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Or
Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) achève ce mercredi sa réunion de politique monétaire, les marchés s’attendent à une baisse des taux, malgré une inflation persistante. Une décision scrutée de près, sur fond de pressions directes de Donald Trump et de divisions inédites au sein du conseil des gouverneurs.
Pour la première fois depuis décembre, les investisseurs tablent sur une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed). Actuellement fixés dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 %, ils pourraient être réduits dès ce soir de 25 points de base, revenant entre 4 % et 4,25 %. Une détente qui correspondrait au vœu de Donald Trump, qui multiplie les attaques contre Jerome Powell, président de la Fed.
Ces derniers jours encore, le président américain publiait sur son réseau Truth Social : "'Too Late' [le surnom qu’il donne au président de la Fed Jerome Powell] DOIT BAISSER LES TAUX D’INTÉRÊT, MAINTENANT, ET PLUS FORTEMENT QUE CE QU’IL A EN TÊTE. LE MARCHÉ IMMOBILIER VA REMONTER!!!"
La pression présidentielle ne se limite pas aux mots. Trump a tenté de révoquer la gouverneure Lisa Cook, sans succès, la justice ayant bloqué sa décision. Mais il a obtenu la confirmation de Stephen Miran, l’un de ses proches conseillers économiques, pour un mandat provisoire au sein du conseil de la Fed. Une première en 90 ans : un conseiller économique de la Maison-Blanche siège désormais au directoire de la Fed, tout en conservant son rôle, en congé sans solde.
Résultat : la Fed est aujourd’hui divisée. Mais ce sont bien les 12 membres (7 gouverneurs et 5 présidents de Fed régionales, dont celui de New York) qui trancheront. L’équilibre est fragile, chaque voix peut compter.
Pour Jerome Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026, la réunion de ce mercredi n’est qu’une étape dans une dernière ligne droite périlleuse. Celui qui avait été nommé par Donald Trump en 2018 est devenu l’un de ses plus farouches opposants, défenseur de l’indépendance de la banque centrale américaine. Trump avait même envisagé de le limoger cet été, avant de reculer face à la réaction immédiate et négative des marchés.
Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) achève ce mercredi sa réunion de politique monétaire, les marchés s’attendent à une baisse des taux, malgré une inflation persistante. Une décision scrutée de près, sur fond de pressions directes de Donald Trump et de divisions inédites au sein du conseil des gouverneurs.
Pour la première fois depuis décembre, les investisseurs tablent sur une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed). Actuellement fixés dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 %, ils pourraient être réduits dès ce soir de 25 points de base, revenant entre 4 % et 4,25 %. Une détente qui correspondrait au vœu de Donald Trump, qui multiplie les attaques contre Jerome Powell, président de la Fed.
Ces derniers jours encore, le président américain publiait sur son réseau Truth Social : "'Too Late' [le surnom qu’il donne au président de la Fed Jerome Powell] DOIT BAISSER LES TAUX D’INTÉRÊT, MAINTENANT, ET PLUS FORTEMENT QUE CE QU’IL A EN TÊTE. LE MARCHÉ IMMOBILIER VA REMONTER!!!"
La pression présidentielle ne se limite pas aux mots. Trump a tenté de révoquer la gouverneure Lisa Cook, sans succès, la justice ayant bloqué sa décision. Mais il a obtenu la confirmation de Stephen Miran, l’un de ses proches conseillers économiques, pour un mandat provisoire au sein du conseil de la Fed. Une première en 90 ans : un conseiller économique de la Maison-Blanche siège désormais au directoire de la Fed, tout en conservant son rôle, en congé sans solde.
Résultat : la Fed est aujourd’hui divisée. Mais ce sont bien les 12 membres (7 gouverneurs et 5 présidents de Fed régionales, dont celui de New York) qui trancheront. L’équilibre est fragile, chaque voix peut compter.
Pour Jerome Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026, la réunion de ce mercredi n’est qu’une étape dans une dernière ligne droite périlleuse. Celui qui avait été nommé par Donald Trump en 2018 est devenu l’un de ses plus farouches opposants, défenseur de l’indépendance de la banque centrale américaine. Trump avait même envisagé de le limoger cet été, avant de reculer face à la réaction immédiate et négative des marchés.
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