Parlons B.

Encore relativement récente en France, elle a fait craquer les Américaines et maintenant les Françaises avec son soin pour le visage à la vitamine C. Elle, c’est Kat Burki. Depuis sa plus tendre enfance, Kat est plongée par sa mère dans l’univers de la nutrition. Pour la fondatrice de cette marque éponyme, si on ne doit pas ingérer des produits modifiés ou le moins possible, il en va de même pour sa peau. C’est ainsi qu’en 2011, elle décide de créer ses propres produits dont les formules reposent sur la biochimie nutritionnelle. Le but ? Réduire l’inflammation de la peau, favoriser l’absorption des ingrédients et soutenir le processus de renouvellement cellulaire. Ensemble nous avons parlé de son parcours, de la différence d’approche des soins entre les Français et les Américaines mais aussi de la grande nouveauté à venir de la maison. Cet épisode a été tourné en anglais et Shirley, de l’équipe de Kat a eu la gentillesse de traduire directement les réponses de Kat en Français. Bonne écoute ! 

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Still relatively new in France, she’s already captivated American women—and now French women too—with her Vitamin C facial treatment. Her name? Kat Burki. Since early childhood, Kat was immersed in the world of nutrition by her mother. For the founder of this eponymous brand, if we should avoid ingesting modified products—or do so as minimally as possible—the same should hold true for skincare. Thus, in 2011, she decided to create her own products, based on nutritional biochemistry. The goal? To reduce skin inflammation, enhance ingredient absorption, and support the cell renewal process. Together, we discussed her journey, the differing approaches to skincare between French and American women, and an exciting upcoming launch from the brand. Enjoy !

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Ce deuxième épisode est le fruit d'une rencontre impromptue, c'était il y a quelques mois avant l'été, je me rendais à un pop-up pour saluer une créatrice de bijoux sublimes. Et je suis tombée sur cette marque de parfums très récente qui a tout de même trois jus à proposer. J'ai autant adore l'histoire, les histoires d'ailleurs que les partitions olfactives. Elles sont originales, réconfortantes et après avoir parlé avec les fondateurs (Alice et Pierre Junior), j'ai tout de suite mieux compris pourquoi. Ce n'est jamais évident de parler odeur mais je peux vous dire que chez Notes de bas de paje, il y a un travail assez unique, très moderne et avec cette assurance des grandes maisons : c'est élégant avec une vraie signature. Ensemble, nous avons parler de leurs études de juriste qui les ont finalement menées au parfum, de passion quasi obsessionnelle pour les odeurs qui finissent par se transmettre et de l'entrepreneuriat au sein d'un couple. Bonne écoute !

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A la direction artistique : Alice de Beauchamp

A l'interview : Nolyne Cerda

Au montage : Eclo'media

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Avant de vous parler de l’épisode qui va suivre, il faut que je vous partage un souvenir, celui de mes débuts de journaliste, et vous allez voir, ça a un lien. C’était en 2015 précisément, j’étais à la rédaction digital de ELLE. La sphère beauté commençait à connaître l’essor qu’on lui connaît aujourd’hui. Les réseaux sociaux prenaient de l’ampleur, les consommateurs étaient de plus en plus aguerris, les marques repensaient leurs formules comme leur identités visuelles. Je me souviens que les découvertes de concepts, de DA allaient bon train. Pour rappel, la célèbre marque Glossier, véritable indicateur de cette nouvelle ère de la beauté, naissait un an plus tôt aux Etats-Unis, c’est dire. Me voilà donc l’acné à peine maîtrisé à découvrir un monde. Dont cette marque aux flacons bruns élancés mais rassurants, aux étiquettes épurées mais claires. La grande surprise était de constater qu’il s’agissait de soins capillaires dotés d’actifs pour la peau encore jamais étendus au cuir chevelu. Aujourd’hui on parlerait alors de "skinification". Les odeurs quant à elles étaient surprenante aussi, très élégantes et vivifiantes. Très curieuse et très attirée, je fais mes recherches mais les infos restent limitées, presque secrètes. Il était clair qu’à partir de ce moment je voulais entrer dans la danse. Et nous voilà, presque 10 ans plus tard à creuser le sujet dans mon média à moi. Il s’agit de Sachajuan. Des produits capillaires donc pensés par un coiffeur suédois dénommé Sacha Mitic et au destin assez incroyable. C’est lui qui m’a invitée à venir sur ses terres à l’occasion des 20 ans de son travail. Et quelle découverte ! Celui qui se dit plus artisan que hair artist joue autant du ciseau pour les plus grands magazines que pour ses clientes. Je le pense sincèrement visionnaire notamment parce qu’il a un sens du détail et de l’observation évident. Des atouts qui lui ont permis de mettre au point sa propre ligne que je trouve personnellement géniale et qui mérite d’être davantage connue ici en France. Sachez que cet épisodes a été tourné en anglais, excusez au passage ma langue loin d’être parfaite mais rassurez-vous Pascal Le Forestier, supply chain manager qui travaille au côté de Sacha, est Français et il s’est prêté en live au jeu du traducteur. Il y en aura donc pour tout le monde.

