La France est souvent comparée à un hexagone. Une diagonale est un segment joignant deux sommets opposés. Il ne fallait pas plus de notions de géométrie pour que Philippe Marre concrétise une idée de Paul de Vivie (alias Velocio) en inventant les diagonales de France en 1930.

Récemment, je vous ai parlé de façon générale dans un de mes articles sur Bike Café des pratiques cyclistes d'ultra distance. Dans cet article, j'avais mentionné, en les survolant, les fameuses diagonales cyclistes qui sont considérées comme le Graal du cyclotourisme. Ces épreuves en autosuffisance, généralement solitaires, sont nécessairement discrètes par nature. Un tampon au commissariat de police de la ville de départ, un autre à celui de l'arrivée, pour certifier que le parcours a été réalisé dans la contrainte horaire qui correspond à chaque diagonale.

Mon invité du jour est Gérard Gauthier alias Gégé diagonaliste. Je vais le laisser se présenter et il nous dira ensuite ce qu’est un diagonaliste. Il a collectionné les diagonales de France, les Eurodiagonales et fait 4 Paris-Brest-Paris. Écoutons-le nous parler de sa passion pour la longue distance à vélo.

Liens :

Son site : https://gegediagonaliste.fr/

Des podcasts de diagonalistes : http://cyclo-long-cours.fr/

Le site de l'amicale des diagonales de France et d'Europe : http://diagonales.homelinux.net/adf/index.php

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Autrefois, quand mes parents me disaient « tu restes à la cantine », c'était pas cool pour moi… Pour la cantine à vélos de Dijon, c’est une autre histoire : je suis partant pour y rester un moment. Dans une chaude ambiance où flotte l’odeur des gaufres faites maison, comment ne pas trainer un moment ici pour profiter de l’ambiance construite autour de la passion pour l’histoire et la modernité du vélo actuel.

Vincent Clément et son équipe nous accueillent dans ce nouveau lieu cycliste, 73 rue Monge à Dijon. Vincent Clément baigne dans le monde du vélo depuis sa jeunesse, dans la compétition cycliste et par la suite dans le monde professionnel où il a fait toute sa carrière. Après être passé par une période très formatrice dans le Pas-de-Calais chez Decathlon, puis chez Giant, Trek et Accell Group, Vincent est arrivé en Bourgogne chez Lapierre où il est resté 11 ans. Heureux papa d’un petit Louison, il a décidé de poser son bagage à Dijon et de créer ici sa propre petite entreprise pour réaliser son rêve : ouvrir un lieu convivial à taille humaine, au service de la passion du vélo et de l’accueil. En 2019, il découvre à Londres chez Look Mam no hands le concept des cafés vélos où l’on ne vient pas seulement pour acheter un vélo ou le faire réparer. Pour Vincent, ce n’est pas sans les mains qu’il pétrit la pâte de ses gaufres Liégeoises, non loin du quartier de la gastronomie. Écoutez Vincent nous parler de son projet : entrons avec lui chez Eddy…

Liens :

• Le site : https://chez-eddy.cc/

• Instagram

• Facebook

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Pour cet épisode 169 j’appelle Axel Carion. Je profite d’une escale de retour en France où il doit attendre son avion à Atlanta pour un récit “à chaud” de cette nouvelle aventure. Après 26 jours d’une expédition à VTT hors-normes, l’aventurier Axel Carion est parvenu, en compagnie de Grégory Girard, à relier le Canada au Mexique en suivant le parcours de la Continental Divide américaine sur près de 4400 km. Cette expérience en duo a été extraordinaire à tout point de vue. Greg a su faire preuve d’une résilience rare pour enchaîner ces journées intenses et supporter la rigueur de ce parcours exigeant. Après sa traversée en solitaire des USA en 2024, accomplir un tel défi XXL en duo apporte à Axel un enrichissement bien plus grand, car comme il le déclare :« seul on va vite, ensemble on va plus loin ».

La Great Divide Route est la plus longue route cyclable hors-pavé du monde. Elle part de Banff (Canada), traverse les provinces canadiennes de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, ainsi que les États-Unis du Montana, de l'Idaho, du Wyoming, du Colorado et du Nouveau-Mexique, pour arriver à Antelope Wells

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Pour cet épisode 168, je reçois Jeremy Rubier. C’est un cinéaste franco-canadien de 36 ans. Il a passé dix ans à créer des histoires à travers le monde, réalisé des courts métrages primés, participé à des collaborations internationales avec la FIFA+, la NBA et National Geographic. Il a également fondé une société de production dédiée au soutien des cinéastes indépendants à Tokyo. Sur sa bio, on mentionne que son travail explore l'intersection entre réalité, imaginaire et technologie, transformant la narration tout en préservant une identité humaine forte… C’est sans doute cette quête d’identité humaine qui l’a conduit à monter sur son vélo pour réaliser en images une enquête afin de comprendre en quoi les gens qu’il rencontre lors de son périple se définissent comme québécois.

