En tant que pratiquant de musculation, l’alimentation a une place importante dans ma vie. Je pensais plutôt bien m’alimenter, de façon équilibrée pour être en bonne santé. Certes je connaissais vaguement le problème des pesticides mais sans trop m’en préoccuper.
J’épluche mes légumes et hop c’est réglé non ?
EAT a été comme un coup de massue pour moi. Un électro choque me poussant à changer ma façon de consommer à la fois pour être en meilleure santé mais aussi pour respecter une certaine éthique.
« Nous vivons dans une société toxique pour notre santé. C’est un fait. Nourriture industrielle, pollution, stress et produits chimiques font partie de notre quotidien. A moins de vivre reclus dans un coin du monde où la nature est encore préservée de toutes sources de pollution, nous n’avons à priori aucune chance d’y échapper. Mais nous pouvons limiter les dégâts sur notre santé. »
Tels sont les mots de Gilles LARTIGOT pour introduire son livre EAT chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire.
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Les perturbateurs endocriniens
EAT chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire commence par le sujet des perturbateurs endocriniens avec l’interview du Professeur Pierre-Marie Martin. J’ai découvert l’existence de ces perturbateurs endocriniens en lisant EAT et le bilan n’est pas fameux.
Ils sont notamment responsables d’une baisse de la fertilité masculine, provoquent les cancers du sein et des testicules, augmentent les chances d’être obèse et diabétique ainsi que l’hyperactivité chez l’enfant.
Ces perturbateurs endocriniens sont des molécules qui se stockent dans les graisses sans possibilité de les éliminer entièrement et sont transmis à l’enfant par la mère. Ils perturbent les fonctions contrôlées par le système hormonal endocrinien.
Le problème est qu’ils sont présents dans notre quotidien et on ne peut pas les éviter. Le Bisphénol A est un perturbateur endocrinien qu’on retrouve dans le plastique (les fameuses boîtes Tupperwares), les pesticides, les boîtes de conserves…
Les industriels synthétisent des molécules (30 000 molécules actuellement) qui finissent dans notre environnement sans être parfaitement contrôlées et donc peuvent être potentiellement dangereuses. Seulement 2 800 des ces 30 000 molécules sont classées et 360 molécules seraient dangereuses.
Aujourd’hui les enfants naissent avec des perturbateurs endocriniens dans leur organisme.
Le Professeur Pierre-Marie Martin passe ensuite en revue les 4 sources de perturbateurs endocriniens qui sont les pesticides et engrais, les plastiques, les médicaments et les phyto-œstrogènes.
Le plastique est souvent utilisé pour conserver les aliments. Ces plastiques libèrent des monomères toxiques. Pour éviter cela il faut prendre beaucoup de précautions comme ne pas les laver au lave vaisselle, ne pas les rayer, ne pas les mettre au micro-onde … Chauffer le plastique libère aussi du bisphénol A et des phtalates.
Il y a le même problème avec les poêles en téflon qui finissent par se dégrader. Dans ce cas il vaut mieux la remplacer par une poêle en céramique.
L’impact n’est pas uniquement sur l’homme mais sur toute la chaîne alimentaire.