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A la direction artistique : Alice de Beauchamp

A l'interview et au montage : Nolyne Cerda

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Hi, my name is Nolyne and i am the host of this four years old beauty podcast. As you can here, i am French so i apologize for my terrible accent but I had to make this episode understandable in english because it is very good. 

Before I tell you about the upcoming episode, I must share a memory with you, one from the early days of my career as a journalist, and you'll see how it ties in. It was precisely in 2015, and I was working at ELLE’s digital editorial team. The beauty world was just starting to experience the boom we now know so well. Social media was gaining momentum, consumers were becoming increasingly savvy, and brands were rethinking both their formulas and their visual identities. I remember the flurry of discoveries in terms of concepts and creative direction. To give you a sense of the time, the famous brand Glossier, a true indicator of this new era in beauty, had been born just a year earlier in the United States. 

There I was, barely out of my acne struggles, discovering a whole new world. Among those discoveries was a brand with tall, brown bottles that were both sleek and comforting, with labels that were minimalist yet clear. The big surprise was realizing these were haircare products infused with skin-care-grade ingredients, something that had never been extended to the scalp before. Today, we would call that 'skinification.' The scents were equally surprising, very refined and invigorating. My curiosity was piqued, and I began my research, but information was scarce, almost secretive. From that moment, it was clear: I wanted to be part of this world. 

And here we are, nearly 10 years later, delving into the subject through my own platform. The brand in question is Sachajuan, or Sachajuan for French speakers. These are haircare products conceived by a Swedish hairdresser named Sacha Mitic, with an extraordinary story. He invited me to visit his homeland on the occasion of the 20th anniversary of his work. What a discovery it was! The man who describes himself more as an artisan than a hair artist is as comfortable wielding scissors for major magazines as he is for his clients. I truly believe he is a visionary, notably because of his keen sense of detail and observation. These qualities have allowed him to create his own line, which I personally find brilliant and deserving of far more recognition here in France.

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Creative direction : Alice de Beauchamp

Interview and edit : Nolyne Cerda

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Salut ! Ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé ici. Si vous avez loupé l’info, sachez que c’est parce que j’ai lancé un deuxième podcast sur la musique et la poésie qui s’appelle Vous avez un MP. Mais rassurez-vous, l’idée n’était pas d’arrêter parlons B. Juste de prendre un peu plus mon temps. Et ça m’a plutôt réussi car, je suis vraiment très heureuse de revenir vers vous avec une nouvelle invitée que j’admire depuis quelques années maintenant pour ne pas dire presque 20 ans. Elle est Corse et s’est fait connaître par ses croquis de looks à une époque où les mots « blogueur » et « influenceur » ou « créateur de contenu » n’existaient pas encore. Je pense pouvoir affirmer qu’elle a largement contribué à ce nouveau monde tout en gardant son extrême authenticité. Vous l’avez surement deviné, il s’agit bien de Garance Doré. Et si elle est dans parlons B. c’est parce qu’elle a délaissé le monde de la mode pour celui de la beauté en lançant sa marque aux formules courtes et très efficaces : Doré. Ensemble nous avons parlé de son parcours bien sûr mais aussi de burn out, de l’importance de s’écouter et de s’avoir s’arrêter et d’hydratation. Bonne écoute !

