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Cinquante ans après la mort de Franco, la mémoire du dictateur continue de fracturer l’Espagne. Le 20 novembre 1975, le général Franco décédait en Espagne et avec lui, 39 années d’une dictature née d’une guerre civile sanglante. Près d’un demi-siècle après sa mort, l’histoire, elle, n’a jamais vraiment été refermée et hante encore les débats, comme elle nourrit l’extrême droite. Pas de travail de mémoire collective, pas d’enquête officielle ni de procès. C’est seulement à partir des années 2000 que le pays découvre les fosses communes, les bébés volés et l’ampleur de la répression. Et pourtant, l’image d’un gentil dictateur a continué à prospérer, jusque dans les rues, les monuments, les symboles encore présents aujourd’hui. Qu’en reste-t-il et que faut-il en faire ?
Pourquoi les crimes de Franco n’ont-ils jamais été jugés ? Comment une démocratie moderne peut-elle continuer à vivre avec ces fantômes ? On en parle avec nos invités Pierre Salmon, maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure, membre de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine, auteur de "Un antifascisme de combat, armer l'Espagne révolutionnaire" (éd. du Détour), Stéphane Michonneau, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil, auteur de "Franco, le temps et la légende" (éd. Flammarion), et Maude Petit-Jové, correspondante de France 24 à Madrid.
By FRANCE 245
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Cinquante ans après la mort de Franco, la mémoire du dictateur continue de fracturer l’Espagne. Le 20 novembre 1975, le général Franco décédait en Espagne et avec lui, 39 années d’une dictature née d’une guerre civile sanglante. Près d’un demi-siècle après sa mort, l’histoire, elle, n’a jamais vraiment été refermée et hante encore les débats, comme elle nourrit l’extrême droite. Pas de travail de mémoire collective, pas d’enquête officielle ni de procès. C’est seulement à partir des années 2000 que le pays découvre les fosses communes, les bébés volés et l’ampleur de la répression. Et pourtant, l’image d’un gentil dictateur a continué à prospérer, jusque dans les rues, les monuments, les symboles encore présents aujourd’hui. Qu’en reste-t-il et que faut-il en faire ?
Pourquoi les crimes de Franco n’ont-ils jamais été jugés ? Comment une démocratie moderne peut-elle continuer à vivre avec ces fantômes ? On en parle avec nos invités Pierre Salmon, maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure, membre de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine, auteur de "Un antifascisme de combat, armer l'Espagne révolutionnaire" (éd. du Détour), Stéphane Michonneau, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil, auteur de "Franco, le temps et la légende" (éd. Flammarion), et Maude Petit-Jové, correspondante de France 24 à Madrid.

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