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Or
Le premier glacier officiellement déclaré mort à cause du changement climatique est le glacier Okjökull, situé en Islande. Cet événement marquant a eu lieu en 2014, lorsqu'une équipe de scientifiques a constaté que ce glacier ne répondait plus aux critères permettant de le considérer comme tel. Okjökull n’était plus assez épais ni en mouvement : il ne glissait plus lentement sur la montagne, comme le font tous les glaciers vivants. En d'autres termes, il avait cessé d’être un glacier actif. Ce fut la première fois dans le monde qu’un glacier recevait un tel « certificat de décès » officiellement lié au réchauffement climatique.
L’histoire d’Okjökull a rapidement fait le tour du monde. En 2019, une cérémonie symbolique a été organisée sur le site du glacier disparu. Une plaque commémorative a été posée, portant ces mots : « Une lettre pour l’avenir », adressée aux générations futures. Elle avertit que ce qui est arrivé à Okjökull pourrait se reproduire partout dans le monde si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle se termine par cette phrase poignante : « Nous savons ce qui se passe. Et ce que nous devons faire. »
Le cas d’Okjökull a marqué un tournant dans la prise de conscience mondiale. Il a illustré de façon concrète et émotive les conséquences du réchauffement climatique. Depuis, de nombreux autres glaciers ont connu le même sort, y compris en France. Dans les Alpes, par exemple, des glaciers comme celui de Saint-Sorlin ou de la Mer de Glace reculent à une vitesse alarmante. Les scientifiques estiment que, si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, 90 % des glaciers alpins pourraient disparaître d’ici la fin du siècle.
La disparition d’un glacier n’est pas seulement une perte symbolique. Elle a des conséquences écologiques, hydrologiques et économiques. Les glaciers jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau, la régulation du climat local et le maintien des écosystèmes de montagne. Leur disparition entraîne des risques accrus d’éboulements, d’inondations, et affecte aussi le tourisme.
Okjökull restera donc dans l’histoire comme le premier avertissement glaciaire. Une alerte venue du Nord, claire et silencieuse, sur les ravages du climat qui change trop vite.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le premier glacier officiellement déclaré mort à cause du changement climatique est le glacier Okjökull, situé en Islande. Cet événement marquant a eu lieu en 2014, lorsqu'une équipe de scientifiques a constaté que ce glacier ne répondait plus aux critères permettant de le considérer comme tel. Okjökull n’était plus assez épais ni en mouvement : il ne glissait plus lentement sur la montagne, comme le font tous les glaciers vivants. En d'autres termes, il avait cessé d’être un glacier actif. Ce fut la première fois dans le monde qu’un glacier recevait un tel « certificat de décès » officiellement lié au réchauffement climatique.
L’histoire d’Okjökull a rapidement fait le tour du monde. En 2019, une cérémonie symbolique a été organisée sur le site du glacier disparu. Une plaque commémorative a été posée, portant ces mots : « Une lettre pour l’avenir », adressée aux générations futures. Elle avertit que ce qui est arrivé à Okjökull pourrait se reproduire partout dans le monde si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle se termine par cette phrase poignante : « Nous savons ce qui se passe. Et ce que nous devons faire. »
Le cas d’Okjökull a marqué un tournant dans la prise de conscience mondiale. Il a illustré de façon concrète et émotive les conséquences du réchauffement climatique. Depuis, de nombreux autres glaciers ont connu le même sort, y compris en France. Dans les Alpes, par exemple, des glaciers comme celui de Saint-Sorlin ou de la Mer de Glace reculent à une vitesse alarmante. Les scientifiques estiment que, si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, 90 % des glaciers alpins pourraient disparaître d’ici la fin du siècle.
La disparition d’un glacier n’est pas seulement une perte symbolique. Elle a des conséquences écologiques, hydrologiques et économiques. Les glaciers jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau, la régulation du climat local et le maintien des écosystèmes de montagne. Leur disparition entraîne des risques accrus d’éboulements, d’inondations, et affecte aussi le tourisme.
Okjökull restera donc dans l’histoire comme le premier avertissement glaciaire. Une alerte venue du Nord, claire et silencieuse, sur les ravages du climat qui change trop vite.
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