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Or


Face à un cours de l'or dépassant les 4 250 dollars l'once, plusieurs pays, et même le FMI, réfléchissent ouvertement à vendre une partie de leurs réserves pour alléger leur dette. Une tentation politiquement explosive et juridiquement très encadrée, qui ressurgit à mesure que le métal jaune atteint des sommets.
Le cours de l'or bat de nouveaux records. Une flambée alimentée par les achats massifs des banques centrales, qui détiennent la majorité du métal jaune en circulation. Les États-Unis dominent le classement avec 8 133 tonnes, devant l'Allemagne (3 350 tonnes), l'Italie (2 452 tonnes) et la France (2 436 tonnes).
Cette envolée attise des idées audacieuses, comme en Italie, où des sénateurs du parti de Giorgia Meloni proposent d'autoriser la vente d'une partie des réserves d'or, évaluées à 335 milliards de dollars, pour réduire une dette publique dépassant les 138 % du PIB. Mais l'opération est quasiment impossible. Les réserves appartiennent à la Banque d'Italie, indépendante, et les règles européennes interdisent tout financement direct du budget par une banque centrale.
À lire aussiLa nouvelle ruée vers l’or, plus qu'une valeur refuge
Même réflexion au FMI, où un groupe d'experts a suggéré d'utiliser une fraction des 2 814 tonnes de l'institution pour alléger la dette des pays pauvres. Une idée écartée, notamment par les États-Unis. En France, la vente de 600 tonnes d'or dans les années 2000, utilisée pour acheter des actifs plus rémunérateurs, est aujourd'hui considérée comme un pari perdant.
Alors que l'or continue de grimper, une chose est sûre : toucher à ce "trésor de guerre" demeure un choix hautement politique et potentiellement très coûteux.
By FRANCE 24Face à un cours de l'or dépassant les 4 250 dollars l'once, plusieurs pays, et même le FMI, réfléchissent ouvertement à vendre une partie de leurs réserves pour alléger leur dette. Une tentation politiquement explosive et juridiquement très encadrée, qui ressurgit à mesure que le métal jaune atteint des sommets.
Le cours de l'or bat de nouveaux records. Une flambée alimentée par les achats massifs des banques centrales, qui détiennent la majorité du métal jaune en circulation. Les États-Unis dominent le classement avec 8 133 tonnes, devant l'Allemagne (3 350 tonnes), l'Italie (2 452 tonnes) et la France (2 436 tonnes).
Cette envolée attise des idées audacieuses, comme en Italie, où des sénateurs du parti de Giorgia Meloni proposent d'autoriser la vente d'une partie des réserves d'or, évaluées à 335 milliards de dollars, pour réduire une dette publique dépassant les 138 % du PIB. Mais l'opération est quasiment impossible. Les réserves appartiennent à la Banque d'Italie, indépendante, et les règles européennes interdisent tout financement direct du budget par une banque centrale.
À lire aussiLa nouvelle ruée vers l’or, plus qu'une valeur refuge
Même réflexion au FMI, où un groupe d'experts a suggéré d'utiliser une fraction des 2 814 tonnes de l'institution pour alléger la dette des pays pauvres. Une idée écartée, notamment par les États-Unis. En France, la vente de 600 tonnes d'or dans les années 2000, utilisée pour acheter des actifs plus rémunérateurs, est aujourd'hui considérée comme un pari perdant.
Alors que l'or continue de grimper, une chose est sûre : toucher à ce "trésor de guerre" demeure un choix hautement politique et potentiellement très coûteux.

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