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Et si vous voyiez le sport comme un moyen de vous faire du bien et non comme une contrainte ? Comme une solution viable pour prendre soin de son mental et de son corps sans forcément penser à un quelconque objectif ? Dit comme ça, cela peut sembler évident pour certaines et certains et pour d’autres, beaucoup moins. Julie Granger est une coach et prof de yoga avec laquelle j’ai adoré échanger. Elle a commencé en étant danseuse classique, discipline exigeante qu’elle a commencé tardivement comparativement aux autres danseurs et danseuses profesionnel.les. Signe certain de sa détermination, cette dernière est ensuite devenue une entrepreneur en créant The Studio Paris et coach renomm ée à New York notamment où elle officie au très réputé Equinox. Son parcours est aussi passionnant que motivant. Ensemble, nous avons parlé de l’importance du mouvement pour se sentir bien et donc vivant, de discipline, de rigueur, de motivation et de nature. Bonne écoute ! 

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Il y a quelques semaines, nous avions parlé de maquillage avec la journaliste Valentine Petry comme vecteur culturel, sociologique et politique. Certains éléments de la beauté qui peuvent être considérés comme superficiels , ont en réalité une signification et des enjeux bien plus profonds. C’est le cas aussi des cheveux qui, plus que le maquillage peut-être encore, tendent à provoquer parfois des attitudes discriminantes voire racistes. Dans cet épisode, nous en parlons avec Kenza Bel Kenadil, une entrepreneure et créatrice de contenus engagée, absolument solaire qui se bat pour le natural hair mouvement. Ensemble, nous avons parlé d’injonctions et de représentations de beauté, de discriminations capillaires et de ses meilleurs conseils pour accepter et aimer ses cheveux au naturel. Bonne écoute !  

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Notre corps tout entier est doté de plus de 600 muscles. Rien que pour le visage, nous en avons plus de 50 qui participent à toutes nos expressions et nos mimiques. Ils sont sollicités en permanence et demandent bien un peu d’attention. Donc si on vous propose de faire le hamster avec vos joues dans cet épisode, sachez que c’est pour votre bien ! Car Aurélia del Sol est une experte en la matière et a notamment créé sa méthode et une application intitulées Face Sol Yoga. ll s’agit en d’autres termes de yoga du visage pour apaiser le mental mais aussi la peau et donc détendre les traits et, bonus, illuminer le teint. Avec un nom de famille aussi évocateur, Aurélia ne pouvait pas y échapper et est particulièrement solaire. Son parcours riche et inspirant qu’elle nous partage avec beaucoup de sincérité. Ensemble nous avons parlé à coeur ouvert de ses nombreux voyages pour le moins initiatiques mais aussi d’exercices à faire à la maison et de bien-être en général. Bonne écoute !  

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Quel est votre rapport au maquillage ? Que dit-il de nous / de la société ? Pourquoi nous maquillez-nous ou au contraire faisons-nous le choix de ne pas nous maquiller ? Toutes ces questions ont été posées par la géniale journaliste Valentine Pétry dans son livre « Make up, le maquillage mis à nu » aux éditions Les Pérégrines. Dans son brillant ouvrage, elle convoque la sociologie, l’histoire, la politique et les questions féministes aussi. Le maquillage devient presque un prétexte pour faire un point édifiant sur les enjeux contemporains et leurs évolutions. « Ce n’est pas tant le maquillage qui m’intéresse que les valeurs qu’on lui attache » écrit-elle dans son introduction. Ensemble, nous avons parlé d’enlumineur mais surtout de ce qu’est le maquillage vraiment, les images et idées qu’il véhicule depuis la nuit des temps, et de la violence que cela peut générer parfois contre les personnes qui en porte ou non que ce soit les femmes comme les hommes. Bonne écoute ! 

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