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Or
En temps de guerre, certaines choses précieuses demandent à être cachées.
Durant le second conflit mondial, les Britanniques ont, par exemple, décidé de camoufler le dôme... du Taj Mahal !
À l'abri des regards
La cathédrale de Reims ravagée par un incendie : voilà, sans doute, l'image terrible qu'avaient en tête les soldats anglais lorsqu'ils ont pris cette décision autant atypique qu'ingénieuse.
Aussi intraitable que dévastatrice, une guerre peut effectivement emporter avec elles certains joyaux de l'humanité.
La "couronne du palais" (il s'agit de la traduction littérale de "Taj Mahal", en persan) devait donc réchapper au pire, pour ne pas disparaître dans les limbes de l'Histoire...
Pour ce faire, il fallait surtout protéger le monument des bombardements ennemis (en l'occurrence allemands et japonais).
Dès 1942, des Britanniques ont ainsi commencé à placer des échafaudages en bambou au-dessus du dôme du Taj Mahal.
Aussi : sans GPS ni imagerie par satellite, les bombardiers ennemis - volant à une haute altitude - ne voyaient plus qu'un insignifiant tas de bois... en lieu et place d'un des monuments les plus connus de la planète.
Durant plus de trois ans, les Indiens durent - quant à eux - prendre leur mal en patience ; en espérant qu'un armistice vienne enlever l'épée de Damoclès qui pesait juste au-dessus de ce gigantesque mausolée de marbre blanc.
Bis repetita placent
Après-guerre, le Taj Mahal était - fort heureusement - toujours debout.
Logiquement, ladite manœuvre de tromperie ne semblait pas vraiment étrangère à un tel prodige.
C'est précisément pourquoi, quelques décennies plus tard, les Indiens ont remis le couvert... pour de nouveau couvrir le dôme de leur très cher monument.
Ainsi : au cours des deuxième (1965) et troisième (1971) guerres indo-pakistanaises, le bambou a encore servi à dissimuler le sommet du Taj Mahal.
De tous ces épisodes, il ne nous reste d'ailleurs que très peu de documents visuels.
De tels subterfuges exigent, effectivement, le plus grand culte du secret.
Sur Terre, comme depuis les cieux, "l'essentiel est invisible pour les yeux".
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En temps de guerre, certaines choses précieuses demandent à être cachées.
Durant le second conflit mondial, les Britanniques ont, par exemple, décidé de camoufler le dôme... du Taj Mahal !
À l'abri des regards
La cathédrale de Reims ravagée par un incendie : voilà, sans doute, l'image terrible qu'avaient en tête les soldats anglais lorsqu'ils ont pris cette décision autant atypique qu'ingénieuse.
Aussi intraitable que dévastatrice, une guerre peut effectivement emporter avec elles certains joyaux de l'humanité.
La "couronne du palais" (il s'agit de la traduction littérale de "Taj Mahal", en persan) devait donc réchapper au pire, pour ne pas disparaître dans les limbes de l'Histoire...
Pour ce faire, il fallait surtout protéger le monument des bombardements ennemis (en l'occurrence allemands et japonais).
Dès 1942, des Britanniques ont ainsi commencé à placer des échafaudages en bambou au-dessus du dôme du Taj Mahal.
Aussi : sans GPS ni imagerie par satellite, les bombardiers ennemis - volant à une haute altitude - ne voyaient plus qu'un insignifiant tas de bois... en lieu et place d'un des monuments les plus connus de la planète.
Durant plus de trois ans, les Indiens durent - quant à eux - prendre leur mal en patience ; en espérant qu'un armistice vienne enlever l'épée de Damoclès qui pesait juste au-dessus de ce gigantesque mausolée de marbre blanc.
Bis repetita placent
Après-guerre, le Taj Mahal était - fort heureusement - toujours debout.
Logiquement, ladite manœuvre de tromperie ne semblait pas vraiment étrangère à un tel prodige.
C'est précisément pourquoi, quelques décennies plus tard, les Indiens ont remis le couvert... pour de nouveau couvrir le dôme de leur très cher monument.
Ainsi : au cours des deuxième (1965) et troisième (1971) guerres indo-pakistanaises, le bambou a encore servi à dissimuler le sommet du Taj Mahal.
De tous ces épisodes, il ne nous reste d'ailleurs que très peu de documents visuels.
De tels subterfuges exigent, effectivement, le plus grand culte du secret.
Sur Terre, comme depuis les cieux, "l'essentiel est invisible pour les yeux".
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