
Sign up to save your podcasts
Or
L’éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts, créateur de FIFA, Les Sims ou Battlefield, va sortir de la Bourse après une offre de rachat de 55 milliards de dollars. Une opération financière XXL… mais aussi éminemment politique, qui associe le fonds souverain saoudien et Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Electronic Arts (EA) change de mains. L’éditeur mythique de jeux vidéo, connu pour ses franchises planétaires comme Football FC (ex-FIFA), Les Sims ou Battlefield, va être racheté pour 55 milliards de dollars par un consortium mené par le fonds américain Silver Lake, déjà actif dans la tech et le gaming. L’opération, qui valorise EA 25 % au-dessus de son cours actuel, doit encore recevoir l’aval des autorités de régulation avant de sortir le groupe de la Bourse en 2026.
Derrière Silver Lake, deux partenaires suscitent l’attention : le fonds souverain saoudien PIF et Affinity Partners, créé par Jared Kushner. L’ex-conseiller et gendre du président américain Donald Trump a lancé ce fonds en 2021, largement financé par Riyad. Sa présence illustre les liens étroits entre la famille Trump et l’Arabie saoudite, bien au-delà du politique. En parallèle, la Trump Organization vient d’annoncer un projet immobilier géant à Jeddah.
Pour l’Arabie saoudite, l’investissement dans EA dépasse la simple logique financière. Le royaume utilise le sport, la culture et désormais le jeu vidéo comme instruments de soft power. Le PIF a déjà acquis le japonais SNK, pris des parts dans Nintendo, et investi dans Scopely (Monopoly Go) ou Niantic (Pokémon Go). Riyad se projette aussi dans l’e-sport : il accueillera en 2027 les premiers Jeux olympiques d’e-sport.
Pour les joueurs, l’avenir reste incertain. D’un côté, EA libéré de la pression boursière pourrait disposer de plus de liberté créative. De l’autre, les critiques dénoncent un risque de "gameswashing" : utiliser le jeu vidéo pour améliorer l’image d’un régime, avec le danger d’une influence politique jusque dans les contenus.
Ce rachat d’Electronic Arts va donc bien au-delà du secteur vidéoludique. C’est un symbole de notre époque : l’influence culturelle se joue autant dans les stades… que sur les consoles.
L’éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts, créateur de FIFA, Les Sims ou Battlefield, va sortir de la Bourse après une offre de rachat de 55 milliards de dollars. Une opération financière XXL… mais aussi éminemment politique, qui associe le fonds souverain saoudien et Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Electronic Arts (EA) change de mains. L’éditeur mythique de jeux vidéo, connu pour ses franchises planétaires comme Football FC (ex-FIFA), Les Sims ou Battlefield, va être racheté pour 55 milliards de dollars par un consortium mené par le fonds américain Silver Lake, déjà actif dans la tech et le gaming. L’opération, qui valorise EA 25 % au-dessus de son cours actuel, doit encore recevoir l’aval des autorités de régulation avant de sortir le groupe de la Bourse en 2026.
Derrière Silver Lake, deux partenaires suscitent l’attention : le fonds souverain saoudien PIF et Affinity Partners, créé par Jared Kushner. L’ex-conseiller et gendre du président américain Donald Trump a lancé ce fonds en 2021, largement financé par Riyad. Sa présence illustre les liens étroits entre la famille Trump et l’Arabie saoudite, bien au-delà du politique. En parallèle, la Trump Organization vient d’annoncer un projet immobilier géant à Jeddah.
Pour l’Arabie saoudite, l’investissement dans EA dépasse la simple logique financière. Le royaume utilise le sport, la culture et désormais le jeu vidéo comme instruments de soft power. Le PIF a déjà acquis le japonais SNK, pris des parts dans Nintendo, et investi dans Scopely (Monopoly Go) ou Niantic (Pokémon Go). Riyad se projette aussi dans l’e-sport : il accueillera en 2027 les premiers Jeux olympiques d’e-sport.
Pour les joueurs, l’avenir reste incertain. D’un côté, EA libéré de la pression boursière pourrait disposer de plus de liberté créative. De l’autre, les critiques dénoncent un risque de "gameswashing" : utiliser le jeu vidéo pour améliorer l’image d’un régime, avec le danger d’une influence politique jusque dans les contenus.
Ce rachat d’Electronic Arts va donc bien au-delà du secteur vidéoludique. C’est un symbole de notre époque : l’influence culturelle se joue autant dans les stades… que sur les consoles.
16 Listeners
200 Listeners
37 Listeners
10 Listeners
16 Listeners
50 Listeners
26 Listeners
5 Listeners
3 Listeners
48 Listeners
32 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
19 Listeners
5 Listeners
1 Listeners
2 Listeners
3 Listeners
2 Listeners
0 Listeners
7 Listeners
0 Listeners
9 Listeners
26 Listeners
46 Listeners
1 Listeners
29 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
9 Listeners
1 Listeners
2 Listeners
1 Listeners
0 Listeners