Jeremy nous a contactés pour parler de son trip “cyclo-sociologique” incroyable à vélo à travers le Québec, sur près de 4000 km, chargé de 20 kilos de matériel de tournage. Il voulait nous parler de son projet de documentaire qui trottait dans sa tête depuis des années. Il l’a appelé “ Le Grand Détour”. Il dit que c’est sa façon à lui d’essayer de devenir québécois pour de vrai et pas juste sur le papier. Y est-il arrivé ?

Il dit “Pendant que mes amis font des bébés ou se marient, autant vivre un truc qui me dépasse. Je pars de Montréal et je vais traverser presque tout : la Mauricie, Charlevoix, la Côte-Nord, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, l’Estrie… À vélo. En solo, caméra dans le sac”… Écoutez Jeremy, vous ne serez pas déçus.…

https://www.jeremyrubier.com/

Facebook : https://www.facebook.com/jeremyrubierfilm

Instagram : https://www.instagram.com/jeremyrubier/

La campagne Ulule démarre le 15 septembre : https://fr.ulule.com/le-grand-detour/coming-soon/

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Pour ce Blabla 167, je reçois Simon Savre, qui fait partie de l’équipe des lanceurs du projet « Ma Petite Entreprise » qui se donne pour objectif de créer une équipe cycliste professionnelle, qui sera soutenue exclusivement par des petites entreprises. Est-ce que ce n’est pas un peu utopique de vouloir fédérer des sociétés qui ont des activités très diversifiées et peut-être concurrentes dans des lieux et régions différentes pour s’associer et porter un même projet ?

Simon m’explique le chemin parcouru depuis 1 an, les 400 soutiens déjà obtenus, la présence d’un parrain qui connait bien le milieu du cyclisme professionnel - Vincent Lavenu - et cette “page blanche” qu’il faut remplir pour faire aboutir ce projet…

Aujourd’hui, les équipes pro en cyclisme sont un peu sur la corde raide : leur existence est très dépendante du financement venant principalement de grands groupes. Existe-t-il un autre modèle économique qui permettrait de faire vivre une équipe professionnelle pérenne, avec un lien social plus profond entre le sport et le monde de l’entreprise ? Simon nous explique tout cela dans cet échange que je vous invite à écouter.

Retrouvez Ma petite entreprise :

• Sur son site : https://mapetiteentreprise-equipecycliste.fr/

• Sur Instagram : https://www.linkedin.com/company/ma-petite-entreprise-%C3%A9quipe-cycliste/

• Sur Facebook : https://www.facebook.com/people/Ma-Petite-Entreprise-%C3%89quipe-Cycliste/61558669959925/

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Pour cet épisode 166 je reçois Arnaud Manzanini

C’est grâce à la lecture de son livre « Rêves Across America », paru chez Rossolis en 2019, que j’ai découvert le petit monde de l’ultra, qu’il a largement fait grandir depuis. En 2015, il était un participant de la RAAM (Race Across America), dont il est un des rares cyclistes français à avoir bouclé la distance de 5000 km dans les temps impartis. Dix ans plus tard, c’est lui qui fait rouler les autres sur des courses d’Ultra distance avec des Race Across qu’il a inventées en démarrant en 2018 avec 42 participants, dont 19 sur la distance la plus longue.

Aujourd'hui, une bonne partie de son « Rêve Across » est exaucée, mais Arnaud continue de rêver et de nous faire rêver avec de nouvelles épreuves dans de nouveaux pays qui s’appuient sur une organisation structurée et une sérieuse sécurité. Dans cet échange, Arnaud évoque la saga des Race Across Series et me parle de cette « génération ultra » qui aujourd’hui se précipite sur les épreuves de longue distance. On écoute Arnaud, un habitué des podcasts avec notamment son Ultratalk, qui a fait connaître l’ultra à une génération de jeunes cyclistes qui ont découvert ainsi la longue distance.

Infos sur le site de Race Across Series https://raceacrossseries.com/

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Pour cet épisode 165, j’appelle François-Xavier Blanc, co-fondateur de la marque WishOne. Ayant reçu dans ma boite e-mail une information étonnante relatant la présence d’un proto de la marque de Millau sur l’Étape du Tour, j’étais curieux de savoir quelle était l’idée derrière ce nouveau vélo de route. Visiblement, pour un proto, il s’est bien comporté, car Tao Queméré l’a conduit à la 6ᵉ place sur cette épreuve très relevée. En fait, ce vélo est plutôt « l’éprouvette » de nouveaux process que la marque aveyronnaise a mis en place depuis l’installation de son outil de production dans ses locaux de Millau au premier trimestre de cette année.

