Pedro Correa imaginait sa vie comme une autoroute. Linéaire, avec des étapes à suivre en étant rangé et en allant vite. Il devient polytechnicien et à la fin de son doctorat, il dit avoir voulu entamer une carrière brillante pour épater la galerie, faire plaisir à ses parents, à ses amis. Il est tombé amoureux, a sauté à pieds joints dans le modèle classique, choisi par défaut. Il a enchaîné mariage, grande maison en banlieue avec jardin et emploi très bien rémunéré. 

Après le décès brutal de son père, il réalise qu’être heureux au jour le jour est finalement la seule chose qui compte. Depuis, il s’accorde le droit de vivre ses rêves et est devenu photographe. 

Auteur du livre « Matins clairs », il dépeint la société d’un ancien monde : celui de la compétitivité, de l’excellence et du toujours plus. Il nous invite à la construction d’une société qui mettrait l’accent sur ce qui nous rend vraiment heureux : le partage, la bienveillance, la générosité et le respect. 

Cet épisode est une petite pépite, on parle de hiérarchisation des études, d’imaginaire comme nécessité, d’injonctions sociétales, de bonheur et de bienveillance. 

Belle écoute ! ☀️

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Pour retrouver Pedro 👇 

. Sur Instagram

. Surson site photos 

. Son livre : Matins clairs - lettre à tous ceux qui veulent changer de vie (ed. l'Iconoclaste) 

. Sur Facebook

. Son discours lors de la remise des diplômes aux ingénieurs civils en 2019

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🎶 Les musiques sont du bel artiste Tim Dup (invité de l'épisode 14 pour les curieux) 

"Soleil Noir";

"Fin Août Instrumental";

"Le visage de la nuit".

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