Share Les Instigateurs
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By Dave Ruel et Seb Cossette
The podcast currently has 86 episodes available.
Non, on le promet, ce n’est pas un épisode sur le clickbait.
Après 2 ans de discussions, débats et réflexions sur la place publique, 82 épisodes et 3 épisodes hors-série, on prend un temps d’arrêt pour réévaluer la situation.
Avons-nous respecté notre promesse initiale?
Avons-nous fait le tour du jardin?
Créons-nous encore de la valeur?
En podcast comme en affaires, ces questions sont vitales et se doivent d’être ramenées sur la table pour réaffirmer notre raison d’être. Les projets, les marchés, les mentalités et VOTRE mentalité évoluent tous à des vitesses différentes.
Avoir le courage de savoir quand on doit se retirer, que ça aille bien ou mal, est la définition du courage entrepreneurial.
Impossible de dire ce que le futur réserve pour les instigateurs, mais on se pose la question de façon transparente dans cette discussion.
On entend régulièrement parler de l’importance de la gratitude en affaires.
Est-ce réellement nécessaire? Est-ce que le “positivisme et gratitude à tout prix” n’est pas aussi malsain que le sentiment d’insatisfaction éternel qu’on subit lorsque nous sommes continuellement “dans l’action à tout prix”?
Mathieu fait état de son problème face à la gratitude et demande à Dave de l’aide pour l’amener à reconnaître que la gratitude est une chose utile et productive pour un entrepreneur, comme celui-ci a plutôt tendance à tout rationaliser.
C’est un superpouvoir dans certains contextes, une faiblesse majeure dans d’autres.
Une discussion transparente, pleine de vulnérabilité et qui couvre les 2 côtés d’une médaille qui brille différemment pour tous.
Une culture d’entreprise saine doit prioriser le bien être des employés, sans le faire au détriment de la performance.
Cet équilibre, difficile à atteindre, est influencé par un éventail de facteurs sur lesquels on a, ou pas, le contrôle.
S’attarder à notre culture et faire un état de la situation peut être un exercice très puissant et révélateur pour nous aider à vérifier si notre perception que nous avons de notre entreprise se reflète réellement au quotidien.
Si on veut avoir l’ambition de développer une entreprise qui performe, il est de notre devoir de nourrir la vision et la compréhension qu’on les employés de ce que l’on vise à accomplir, autant sur le comment que le pourquoi. On doit aider les gens à comprendre l’impact qu’ils ont de façon individuelle et collective.
Quelle est notre responsabilité à titre d’entrepreneur ou gestionnaire face à la culture de notre entreprise? De quelle façon arrive-t-on à élever le niveau des employés et les mobiliser derrière un point commun?
On en jase afin de mettre le doigt sur ce qui marche bien pour nous, dans l’espoir de vous inspirer à implanter de bonnes et nouvelles pratiques internes.
Comprendre la distinction entre le prix d’un service et sa valeur peut sembler “simple et logique” sur papier, mais ce n’est pas toujours aussi facile lorsqu’on doit le mettre en pratique.
La stratégie de prix d’une entreprise joue un très grand rôle sur sa capacité de croissance et ses chances de survie à long terme.
Comme nous avons tous une relation différente avec l’argent, il s’agit souvent d’un des points faibles les plus classiques que l’on retrouve du côté des jeunes entrepreneurs.
Ne serait-ce que pour ne pas “pré-négocier” pour un client avant même de lui avoir envoyé la soumission initiale ou encore mettre en valeur un produit au détriment d’un autre (decoy), il existe des stratégies et “règles d’or” afin de créer une structure qui vous protègera de vos biais personnels. Celle-ci doit être simple à comprendre et surtout, à défendre à l’aide d’une bonne compréhension de la valeur du service rendu.
Par cette dynamique étroite entre la valeur générée et le prix demandé, on arrive à bien positionner une entreprise et veiller à ce que celle-ci puisse être profitable durant de nombreuses années.
Développer une entreprise, oui ça passe par l’action, mais l’action quant à elle est initiée par des questions.
L’art de se poser des questions devient donc important à maîtriser afin de s’assurer de se poser les bonnes questions, dans le bon ordre, dans la bonne intention.
Un des pièges de plusieurs entrepreneurs est d’avoir le souhait profond de pouvoir se cloner, sans s’être donné les outils nécessaires pour se le permettre. Le super pouvoir d’un entrepreneur est souvent dans sa façon de réfléchir et se poser les bonnes questions.
