
Sign up to save your podcasts
Or
Le premier groupe aérien européen a confirmé lundi un vaste plan social. Plus de 20 % des effectifs administratifs seront supprimés d’ici 2030, soit 4 000 postes, alors que Lufthansa est sous pression financière et doit composer avec les retards de livraison d’avions neufs.
Lufthansa a officialisé lundi 29 septembre, lors d’une conférence investisseurs à Munich — la première depuis six ans —, la suppression de 4 000 postes d’ici 2030. Le plan vise principalement les fonctions administratives, avec plus de 20 % des effectifs de bureau supprimés.
Le groupe allemand, qui emploie environ 103 000 personnes et contrôle aussi Discovery, Swiss, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings et Ita Airways, veut ainsi réduire ses coûts et simplifier son organisation.
Lufthansa reste pourtant leader en Europe, devant IAG et Air France-KLM, mais fait face à une marge opérationnelle en recul (4,4 % en 2024 contre 7,5 % en 2023), à la hausse des coûts de carburant et de maintenance, ainsi qu’aux retards dans les livraisons d’avions neufs : Boeing 787, Airbus A350 et Boeing 777X, dont la mise en service est reportée à 2026.
Le défi est de taille : convaincre les investisseurs que le plan permettra un retour à la compétitivité, tout en évitant une crise sociale. Les syndicats, déjà en désaccord avec la direction, pourraient relancer des mouvements de grève.
Au-delà de Lufthansa, c’est l’ensemble du secteur aérien européen qui reste confronté aux mêmes défis : concurrence des compagnies low-cost, explosion des coûts et pression environnementale.
Le premier groupe aérien européen a confirmé lundi un vaste plan social. Plus de 20 % des effectifs administratifs seront supprimés d’ici 2030, soit 4 000 postes, alors que Lufthansa est sous pression financière et doit composer avec les retards de livraison d’avions neufs.
Lufthansa a officialisé lundi 29 septembre, lors d’une conférence investisseurs à Munich — la première depuis six ans —, la suppression de 4 000 postes d’ici 2030. Le plan vise principalement les fonctions administratives, avec plus de 20 % des effectifs de bureau supprimés.
Le groupe allemand, qui emploie environ 103 000 personnes et contrôle aussi Discovery, Swiss, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings et Ita Airways, veut ainsi réduire ses coûts et simplifier son organisation.
Lufthansa reste pourtant leader en Europe, devant IAG et Air France-KLM, mais fait face à une marge opérationnelle en recul (4,4 % en 2024 contre 7,5 % en 2023), à la hausse des coûts de carburant et de maintenance, ainsi qu’aux retards dans les livraisons d’avions neufs : Boeing 787, Airbus A350 et Boeing 777X, dont la mise en service est reportée à 2026.
Le défi est de taille : convaincre les investisseurs que le plan permettra un retour à la compétitivité, tout en évitant une crise sociale. Les syndicats, déjà en désaccord avec la direction, pourraient relancer des mouvements de grève.
Au-delà de Lufthansa, c’est l’ensemble du secteur aérien européen qui reste confronté aux mêmes défis : concurrence des compagnies low-cost, explosion des coûts et pression environnementale.
16 Listeners
200 Listeners
37 Listeners
10 Listeners
16 Listeners
50 Listeners
26 Listeners
5 Listeners
3 Listeners
48 Listeners
32 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
19 Listeners
5 Listeners
1 Listeners
2 Listeners
3 Listeners
2 Listeners
0 Listeners
7 Listeners
0 Listeners
9 Listeners
26 Listeners
46 Listeners
1 Listeners
29 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
9 Listeners
1 Listeners
2 Listeners
1 Listeners
0 Listeners