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Rester coincé pendant plus d'un an dans un aéroport ? Est-ce là une blague ou un défi insolite ? Malheureusement ni l'une ni l'autre : un demandeur d'asile a bien passé quatorze mois au terminal de l'aéroport de Séoul. Le tout, en pleine pandémie de coronavirus.
Refoulé à l'entrée
S'il avait su que sa demande recevrait une telle réponse, cet homme n'aurait probablement pas tenté cette improbable aventure.
Tout a démarré en février 2020, lorsqu'un citoyen de nationalité congolaise a quitté son pays (la République démocratique du Congo) pour rejoindre la Corée du Sud, en tant que demandeur d'asile.
Arrivé à l'aéroport international d'Incheon, l'homme s'était d'ailleurs présenté comme une personne "mise en danger de mort" dans son propre pays ; une situation délicate qui le contraignait donc à "solliciter la protection d'un pays" tiers.
Malheureusement pour lui, les autorités coréennes ne l'ont pas entendu de cette oreille.
En effet, selon elles, la Corée du Sud ne devait être qu'une "étape de son voyage" vers un pays plus sûr et non la "destination finale" de son périple.
De ce fait, l'entrée sur le territoire coréen fut refusé à l'homme, lequel persista malgré tout... en demeurant dans la zone de transit de l'aéroport !
Peu de chances de succès
Alors qu'il renouvelait régulièrement ses demandes d'asile auprès des autorités coréennes, l'homme (qui a souhaité garder l'anonymat) dormait sur les sièges de l'aéroport et utilisait les toilettes présentes sur place pour garder une certaine hygiène.
Tombé malade, le voyageur est toutefois parvenu à sortir de l'aéroport (pour rejoindre un hôpital de la capitale), 14 mois après son arrivée sur le sol coréen.
Cependant, si ses avocats sont parvenus à obliger la Corée du Sud à traiter son dossier, les chances d'obtenir une réponse positive à sa requête restent plus que mince.
En effet, selon les représentants du fugitif, les autorités coréennes n'avaient répondu favorablement qu'à seulement... 1% des demandes d'un statut de réfugié, au cours de l'année 2020.
Ou quand "Mission Impossible" fusionne avec "Le Terminal"...
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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Rester coincé pendant plus d'un an dans un aéroport ? Est-ce là une blague ou un défi insolite ? Malheureusement ni l'une ni l'autre : un demandeur d'asile a bien passé quatorze mois au terminal de l'aéroport de Séoul. Le tout, en pleine pandémie de coronavirus.
Refoulé à l'entrée
S'il avait su que sa demande recevrait une telle réponse, cet homme n'aurait probablement pas tenté cette improbable aventure.
Tout a démarré en février 2020, lorsqu'un citoyen de nationalité congolaise a quitté son pays (la République démocratique du Congo) pour rejoindre la Corée du Sud, en tant que demandeur d'asile.
Arrivé à l'aéroport international d'Incheon, l'homme s'était d'ailleurs présenté comme une personne "mise en danger de mort" dans son propre pays ; une situation délicate qui le contraignait donc à "solliciter la protection d'un pays" tiers.
Malheureusement pour lui, les autorités coréennes ne l'ont pas entendu de cette oreille.
En effet, selon elles, la Corée du Sud ne devait être qu'une "étape de son voyage" vers un pays plus sûr et non la "destination finale" de son périple.
De ce fait, l'entrée sur le territoire coréen fut refusé à l'homme, lequel persista malgré tout... en demeurant dans la zone de transit de l'aéroport !
Peu de chances de succès
Alors qu'il renouvelait régulièrement ses demandes d'asile auprès des autorités coréennes, l'homme (qui a souhaité garder l'anonymat) dormait sur les sièges de l'aéroport et utilisait les toilettes présentes sur place pour garder une certaine hygiène.
Tombé malade, le voyageur est toutefois parvenu à sortir de l'aéroport (pour rejoindre un hôpital de la capitale), 14 mois après son arrivée sur le sol coréen.
Cependant, si ses avocats sont parvenus à obliger la Corée du Sud à traiter son dossier, les chances d'obtenir une réponse positive à sa requête restent plus que mince.
En effet, selon les représentants du fugitif, les autorités coréennes n'avaient répondu favorablement qu'à seulement... 1% des demandes d'un statut de réfugié, au cours de l'année 2020.
Ou quand "Mission Impossible" fusionne avec "Le Terminal"...
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