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Or
Le décret signé par Donald Trump multiplie par vingt le coût du visa H-1B, indispensable aux ingénieurs étrangers de la Silicon Valley. Une mesure qui inquiète les entreprises technologiques et l’Inde, premier pays concerné.
C’est une décision spectaculaire : depuis ce dimanche, toute nouvelle demande de visa H-1B, le précieux sésame qui permet aux ingénieurs étrangers de travailler dans la Silicon Valley, coûte désormais 100 000 dollars. Jusque-là, les frais administratifs se comptaient en milliers de dollars.
Le gouvernement américain justifie ce bond par la volonté de protéger le marché du travail et de limiter ce qu’il considère comme des “abus” du système H-1B. Donald Trump assure que certaines entreprises recourent à ces visas pour faire venir des ingénieurs “moins chers” et exercer une pression à la baisse sur les salaires américains.
Mais la décision soulève un tollé. L’Inde, dont sont originaires près de 71 % des bénéficiaires de H-1B, a exprimé ses inquiétudes, tout comme l’association professionnelle indienne Nasscom qui parle d’un “choc brutal”. Des familles se retrouvent bloquées, des projets informatiques sont perturbés, et les entreprises indiennes de services craignent de lourdes pertes.
Aux États-Unis, Microsoft, Amazon ou encore JP-Morgan ont recommandé durant le week-end à leurs salariés étrangers de ne pas voyager pour éviter d’être coincés à l’extérieur. Pour les startups, la facture pourrait être insoutenable.
Surtout, la mesure pourrait se retourner contre les États-Unis eux-mêmes. Les talents étrangers ont largement contribué à l’essor de la tech américaine. Satya Nadella (Microsoft) et Sundar Pichai (Google) sont tous deux nés en Inde. Et selon une étude de l’Université de Stanford, près de la moitié des fondateurs des 500 licornes américaines sont d’origine étrangère, beaucoup ayant bénéficié du fameux visa H-1B.
Autrement dit : en érigeant de telles barrières financières, Washington prend le risque de tarir une source d’innovation qui a fait sa force depuis des décennies.
Le décret signé par Donald Trump multiplie par vingt le coût du visa H-1B, indispensable aux ingénieurs étrangers de la Silicon Valley. Une mesure qui inquiète les entreprises technologiques et l’Inde, premier pays concerné.
C’est une décision spectaculaire : depuis ce dimanche, toute nouvelle demande de visa H-1B, le précieux sésame qui permet aux ingénieurs étrangers de travailler dans la Silicon Valley, coûte désormais 100 000 dollars. Jusque-là, les frais administratifs se comptaient en milliers de dollars.
Le gouvernement américain justifie ce bond par la volonté de protéger le marché du travail et de limiter ce qu’il considère comme des “abus” du système H-1B. Donald Trump assure que certaines entreprises recourent à ces visas pour faire venir des ingénieurs “moins chers” et exercer une pression à la baisse sur les salaires américains.
Mais la décision soulève un tollé. L’Inde, dont sont originaires près de 71 % des bénéficiaires de H-1B, a exprimé ses inquiétudes, tout comme l’association professionnelle indienne Nasscom qui parle d’un “choc brutal”. Des familles se retrouvent bloquées, des projets informatiques sont perturbés, et les entreprises indiennes de services craignent de lourdes pertes.
Aux États-Unis, Microsoft, Amazon ou encore JP-Morgan ont recommandé durant le week-end à leurs salariés étrangers de ne pas voyager pour éviter d’être coincés à l’extérieur. Pour les startups, la facture pourrait être insoutenable.
Surtout, la mesure pourrait se retourner contre les États-Unis eux-mêmes. Les talents étrangers ont largement contribué à l’essor de la tech américaine. Satya Nadella (Microsoft) et Sundar Pichai (Google) sont tous deux nés en Inde. Et selon une étude de l’Université de Stanford, près de la moitié des fondateurs des 500 licornes américaines sont d’origine étrangère, beaucoup ayant bénéficié du fameux visa H-1B.
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