Le problème ici, c’est que si on CRÉE sans documenter LA RÉFLEXION que l’on a en amont, notre entreprise reste otage du cerveau d’une personne.
En développant l’habitude de tout documenter nos processus de réflexion, dans le but de l’utiliser ensuite pour nos propres besoins, on outille nos employés et partenaires à mieux réfléchir.
Déléguer l'exécution après avoir fait la réflexion, c’est bien, mais déléguer la réflexion en toute confiance pour ensuite voir son employé en faire l'exécution, c’est encore mieux.
C’est par la création constante d’outils de réflexion qu’on peut avoir l’ambition de “se cloner” dans son entreprise. C’est de cette manière qu’on créer, pour durer.
On donne du pouvoir et de l’autonomie à nos employés, tout en nourrissant l’intrapreneurship. On devient omniscient dans son entreprise non pas par la présence physique, mais par la programmation mentale des bons réflexes d’analyses.
Ensuite, les actions suivront.
Marcher sur des œufs, constamment.
Que l’on en soit conscient ou qu’on la subisse insidieusement, la nouvelle force de frappe de la “justice sociale” a maintenant le pouvoir de “canceller” une personne de la culture ou de son environnement, que ce soit pour de bonnes ou mauvaises raisons.
La cancel culture découle d’un mouvement de masse d’un regroupement de personnes défendant “ce qui est juste et socialement acceptable selon leurs principes”, sans toutefois avoir un réel consensus de qui leur attribue ce pouvoir.
Bien que les cibles de cette tendance soient majoritairement issues des domaines politiques ou culturels, il est important à titre d’entrepreneur d’en être conscient et de développer son opinion sur l’importance que l’on doit y accorder.
On s’interroge sur les risques à titre d’entrepreneur que représente la cancel culture et l’impact que cela peut avoir sur les angles de communication des produits, services, missions et valeurs des entreprises.
On ne peut pas avoir des ambitions de grandeurs pour son entreprise sans avoir l’humilité de faire son inventaire de conscience, fausses croyances et “patterns” toxiques.
L’idée du siècle ne vaut rien si le mindset de l’entrepreneur est teinté de biais émotifs, culturelles et de peurs non-fondées.
L’autosabotage chez l’entrepreneur est un phénomène très réel et très présent.
Si le sentiment d’éparpillement, l’évitement, la surémotivité, les entourages toxiques ou la perte de contrôle de votre dialogue interne fait partie de votre routine quotidienne, sachez que vous n’êtes pas seul.
Maintenant que le constat est fait, encore faut-il prendre action pour s’en libérer afin de pouvoir réellement aspirer à la grandeur de notre vision.
Jusqu’à quand dois-tu t’obstiner de poursuivre avec ta business?
Si tu te butes régulièrement à cette question, sache que c’est sain et normal.
L’entrepreneuriat est un sport, et on ne peut pas gagner toutes les parties. Encore moins lorsqu’on commence et qu’on veut se tailler une place dans des ligues déjà établies.
La remise en question est donc normale et ne doit pas être évitée. C’est par ce processus de réflexion que l’on en vient à réaffirmer et reconnecter avec les raisons qui nous ont poussés à faire le saut au jour 1.
La persévérance est louable, et nécessaire, pour devenir un entrepreneur accompli.
Il faut toutefois être à l’affût des signes et reconnaître lorsque la persévérance se transforme en acharnement. Lorsque la passion se voit être remplacée par l’égo et l’orgueil.
On explore la question afin de déterminer les bonnes pratiques, questions et réflexions que l’on doit avoir afin de bien évaluer si c’est justifié de persévérer avec son projet, ou encore les signes distinctifs qui devraient nous faire comprendre qu’il est temps de fermer le chapitre et passer à un autre livre.
La structure, c’est la liberté.
Les routines jouent un rôle important dans la qualité de la structure de travail.
Être capable d’anticiper les tâches à accomplir et les rassembler dans des blocs de temps est une des méthodes les plus simples et efficaces de gagner en productivité.
Il s’agit aussi d’une approche de travail qui nous protège de nous même et des distractions du quotidien.
Comment trouver le juste équilibre entre optimisation et SUROPTIMISATION du temps, afin de ne pas aseptiser le plaisir de travailler?
La mise en place de routines quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles et annuelles nous permet d’entreprendre plus, garder une vue d’ensemble et rester sain d’esprit.
Pour être proactif et avoir l’ambition d’être entrepreneur pendant des années, développer vos routines le plus rapidement possible est un des meilleurs moyens pour arriver à vos objectifs.
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