Jusqu’à présent, la production était réalisée non loin d’Aix-en-Provence par un partenaire spécialisé dans les composites. Le déménagement de la ligne de production à Millau a été réalisé et depuis, l’équipe travaille sur l’amélioration de ses procédés de fabrication et l’intégration de la R&D dans la production. Plus qu’une volonté de s’orienter dans le domaine de la route, ce vélo a été construit pour valider les améliorations que WishOne a apportées à la fabrication de ses cadres.

Tao a joué le jeu, acceptant de participer à cette expérience pour restituer après cette course exigeante ses impressions lors de l’épreuve. Ce vélo démontre également que le choix technologique fait par WishOne sur le travail des composites est intéressant dans la mesure où il permet d’adapter des conceptions et des géométries différentes sans avoir la lourdeur des moules qui figent forcément ces paramètres. Écoutons FX qui ne voulait pas trop parler de ce proto, mais qui nous a quand même donné pas mal d’informations...

Site internet de WishOne : https://wishonecycles.com/

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Pour cet épisode 164, je rencontre Valentin Robe. Valentin est un jeune architecte de 33 ans qui aime le vélo et particulièrement les épreuves sur de longues distances. Disons que pédaler longtemps n’est pas un problème pour lui, au contraire. Finalement, se rendre au départ d’une épreuve, même lointaine, ce n’est pas compliqué.

Valentin habite à Toulouse et pour participer à l’Atlas Montain Race au départ de Marrakech, il a fait le choix d’y aller à vélo. Il a pris le train pour se rendre à Sète où il a embarqué sur un ferry. Arrivé au Maroc, il a d’abord pris un bus et puis il a fini les 400 derniers kilomètres à vélo pour rejoindre la ligne de départ. Un échauffement en quelque sorte ! Dans ce podcast, Valentin me raconte ses expériences et son parcours qui l’ont conduit du pignon fixe à la longue distance. Pour les déplacements sans avion, il remarque que ça bouge un peu. Les mentalités changent du côté des cyclistes, mais également du côté des organisateurs.

Je vous invite à écouter Valentin qui nous parle de ses vélos et de sa quête d’ultra-distance.

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Pour cet épisode 163 je vais vous parler de Tour de France … Je sais, ce n’est pas original : on on n’entend parler que ça partout en ce moment. Mais voilà il ne s’agit pas d’évoquer les exploits de Tadej Pogačar, mais ceux de Thomas Gateau qui aime le vin et le vélo. Il travaille dans la restauration et le vin ; il aime le vélo qu’il pratique depuis l’enfance. En 2023, il s’est lancé dans un Tour de France du vin à vélo.

Après avoir sélectionné plusieurs vignerons un peu partout sur le territoire viticole français, il est parti sur son vélo à leur rencontre. Ce périple initiatique des méthodes de travail de ces producteurs était important pour lui, afin de relier les connaissances théoriques apprises lors de ses études dans le domaine du vin et la façon qu’a chacun de ces vignerons d'élaborer leurs cuvées.

Arriver à vélo, le nez au vent, dans les vignes qu’il souhaitait découvrir a été un grand moment et cette manière de venir à la rencontre du produit de la vigne ajoute une dimension physique et sensorielle à ses connaissances viticoles. Thomas espère renouveler l’aventure, car il a encore beaucoup d’autres exploitations et de paysages de vignes à découvrir, toujours à vélo.

Son Instagram : https://www.instagram.com/t.a.v.mag/

Également : https://www.instagram.com/mynameisjeang/

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François-Guillaume Lorrain est rédacteur en chef des pages Histoire au Point. Il a publié plusieurs livres inspirés par le sport, dont Le Garçon qui courait, récompensé par de multiples prix, des romans, dont Scarlett et des essais, dont le récent Il fallait bien les aider. Citons également, Quand des Justes sauvaient des Juifs en France, finaliste du Prix Renaudot.

François-Guillaume Lorrain est aussi un fin observateur du monde du cyclisme dont il aime suivre les exploits et toute l’agitation humaine qui gravite autour de ce sport populaire. Il se met effectivement en “Roues libres” dans son nouvel ouvrage, pour nous entraîner au cœur du peloton des champions. En se plongeant dans une ambiance de bords de routes un peu chaude, l’auteur décortique le microcosme du cyclisme professionnel. Son livre est un recueil d’observations du monde du cyclisme professionnel. D’un œil exercé et précis, l’auteur nous présente une collection de nouvelles que j’ai lues avec plaisir. Après cette lecture, j’ai voulu échanger avec l’auteur pour savoir s'il n’avait pas trempé dans l’encre une plume qui serait un rayon de roue de vélo.

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