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La Belgique vit ce mercredi sa troisième journée de mobilisation, marquée par une grève générale qui paralyse transports, écoles et administrations. Ce mouvement d'une ampleur inédite depuis les années 1980 vise la politique d'austérité du Premier ministre Bart De Wever, qui vient de conclure un budget finalement revu à la baisse. Décryptage.
La Belgique est quasiment à l'arrêt ce mercredi. Aucun vol au départ des aéroports de Bruxelles et Charleroi, trains coupés, écoles en service réduit. Le pays vit la journée la plus tendue d'une grève en trois actes qui avait commencé lundi avec les transports, puis mardi dans les services publics.
Au cœur de la colère, le budget 2026 du Premier ministre Bart De Wever. Le leader nationaliste flamand, à la tête d'une coalition hétérogène, veut redresser des finances publiques jugées alarmantes avec une dette au-delà de 100 % du PIB, un déficit qui pourrait atteindre 5,6 % l'an prochain, et une charge de la dette qui pourrait être multipliée par quatre d'ici huit ans.
9,2 milliards d'euros d'effortsFace à la contestation, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse. Il prévoit 9,2 milliards d'euros d'efforts au lieu des 20 initialement annoncés. Mais les mesures adoptées restent explosives : fin de l'indexation automatique au-delà de 4 000 euros, hausse de la TVA sur le gaz et le carburant, taxe bancaire, économies dans la santé et durcissement des arrêts longue maladie.
Les syndicats dénoncent un démantèlement social et n'excluent pas de nouvelles actions, notamment dans les transports. La crise belge résonne à l'échelle européenne. En France, en Espagne ou au Royaume-Uni, les débats budgétaires s'enveniment et les populations refusent de supporter seules l'effort de redressement.
By FRANCE 24La Belgique vit ce mercredi sa troisième journée de mobilisation, marquée par une grève générale qui paralyse transports, écoles et administrations. Ce mouvement d'une ampleur inédite depuis les années 1980 vise la politique d'austérité du Premier ministre Bart De Wever, qui vient de conclure un budget finalement revu à la baisse. Décryptage.
La Belgique est quasiment à l'arrêt ce mercredi. Aucun vol au départ des aéroports de Bruxelles et Charleroi, trains coupés, écoles en service réduit. Le pays vit la journée la plus tendue d'une grève en trois actes qui avait commencé lundi avec les transports, puis mardi dans les services publics.
Au cœur de la colère, le budget 2026 du Premier ministre Bart De Wever. Le leader nationaliste flamand, à la tête d'une coalition hétérogène, veut redresser des finances publiques jugées alarmantes avec une dette au-delà de 100 % du PIB, un déficit qui pourrait atteindre 5,6 % l'an prochain, et une charge de la dette qui pourrait être multipliée par quatre d'ici huit ans.
9,2 milliards d'euros d'effortsFace à la contestation, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse. Il prévoit 9,2 milliards d'euros d'efforts au lieu des 20 initialement annoncés. Mais les mesures adoptées restent explosives : fin de l'indexation automatique au-delà de 4 000 euros, hausse de la TVA sur le gaz et le carburant, taxe bancaire, économies dans la santé et durcissement des arrêts longue maladie.
Les syndicats dénoncent un démantèlement social et n'excluent pas de nouvelles actions, notamment dans les transports. La crise belge résonne à l'échelle européenne. En France, en Espagne ou au Royaume-Uni, les débats budgétaires s'enveniment et les populations refusent de supporter seules l'effort de redressement.

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