C’est une visite incontournable, parce que ce Sommet de l’Élevage, c’est le Salon n°1 de l’Élevage en Europe. 180 000 m2 de surfaces d’exposition, 1 400 exposants, dont 300 exposants internationaux de 30 pays, 2.000 animaux, 30 conférences, 21 visites d’élevages, 93 000 visiteurs, près de 5.000 visiteurs étrangers venant de 90 pays, 100 000 transactions commerciales en moyenne chaque édition, tout ici est gigantesque.

Pour mieux situer les choses, un peu d’histoire. En 1984, il y a eu le régime des quotas laitiers en France, puis plus tard au niveau de l’Union européenne. À l’époque, la production de lait était très fortement excédentaire. Trop de lait, cela veut dire baisse des prix du lait et du beurre, et baisse des rendements pour les éleveurs. Pour faire face, on a imaginé la politique des quotas laitiers.

C’est un mécanisme complexe que nous allons tenter de simplifier. Avec ces quotas, chaque éleveur avait un quota de production qu’il ne devait pas dépasser, sous peine d’amende. Cette politique des quotas laitiers dans le cadre de la politique agricole commune a permis de stabiliser les coûts et les prix. On a peut-être oublié l’ambiance de cette époque, mais il y a trente ans les quotas laitiers ont été supprimés. Ce qui entraîne une crise du revenu des éleveurs. Il fallait faire quelque chose. Le Sommet de l’Élevage a donc été imaginé pour valoriser les races à viande.

Invité

Jean-François Blanc, chargé de gérer les exposants, le cycle des conférences et la communication du Sommet de l’Élevage.

Production : Sayouba Traoré

Réalisation : Ewa Piedel