significative, qui s’expliquerait en partie par un gène fascinant : FOXO3.
Ce gène, surnommé « le gène de la longévité », joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme, la réparation cellulaire et la résistance au stress oxydatif — trois mécanismes essentiels au ralentissement du vieillissement. Or, certaines variantes de ce gène sont plus fréquemment observées chez les personnes de petite taille. En d’autres termes, la nature semble avoir trouvé un équilibre : un corps plus petit, mais mieux armé pour durer.
Sur le plan biologique, cela s’explique assez bien. Un organisme plus petit consomme moins d’énergie et produit moins de radicaux libres, ces molécules instables responsables du vieillissement cellulaire. Le cœur, quant à lui, a moins d’efforts à fournir pour irriguer le corps : chaque battement couvre un territoire plus restreint. Moins de stress pour les organes, donc une usure plus lente. Les chercheurs ont aussi observé que les personnes plus petites avaient souvent une meilleure sensibilité à l’insuline, un facteur clé dans la prévention du diabète et des maladies cardiovasculaires.
Chez les femmes, les données sont encore incomplètes, mais les premières tendances semblent aller dans le même sens. Certaines études européennes laissent penser que le gène FOXO3, présent aussi bien chez l’homme que chez la femme, pourrait offrir un avantage similaire.
Ainsi, si la petite taille peut parfois être perçue comme un handicap social, elle s’avère, biologiquement, un atout pour la longévité. Moins de centimètres, mais plus d’années : voilà une équation qui redonne du sens à l’expression « tout ce qui est petit est précieux ».
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