Après avoir levé le voile sur les violences systémiques dans l’industrie du cinéma avec Judith Godrèche, et analysé l’impact des normes culturelles sur notre sexualité avec Ovidie, nous nous intéressons aujourd’hui à un sujet passionnant : celui du rôle de la pop culture dans la normalisation des violences.

Films, séries, romans, clips musicaux… Depuis l’enfance, ces récits façonnent nos attentes, nos idéaux et nos croyances sur l’amour et les relations. Mais derrière les grandes histoires romantiques et les icônes de la musique se cachent des modèles qui perpétuent des clichés toxiques.

Pourquoi glorifie-t-on encore les passions destructrices ?

Pourquoi associe-t-on le désir au pouvoir et la séduction à la domination ?

Pourquoi la jalousie, la dépendance affective et même la violence sont-elles souvent présentées comme des preuves d’amour ?

Les récits culturels ne sont pas anodins : ils modèlent nos désirs, influencent nos comportements et peuvent même justifier certaines formes de violence. Se réapproprier son imaginaire, c’est aussi déconstruire les histoires qu’on nous raconte pour mieux réinventer les nôtres.

Pour analyser ces questions, j’ai rencontré Chloé Thibaud, journaliste et autrice engagée, qui interroge depuis des années l’impact des fictions et des médias sur notre perception de l’amour et du couple.

Un épisode pour ouvrir les yeux sur ce que l’on intériorise malgré nous et commencer à écrire de nouvelles histoires, à notre image.

Bienvenue dans le dernier volet de notre enquête.

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