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Or
"La meilleure justice est celle que l'on rend soi-même".
Cette maxime digne du Far West a été appliquée à la lettre par un hacker américain.
Déplorant l'inactivité de son pays, après un piratage dont il avait été victime, celui-ci a effectivement décidé de répliquer... par ses propres moyens !
Œil pour œil
Il s'appelle P4x et il vaut mieux ne pas trop le chercher...
En 2021, cet informaticien américain a été la cible de hackers nord-coréens.
Ces derniers avaient attaqué plusieurs professionnels de la sécurité informatique, officiant sur le territoire états-uniens, dans le cadre de la lutte anti-américaine menée par leur pays.
De son côté, la victime a réussi à préserver l'essentiel de ses données.
Par contre, elle n'a pas du tout apprécié d'être ciblée de la sorte... et n'a pas non plus aimé la relative indifférence de son gouvernement face à sa situation.
Pou remettre les pendules à l'heure, l'informaticien s'est donc mué en hacker à son tour.
Un rôle de vengeur qui a considérablement nui aux services informatiques nord-coréens.
Raid vengeur
Souhaitant s'en prendre uniquement au gouvernement de Pyongyang (et non à la population civile du pays), le cyber-pirate américain a ciblé plusieurs proies symboliques.
De ce fait, P4x a mis hors d'usage le site internet du principal journal du régime (le "Rodong Sinmun"), le site du ministère des Affaires étrangères ou encore celui de la compagnie aérienne Air Koryo.
Ces performances, le hacker indépendant les auraient réalisées en toute décontraction et avec des techniques de hacking relativement rudimentaires.
Pour mener à bien sa mission, il a par exemple exploité un certain nombre de failles (connues mais toujours pas corrigées) qui affectent le système nord-coréen.
Sans pitié, l'Américain aurait alors lancé des attaques DoS (Denial of Service) pour porter un coup fatal à l'ensemble du système.
Touché, coulé : l'intranet nord-coréen a ainsi été considérablement amoindri par ce qu'il avait subi.
Un moindre mal pour les habitants du régime, cependant ; ceux-ci se rendant plutôt rarement sur ce réseau aussi limité que contrôlé...
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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"La meilleure justice est celle que l'on rend soi-même".
Cette maxime digne du Far West a été appliquée à la lettre par un hacker américain.
Déplorant l'inactivité de son pays, après un piratage dont il avait été victime, celui-ci a effectivement décidé de répliquer... par ses propres moyens !
Œil pour œil
Il s'appelle P4x et il vaut mieux ne pas trop le chercher...
En 2021, cet informaticien américain a été la cible de hackers nord-coréens.
Ces derniers avaient attaqué plusieurs professionnels de la sécurité informatique, officiant sur le territoire états-uniens, dans le cadre de la lutte anti-américaine menée par leur pays.
De son côté, la victime a réussi à préserver l'essentiel de ses données.
Par contre, elle n'a pas du tout apprécié d'être ciblée de la sorte... et n'a pas non plus aimé la relative indifférence de son gouvernement face à sa situation.
Pou remettre les pendules à l'heure, l'informaticien s'est donc mué en hacker à son tour.
Un rôle de vengeur qui a considérablement nui aux services informatiques nord-coréens.
Raid vengeur
Souhaitant s'en prendre uniquement au gouvernement de Pyongyang (et non à la population civile du pays), le cyber-pirate américain a ciblé plusieurs proies symboliques.
De ce fait, P4x a mis hors d'usage le site internet du principal journal du régime (le "Rodong Sinmun"), le site du ministère des Affaires étrangères ou encore celui de la compagnie aérienne Air Koryo.
Ces performances, le hacker indépendant les auraient réalisées en toute décontraction et avec des techniques de hacking relativement rudimentaires.
Pour mener à bien sa mission, il a par exemple exploité un certain nombre de failles (connues mais toujours pas corrigées) qui affectent le système nord-coréen.
Sans pitié, l'Américain aurait alors lancé des attaques DoS (Denial of Service) pour porter un coup fatal à l'ensemble du système.
Touché, coulé : l'intranet nord-coréen a ainsi été considérablement amoindri par ce qu'il avait subi.
Un moindre mal pour les habitants du régime, cependant ; ceux-ci se rendant plutôt rarement sur ce réseau aussi limité que contrôlé...
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